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willyzacc
78 abonnés
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4,0
Publiée le 17 novembre 2011
La Pivellina est un film remplis de fraîcheur, par son approche documentaire, par ses acteurs non professionnels qui jouent leur propre rôle et par la petite Aïa qui est tout simplement fantastique, comment une petite fille peut-elle aussi bien jouer?! Un film sur la famille du spectacle à voir et à partager!
Lauréat du grand prix du jury au festival d'Angers, "La Pivellina" est un film très sobre, filmé comme un documentaire, plein de beaux sentiments. Une histoire à priori banale, mais portée par d'excellents comédiens (qui plus est amateurs). Et c'est aussi grâce à la sobriété de la réalisation que cette histoire gagne en interêt: elle nous devient vite familière et parvient à nous toucher. Cependant, le film est trop long pour le sujet qu'il traîte et devient redondant. Cela reste cependant un beau film.
Je me sentais de moins en moins confiant envers "La Pivellina" lors de sa présentation : "Un film dont le scénario est quasiment absent, une grande improvisation a été laissée aux acteurs". "Les décors sont fades et laids". "Aucun étalonnage ou effet de lumière n'a été ajouté".
Pourtant, dès les premières minutes, on se laisse porter par le charme et les mimiques de la petite "Aia". Hélas, c'est selon moi le seul gros point positif du film, car les seules scènes qui ont réussi à me marquer et à me faire sourire étaient celles de la craquante petite fille.
Certes le jeu d'acteur des autres personnages est plus que convainquant, mais il y a un manque total de péripéties et on se demande tout au long du film quand des éléments scénaristiques se mettront en place, et les lumières et couleurs sont selon moi, comme annoncé, fades et laides.
On ne sort pourtant pas indifférent de ce film et c'est ce qui compte, tant l'amour entre les personnages du cirque et la petite Aia se fait entendre, presque hurlé dans la salle.
Numéro d’équilibriste magnifique et poétique entre le documentaire et la fable, "La Pivellina" réussit à séduire le spectateur par l’extrême économie dont il fait preuve tant dans sa narration que dans sa mise en scène. Par petites touches naturalistes, les réalisateurs parviennent à dégager une vive émotion en montrant les choses telles qu’elles sont et ce sans misérabilisme ou, au contraire, sans une quelconque afféterie. La truculence et la gouaille de Patrizia Gerardi ancrent aussi le film dans cet entre-deux mondes pour mieux nous faire ressentir cet amour maternel naissant. Seul le fait que le monde du cirque ne soit pas plus exploité si ce n’est de manière purement illustrative déçoit un peu.
On dirait un documentaire… sauf que le sujet m’ échappe quelque peu. 1 h 30 de la vie d’un couple de forains ayant recueilli un enfant abandonné, sans véritable scénario, j’ai trouvé ça bien long…
Dans une banlieue populaire de Rome, des artistes de cirque vivent dans leur campement de caravane en attendant des jours meilleurs. Patty, un jour dans un jardin public, tombe sur une fillette de 2 ans abandonnée par sa mère : Asia. Plutôt que de signaler l’abandon à la police, elle décide de la prendre sous son aile soutenue par toute la communauté dans l’attente du retour de la maman. Ce film traite avec beaucoup de justesse de la création d’un lien maternel. Lent et très linéaire, le couple de réalisateur, issu du documentaire, filme à la manière des naturalistes : caméra portée, priorité au plan séquence, lumière blafarde car naturelle, tournage à hauteur d’hommes et d’enfants,… Dans un esprit retour aux sources du cinéma et proche du cinéma amateur, la priorité est donnée au réalisme pour suivre au plus près les acteurs de cette histoire. Le résultat est à mi chemin entre « Rosetta » des Dardennes et « La strada » de Fellini. Le tout donne un film au ton vrai, neutre, empli de modestie, hyper honnête, jamais caricatural et ni dans l’émotion facile. Les valeurs d’humanisme véhiculées par ce film sont un pur bonheur. Par contre, on regrette que l'univers du cirque dans lequel la fiction s'inscrit ne soit pas davantage mis en valeur. Mais la plus grande déception est encore ailleurs. Si la découverte soudaine par Patty d'une fillette abandonnée est présentée comme l'un des ressorts scénaristiques du film, elle ne parvient pas pour autant à instaurer la tension dramatique à laquelle on pouvait s'attendre. Il est notamment dommageable que le déchirement provoqué par le retour de la fillette chez ses parents soit à peine effleuré. Le scénario exploite une intrigue trop mince et dépourvue de rebondissements, les scènes s’enchainent souvent sans qu’aucune ligne directrice ne soit véritablement perceptible. C’est là que l’on se dit que la tension dramatique que mettent les Dardennes dans leur film est absente ici et qu’un Loach aurait pu rendre une copie plus forte sur un drame social comme celui-ci. Les deux réalisateurs hésitent trop entre fiction et documentaire et nous mettent trop à distance. Mais il s’agit d’un premier film avec un budget ridicule ; le résultat est donc prometteur et le prochain film mérite d’être observé.
Tendre, sincère et réaliste. La Pivellina n’est pas un film comme les autres, c’est une œuvre expérimentale qui a la force d’ôter à la fiction ce coté plastique. Le réalisateur ne dresse pas un scénario en faisant jouer ses acteurs de façon précise pour que le rendu soit conforme à des règles, mais il laisse errer la spontanéité. Ici, la caméra suit des personnages dans leur milieu naturel et l’intrigue se manifeste simplement pour ajouter un élément nouveau à cette routine : une fillette de 2 ans, Asia. Ensuite les évènements s’enchainent avec la plus grande facilité et le plus grand réalisme. Le film laisse donc place à l’émotion sans la polluer par la moindre circonstance négative. Mention spéciale à la petite Asia Crippa qui joue son propre rôle à merveille, sans savoir que s’en est un. La direction artistique, par son absence devient présente et offre un jeu d’acteur cohérent et radieux. La Pivellina est donc la première vraie touche d’émotion de ce début d’année.
Filmé comme un documentaire par des documentaristes, c'est le quotidien de pauvres et attachants artistes de cirque joué par de vrais pauvres et attachants artistes de cirque, à une variable fictionnellle près : l'arrivée impromptue d'une adorable "pivellina" de 2 ans trouvée par Patti aux cheveux rouges dans un jardin public. L'adorable Asia entre avec grâce dans la vie de ces marginaux au grand coeur et à la vie rude. Pas d'action, beaucoup de plans fixes : tout se joue dans les attitudes et les expressions. Moyens minimum, mais le plein d'émotion pour ce film italien qui a remporté le Grand Prix du Jury au dernier festival d'Angers "Premiers Plans".
Une sévère déception que cette Pivellina, d'autant plus après toutes les louanges qui lui ont été tressées. C'est le problème du film dont on attend trop et que vous voyez avec retard et dont vous ne comprenez pas pourquoi un tel engouement le concernant. La Pivellina est très proche du documentaire (les deux réalisateurs en sont issus) et filmé comme tel. Le manque de moyens est criant, mais quand même !, l'image est plutôt laide et la linéarité du scénario est embarrassante. Allez, on ne s'ennuie pas mais on peut aussi être relativement peu touché par le traitement de cette (maigre) intrigue. Le bon point c'est évidemment l'absence de misérabilisme et la distance prise face à une émotion qui pourrait être facile. Et si c'était cette distance qui éloigne du film ? On est plutôt triste de ne pas aimer autant qu'on le voudrait mais qu'y faire ? Pas de miracle à l'italienne pour cette fois.
Une histoire simple de saltimbanques qui recueillent une petite fille abandonnée par sa mère. Avec charme, tendresse, humanité, les auteurs Covi et Frimmel conduisent leur film comme une mélodie avec des poses, des vagabondages, des rencontres. Très frais.
Voilà un film touchant, merveilleusement interprêté par des acteurs qui n'en sont pas. Beaucoup de réalisme dans la mise en scène, qui nous donne l'impression de vivre cette histoire.
un film peu distribué, hélas, (proche des frères Dardenne )triste, émouvante et pleine d'humanité, une exploration de la vie simple et généreuse de gens modestes dont on parle peuici pas de frime , du coeur ....le cinéma Italien que l'on aime..
Charmant film-docu sur une adorable petite fille abandonnée temporairement et recueillie par un couple de petits saltimbanques italiens faisant camping prolongé aux portes d'une ville bruyante, avec laquelle il a peu de relations.
Tout ou presque se joue au sein de la petite communauté dont on suit l'âpre et banal quotidien, où tout le monde s'attache à l'enfant, même le mari récalcitrant, craignant la loi et les ennuis. Même le spectateur. Mais comment la toute jeune enfant a-t-elle pu être aussi négative à chaque évocation de sa mère, sans jamais regarder la caméra et en retrouvant sa vraie mère tous les soirs du tournage et après le tournage ?
Donc, mention à la petite poupée et aux acteurs principaux (la femme, l'homme, le jeune ado) où les cheveux rouges sortent légitimement du lot. Et carton rouge aux klaxons stridents des voitures, qui émaillent ce film et m'ont cassé les oreilles.
Du charme gris et un peu boueux dans le film mais du charme quand même avec une dernière image proche de La Pieta..
bravo au cinema italien pour ce film manifique,ou l ont voit des personnes qui possede peu mais donne enormement .allez vite le voir avant qu il ne soit plus a l affiche