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sebou36
70 abonnés
381 critiques
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5,0
Publiée le 9 janvier 2014
Excellent film poilant jusqu'au bout. Vu il y a quelques temps déjà, mais en visionnant Alabama Monroe, je me suis rappelé à quel point les belges peuvent être bons parfois. A voir en VO, bien sûr...
C'est brut, ça sent la transpiration et le looser, c'est drôle, et des fois on voit les grosses ficelles du réalisateur....mais franchement, quel plaisir de se payer une tranche de vie avec ces personnages plus vrais que natures...
Le cinéma Belge nous offre encore un film comme seul eux savent les faire avec une histoire qui se veut réaliste et pessimiste. On suit des personnages qui sont au bord du gouffre, pathétique et désemparé mais qui représente le peuple. La réalisation presque amateur joue avec les filtres et les flash-back renforce l'impression de désespoir. L'émotion est au rendez-vous grâce à une b.o. sublime et certains dialogues du narrateur qui sont touchant par leur vérité. Les personnages sont plus dingues et perdus les uns que les autres et les acteurs qui les incarnes sont convaincants. La Merditude des choses est un bon film mais aurait gagné à nous offrir une histoire plus développer, malgré cela c'est un film que je conseil.
La nouvelle vague française avait "à bout de souffle" de Godard, la nouvelle vague belge a désormais "la merditude des choses" de Felix Van Groeningen. Cette merditude est l'incarnation du nouveau cinéma néerlando-belge dont font partie les films de Bouli Lanners, d'Alex Van Warmerdam, Koen Mortier ou Delepine et Kervern (qui sont français, mais bon...). Un cinéma magnifique qui parvient toujours à mélanger avec talent le réalisme cradingue de Strip-Tease et l'humour gras et malté d'un sketch de groland, mais non sans oublier d'y placer un délicat soupçon de mélancolie. Il en résulte de formidables ovnis, toujours à mi-chemin entre le drame social et la comédie surréaliste dont "la merditude des choses" est le chef d'oeuvre indétrônable du genre.
Un film d'auteur flamand, sorte de « chroniques d'une vie de merde », celle de Gunther, un gamin un peu mal barré, élevé par son géniteur et la fratrie de celui-ci, mais surtout par sa grand-mère, seul soutien de cette petite tribu de glandeurs et d'alcooliques notoires. Gunther sait très tôt que, dans la vie, il lui faudra « se démerder », mais il butte souvent, et commet les mêmes conneries que son père. Sa passion de l'écriture le sauvera-t-il d'une vie morne et sans espoir ?
un ovni,un de mes films préférés , déjà que j'étais fan de l'émission strip tease ce film m'a fait un gros boom dans la tete , les acteurs sont criants de vérités c'est complètement décalés les personnages sont fan de Roy Orbison y a que des scènes cultes
un ovni,un de mes films préférés , déjà que j'étais fan de l'émission strip tease ce film m'a fait un gros boom dans la tete , les acteurs sont criants de vérités c'est complètement décalés les personnages sont fan de Roy Orbison y a que des scènes cultes
Les français étant devenus tout simplement incapables de faire un bon film authentiquement populaire, ce sont les belges qui s'y collent, avec brio. Je ne connais pas encore leurs noms, mais ce film m'a permis de découvrir un grand nombre d'acteurs bourrés de talent, notamment celui qui joue le père du protagoniste. Inutile d'en dire plus : ce film est un pur bijou.
un ovni,un de mes films préférés , déjà que j'étais fan de l'émission strip tease ce film m'a fait un gros boom dans la tete , les acteurs sont criants de vérités c'est complètement décalés les personnages sont fan de Roy Orbison y a que des scènes cultes
L'histoire : la vie dans une famille belge plutôt alcoolique et déjantée, racontée par un jeune adolescent. Une mère et ses quatre fils plus ou moins débiles, qui vivent dans un quartier populaire. Film qui se veut moderne, mais qui est très surfait. Un scénario inexistant, une voix off (celui de l'adolescent) qui racontent divers évènements, une réalisation efficace mais sans originalité. C'est film caméra à l'épaule sans aucune recherche esthétique, au contraire : complaisance dans le vulgaire et le graveleux : en Belgique, ils "chient" la porte ouverte... Film fastidieux à suivre, cela se veut drôle, ça ne l'est pas. Les évènements racontés sont inintéressants : bêtise, beuveries, bagarre pour des riens... Aucun intérêt. J'abandonne avant la fin.
La merditude des choses est tiré d’un roman autobiographique, et ça se sent. A son parfum de nostalgie douce-amère, à sa musique mélancolique et son grain de photo souvenir. A son caractère un peu vain aussi. A travers la reconstitution de Felix Van Groeningen, l’auteur nous décrit une jeunesse singulière. Mère en fuite, père alcoolique, il vit avec ses oncles braillards et tire-au-flanc chez sa mémé qu’il vénère. La pauvre vieille est admirable d’abnégation. Elle est le ciment qui resserre les liens familiaux, le cœur qui irrigue la fratrie de son sang. Le quotidien offert par le quatuor se passe principalement dans les troquets. Sur les tables, des verres de Chimay, de Carlsberg ou d’Affligem, des cendriers Ricard et des plateaux Stella. Avec leurs potes d’un soir, ils enfilent les pintes, pissent dans les couloirs, vomissent sur les paliers. C’est ici qu’a grandi le petit Dimitri Verhulst – Gunther Strobbe pour l’histoire – dans la débauche de quatre poivrots violents et fusionnels, avec pour seule image de la femme leurs brèves et méprisées conquêtes de beuveries, et leur exacte opposée grand-mère courage. Alors quand il est seul, il lit, il compose, il écrit. Et il raconte comment il est devenu un homme. Intéressant.
Entre le réalisme social des frères Dardenne, l'humour trash de certaines comédies belges contemporaines et la truculence d'un Ettore Scola, dans la veine d'Affreux, sales et méchants, Felix van Groeningen a voulu créer un mariage détonant de beauferie, de rudesse, de drôlerie, de mélancolie. Pari à moitié réussi. Certes, on se laisse porter par l'histoire, non sans plaisir, mais le scénario apparaît faussement original. Il s'articule autour d'un personnage mal né qui va échapper à son destin. Et la distance (pas forcément aimable) que le narrateur établit avec son milieu d'origine empêche la sympathie. Au mieux, la présentation de cette famille est prétexte à une galerie "pittoresque" de portraits, une série amusante d'anecdotes, mais sans véritable amour des personnages, et donc sans émotion. Le réalisateur a beau recourir parfois à la musique liturgique (!) pour jouer sur la corde sensible, ça ne prend pas complètement...