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tuco-ramirez
135 abonnés
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5,0
Publiée le 5 janvier 2010
Objet Filmique Non Identifié : made in Belgium - Le cinéma belge et plus récemment flamand se réveille aux yeux du monde. On connaissait surtout les francophones (les frères Dardenne en tête de proue) ; les néerlandophones suivent le pas avec un cinéma social limite trash proche des « petites gens ». La versin originale est indispensable, par contre, pour une bonne immersion dans cet univers.
Une famille belge dans les 80’s composé de marginaux sociaux abrite un jeune garçon Gunther. Ce dernier, doué d’un puissant instinct de survie doit s’en sortir avec le moins de dommages au milieu de ses oncles et de son père tous très souvent alcoolisés et d’une grand-mère aimante mais débordée…et c’est loin d’être gagné pour lui.
D’une drôlerie absolue, ces héros déjantés sont mis en scène avec générosité dans des situations extrêmes. D’un tragique désespéré, ce merdier et cette détresse humaine existe réellement autour de nous tous, la réalité de ces vies est tout aussi terrifiante que poétique, violente qu’attachante. Les comédiens ont une tronche qui colle aux personnages et sont époustouflants dans le rôle de beaufs que l’on haïrait dans la « vraie vie » et qui dans le film se révèlent attachants ; plongés eux-mêmes dans la complexité de leurs vies. En regardant ce film, on ne peut que repenser aux chansons de Jacques Brel dans la description du milieu populaire. La réalisation est aussi un coup de poing : alternant plans fixes et mouvements brutaux de caméra avec caméra à l’épaule selon l’ambiance familiale.
On ne sort pas indemne de ce film. J’ai pris ma plus grande claque cinématographique (avec Hunger) de ces 12 derniers mois sur près de 110 films vus…J’ai donc attendu le 2 Janvier pour voir le meilleur film de l’année 2009. Hommage vibrant aussi à Nell Fockedey (lol…faut voir le film)
C'est un film joyeux.D'un côté, un enfant élévé par une bande de joyeux lurons, fêtards, insouciants et sa grand-mère (partie filmée caméra à l'épaule).De l'autre, l'enfant devenu adulte essayant d'atteindre son but: écrire un livre (partie plus posée)Ne manquer pas la course cycliste et le jeu de l'oie du tour de France ! Tout ça , servi par de très bons acteurs
Ce film est assez décevant. Les échos hyper positifs sont surprenants. Le jeu des acteurs est bon et la description de la misère sociale de la famille est réaliste, bien filmée. Mais je n'ai pas trouvé ce film hilarant, où l'humour était brillant. Pendant tout le film c'est assez glauque et au bout d'une heure on se lasse ça évolue pas du tout. C'est beuverie, misère sociale, violence et détresse... Quant à la poésie et à la beauté....je vois pas bien...
Un film bien trash, tantôt drôle, tantôt écoeurant tant la famille se livre à des excès en tous genres... mais qui cache un discours moral derrière la vulgarité apparente.
Un fabuleux film qui résonne comme une chanson de Brel, un film majeur sur ces gens là. Oeuvre cinématographique belge par excellence, portée par une joyeuse mélancolie de tous les instants, on s'attache à cette famille de marginaux qui nous énervent, nous amusent, nous bouleversent et nous effrayent à chaque instant de ce petit bijou crade et poétique. Le scénario est subtil et original, il restitue à merveille la misère sociale belge et sa nonchalance caractéristique. Les acteurs sont tout simplement immenses, on se croit parfois devant un Strip tease inédit tellement les oncles sont pathétiques. Un film fort sur la famille et la différence qui va droit au coeur.
Un seul bémol, le réalisateur, en dépit d'une fin poétique, peine à finir son film.
Excellent , on aimerait que les scènes pouvant paraitre excessives ne soient pas si réalistes, car elles ne le sont que trop...Les personnages gardent cependant leur dignité, ce film sait rester toujours dans le bon ton et l'humour n'est jamais moqueur. Reproduction, transmission, avec ses résiliences ....ainsi est la vie .Magnifique chronique sociale.A voir
Film étrangement attachant, on est tenté d'aimer les personnages, malgré leurs défauts évidents. Une veritable peinture qu'aurait pu faire Jacques de ce pays ennivré de bière... ALLEZ LE VOIR!!
Le réalisateur a réalisé un joli tour de passepasse . Il a réussi à rendre attachant une de bande de gros bof qu'on ne pourrait que haïr dans la vie réelle . Il arrive à la fois à faire rire le spectateur et à l'émouvoir . Ce film en cache un autre, derrière cette affiche qui met en avant "la Merditude des choses " et donne la fausse impression que le film n'est qu'une succession de sketch , ce cache une belle histoire parfaitement réalisée .
Ce qui vient de Belgique, que ce soit en musique ou au cinéma est souvent de très bonne qualité et différent de ce qui se fait ailleurs ; ce film ne déroge pas à cette règle. Famille de loosers, même pas magnifiques, mais pour autant si humains, dans leur imbécilité comme dans leur fraternité, les Strobe méritent le détour. Comment s'affranchir du passé, comment grandir quand tout vous tire vers le bas, comme éviter la reproduction, ou alors, comment la surmonter. Tel sont les questions posées sans détour, crument, et sans manichéisme. Dommage que le roman dont est tiré le film ne soit pas traduit en français. Tout cela n'est pas sans rappeler Ian McEvan. A noter également une bande son de toute beautée. A ne pas rater !
On savait le cinéma belge (Wallon) très en verve et voilà que nous arrive ce film flamand à fort caractère social. Les personnages, embourbés dans la misère sociale, deviennent attachants et il s'en dégage une grande humanité et, au bout du compte, une certaine poésie. Acteurs étonnants et grande dextérité à la caméra avec une alternance de plans fixes et de caméra à l'épaule suivant le propos. Exemple à suivre pour le cinéma de l'hexagone.
Film inconfortable, on oscille sans cesse entre comédie et tragédie, légerté et gravité... On aimerait que les personnages trouvent leur place en marge de la société mais l'alcool et la misère sont les seuls maîtres de leur vie. Contrairement à ce qu'on pourrait penser en voyant la bande annonce, on ne rit pas vraiment de bon coeur, mais plutôt jaune. A voir.