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Ghibliste
76 abonnés
577 critiques
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1,5
Publiée le 25 juin 2015
Décidément, les débuts de Makoto Shinkai ne m'auront pas convaincu (heureusement, j'ai commencé sa filmographie par le très bon "Voyage vers Agartha")... Comme ses "5 centimètres par secondes", "La Tour au-delà des Nuages" m'a profondément ennuyé. Pourtant, ce long-métrage animé débute plutôt bien, car si je ne suis pas fan du mode narratif en voix off, cette fameuse tour au loin a réussi à susciter ma curiosité, tout comme la qualité de l'animation et des graphismes (le gros point fort du réalisateur). Mais voilà, très vite une musique omniprésente et fadasse vient parasiter bon nombre de scènes niaiseuses... Mais c'est surtout le scénario qui devient confus - car mal amené - et qui tombe dans des considérations philosophiques lourdingues allant jusqu'à totalement me désintéresser de l'intrigue... Quant au final, il est bien maigre compte-tenu des premières espérances... Raté.
Si les studios Ghibli sont les plus connus, notamment avec des perles comme La Colline aux coquelicots, et tant d'autres, il existe un homme, indépendant, qui rivalise, qui surpasse même Ghibli. Cet homme, c'est Makoto Shinkai. Loin des excentricités que l'on croise dans des films comme le Voyage de Chihiro et j'en passe, Shinkai livre, à l'image de La Tour au Dela des nuages, une oeuvre touchante, magistrale, mais vraie. Des personnages qui nous ressemblent, une histoire émotionellement très très forte, et une B.O. de toute beauté, dont le magnifique " Sayuri's theme" au violon. SI The Place promised in our early days ( le titre anglais, bien plus adapté ) n'arrive pas à la hatueur de 5cm par seconde, il s'impose tout de même ocmme une référence du film d'animation. A voir, indéniablement !
Auprès de quelques critiques plus ou moins avisés, Makoto Shinkai fait semble-t-il d'ores et déjà figure de nouveau Miyazaki. Jugement pour le mois hautement abusif, en tout cas, si l'on en juge par cette "Tour au-delà des nuages", son premier long-métrage réalisé en 2004. En effet qui donc peut me dire à quel moment on retrouve la perfection esthétique, la profondeur philosophique ou encore cette inimitable poésie auxquels nous avait si souvent habitués le grand Hayao ? Cette oeuvre très ennuyeuse fait en réalité tout le contraire de cela. Des personnages creux et aucunement attachants, un scénario pauvre et incohérent, suivis de surcroît de poussives et prétentieuses (car hautement démagogiques) considérations pseudo-philosophiques. Même le fond esthétique n'est pas au rendez-vous ; le cinéaste choisissant un mode faussement contemplatif rate complétement son pari à coups de plans pour la plupart lénifiants et foireux. Bref, la relève de l'auteur du "Château ambulant" se fait toujours attendre
Très beau film d'animation qui me souffre un léger problème de rythme en milieu de film. Reste malgré tout de belles images, une belle histoire et des personnages attachants
Ce film est bien, un peu comme tout les autres films du même genre, je dirais juste que certaines scènes étaient un peu niaise et je trouve que ce qui manque un peu dans ce genre de film ce serait de la profondeur dans la personnalité des gens. Parce que je les trouve pas réaliste sur ce point du tout.
Cette première réalisation de Makoto Shinkai manque trop de grâce et de finesse, tant dans le fond que dans la forme, pour être convaincante. En plus de cela, elle s'englue dans d'interminables lourdeurs, ce qui rend l'ensemble assez agaçant.
Au début l'histoire promet par la suite ouille ! ça devient pâteux et cela nous mène nulle part. A part ça, jolie animation graphique. Ce qui ressort le plus dans cette anime c'est la composition de Tenmon, une musique assez proche de Joe Hisaishi avec moins d'ampleur, mais les morceaux sont présent quasi tout le long sous une harmonicité au diapason proche.
Après un début posé et agréable, l'histoire se complexifie... On arrive à suivre les grandes lignes mais il aurait été préférable qu'elle soit plus accessible, la narration nous donne le sentiment de lire un livre plutôt que de regarder un dessin animé.
Très décevant, le film d'animation japonais traite une histoire assez complexe et ca ne va pas dans le bons sens car plus le temps passe et plus on s'enfonce dans l'incompréhension. C'est flou et y'a aucun lien entre les scènes, c'est à divers moments avec divers personnes bref c'est confus.
Réalisé par Makoto Shinkai, La tour au-delà des nuages est un film d'animation étrange. A la fois magnifique, de par son visuel innovant, ses couleurs travaillées et sa mise en scène précise, le dessin animé peine pourtant à divertir à cause d'un rythme très inégal et un scénario souvent confus. Le design des personnages n'est pas spécialement réussi et le fait de hachuré toutes les scènes avec des fondus incessants contribuent pour beaucoup à l'ennui que peut procurer le film. Pourtant, on sent de l'ambition, trop peut-être, et on ne peut qu'apprécier un tel travail. Un réalisateur à suivre.
Cet animé m'a plutôt déçu, car il est présenté par beaucoup comme un véritable chef-d'œuvre. Tout d'abord, la musique n'est pas particulièrement marquante, mais elle est dans le rythme du film... Ensuite, le scénario : je l'ai trouvé trés moyen. Je ne dis pas "nul" car ce serait mentir, mais c'est surtout qu'on a tellement envie de pouvoir dire que cet animé est génial. Tout est super lent, l'histoire se résume en 2 ou 3 paragraphes. Le scénario a du potentiel, mais je trouve qu'il n'est pas exploité. On retrouve les thèmes chers à Shinkai Makoto, à savoir : l'amour, la solitude, l'éloignement et l'isolement forcés... ainsi qu'une critique plus ou moins discrète de l'absurdité des guerres et autres conflits. Par contre, les graphismes sont sidérants de beauté, c'est un régal de coté. La critique que j'apporte à cet animé, je fais exactement la même à l'égard de "5 centimètres par seconde" ; donc, il est fort probable que ce film vous plaise si vous avez aimé 5 centimètres par seconde.
Ce que cette "Tour au-delà des Nuages" démontre amplement, c'est que l'anime japonaise n'a rien à envier au cinéma traditionnel en ce qui concerne l'intelligence de la mise en scène, la beauté des images ou la subtilité des sensations évoquées (merveilleuse suspension d'une soirée d'été qu'on souhaiterait éternelle) ou des sentiments (ici, la nostalgie liée à la fin de l'immunité de l'enfance, et la "crainte de perdre" quelque chose qu'on ne savait même pas posséder). Mais, ce que ce beau film un peu raté prouve aussi, c'est que tant d'aisance formelle et de talent dans le micro-détail ne saurait dispenser d'un scénario un peu cohérent, surtout quand on veut traiter de thèmes ambitieux comme d'une approche scientifique des mondes parallèles ou du développement d'une mystérieuse société "alternative" dans un présent uchronique. Faute d'être convaincus par un récit aussi brumeux, voire risible dans ses invraisemblances, il ne nous restera qu'à goûter cette ineffable mélancolie qui baigne chaque image.
Très bon animé de la part de Makoto Shinkai. Il maitrise totalement ce type de scénario : amitié, adolescence, solitude et séparation. Ma seule déception est qu'il y a très peu d'effets visuels, mise à part les couchés de soleil. Ca reste très classique.