Film passionant, qui plus est un premier long métrage d'un très jeune réalisateur canadien! Donc tout mes encouragements, film superbe ! Bon vent à Xavier Dolan !
Ce jeune réalisateur est indéniablement talentueux. Son film m'a quelque peu fait rappelé "Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Bezançon, un de mes coups de cœur de l'an passé. De la même manière, Dolan parvient à associer à une comédie dramatique sur le thème de la famille une mise en scène ambitieuse. Il convient également de souligner le jeu tout à fait impressionnant des comédiens (Dolan en tête) et le très bon gout de la BO (Noir Desir, Surface of Atlantic, Crystal Castels...).
Truffait disait "L'adolescence ne laisse un bon souvenir qu'aux adultes ayant mauvaise mémoire." Cette phrase illustre tellement bien J'ai tué ma mère que je l'ai eue en tête pendant tout le film. Penser qu'un garçon de moins de 20 ans a réalisé un film aussi abouti sur le plan formel et aussi puissant sur le fond est tout à fait revigorant. Il y a longtemps que je n'avais pas ainsi été époustouflée par une première oeuvre. Dolan rend parfaitement compte de la difficulté d'être ado, du manque ordinaire d'attention des parents pris par leur propre vie professionnelle, leur propre solitude. Il montre aussi comme l'herbe semble plus verte chez les copains, même si la mère du copain, plus compréhensive, plus complice avec son fils, ne parait pas non plus un modèle d'équilibre. La scène où la mère règle ses comptes avec le directeur du lycée est anthologique, elle résume 100 ans de culpabilisation des mères, et notamment des "mères monoparentales" (sic). La forme qu'on peut craindre un peu chichiteuse au début s'avère vite intéressante et très collée au propos. N'oublions pas non plus un excellente interprétation de tous les acteurs à commencer par Xavier Dolan lui-même. Vraiment époustouflée vous dis-je !
Le réalisateur a mon âge, il a tout juste 20 ans et réalise ici un film splendide sur la relation mère/fils. Les relations parents/enfants ne sont pas toujours faciles, avec « J’ai tué ma mère », nous sommes peut être en présence d’un cas extrême. D’ailleurs, le film met en parallèle une relation mère/fils difficile et une autre au contraire dans laquelle l’enfant est complice avec sa mère. « Qu’est ce que tu ferais si je mourrais aujourd’hui ? » silence, le fils s’en va « Je mourrais demain… ». Cette infime partie d’un dialogue savoureux, et très bien écrit, montre la relation entre le fils et sa mère. Une relation dans laquelle la haine est à la frontière de l’amour. Une spirale sans fin où chaque tour détruit l’autre, toujours plus, toujours plus fort. Le film est très touchant et poignant du début a la fin. C’est prodigieux d’en arriver a cette qualité là pour une première réalisation. Les acteurs sont excellent surtout le fils, Xavier Dolan, et sa mère, Anne Dorval. Le propos est lourd et étouffant mais quel film ! En espérant que par la suite le jeune réalisateur restera aussi humble, original et percutant. Un vrai coup de cœur.
Quel talent ! Mis en images, comme un journal dans lequel tout est dit et écrit dans le désordre, ce film peut mettre mal à l'aise. De mon côté j'ai été enthousiaste et impressionné.
Je ne sais même pas quoi dire tellement ce film est beau et bien fait ! Il est tout simplement émouvant et captivant. Un vraie coup de cœur, je ne sais que ça a dire, aller le voir !
J’ai tué ma mère se révèle être une bonne leçon de vie. Xavier Dolan nous dévoile un talent dans le travail artistique de son œuvre, ce jeune réalisateur de 20 ans a un avenir prometteur. Nullement sans failles la réalisation est assez convaincante, des plans posés, des cadrages saisissant, et une musique raccordée avec brio. Les acteurs sont plus que bons et l’ambiance principale bien qu’irrégulière, est plutôt réussite.Même si à certains moments les conflits dans le film paraissent assez appuyés il demeure très sincère et très réaliste. En somme « J’ai tué ma mère » est une assez bonne surprise du cinéma québécois de cette année.
la bande-annonce était plutôt bien ficelée et puis, le film, avait été accueilli avec intérêt à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs en remportant plusieurs prix, je crois... Là, quelle déception! Film complètement surestimé! L' histoire dénuée d'originalité, les personnages désincarnés (du coup on ne s'y attache jamais) mise en scène inexistante, cadrages chichiteux et les dialogues répétitifs, à la limite du ridicule. ça raconte quoi ce film? 15 spectateurs perdus et dubitatifs, hier, à la sortie de la séance dans une grande salle vide ...
Un film d'un nombrilisme aigu, d'une arrogance sans nom et d'un excessif inoui pour un jeune réalisateur. Ce Monsieur se veut originale alors que ce n'est qu'un cinéphile surement avertit qui ne fait que référencer son cinéma ou ses films de prédilections. Et pourtant ce film est loin de m'avoir laissé indifférent car dans tout çà, ce genre de personnalité m'inspire et ce film me parle pour de multiples raisons. Un film à la forme surfaite, mais pas inintéressant dans le fond.
un film beau et puissant, poétique parfois, intimiste sans etre voyeuriste comme le pouvait etre PARDONNEZ MOI de Maiwenn. Les personnages sont convaincants et les acteurs canons.
Un film de jeune, par un jeune, et pas con. Il fallait que ça vienne du Québec, en France (et ailleurs) on attend encore, sans doute notre système du cinéma est plus rigide, plus fermé, plus squatté par des générations d'indéboulonnables qui n'ont pourtant plus rien à dire.
Un film d'homo également, sur nos relations avec notre mère.
Les acteurs sont géniaux, surtout Xavier Dolan qui a un vrai charisme, le vocabulaire québécois est coustillant.
Je ne peux pas m'empêcher d'être jaloux que ce garçon, qui a deux ans de moins que moi, ait déjà fait ce film. Qu'est-ce que j'ai fait moi ?
Ce fillm est petit bijou abrupt. Partant d'une histoire simple : une relation mére - fils tendu. X. Dolan qui signe icic son premier fil à tout juste 20 ans réussit haut là main un exercice de film. Reposant avant tout sur les échanges meres fils (dans la voiture, autour de la table) et donc sur des plans fixes, il nous livre un film à la fois poignant, cruel, drôle et malgré tout optimiste. Bien sur ce film à quelques défauts comme ces séquences ou le réalisateur se film seul en noir et blanc face caméra (cela fait un peu narcissique), ou les quelques longueurs mais on lui pardonne car il n'a que 20 ans et que c'est son premier film. Et certaines scènes tel l'engueulade au téléphone et la scene de "dripping" valent le coup pour aller voir ce film.