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Un visiteur
4,5
Publiée le 2 février 2010
Une narration très intéressante, vivante avec des acteurs qui jouent chacun leur rôle à fond : la vieille mère qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, tous les fils plus baraqués et plus bourrés à la bière les uns que les autres et le petit-fils qui nous raconte l'histoire "a posteriori". Tout ce petit monde essaye de vivre tant bien que mal, malgré les huissiers pour les grands et les punitions de l'école à répétition pour les petits. Et ça marche. On se laisse porter par l'histoire, tout se déroule comme si on y était, sans coup d'éclat, sans volonté de briller à tout pris (même pour le concours de bière !). C'est un style de vie auquel on ne peut pas rien reprocher en fait, et qu'on pourrait même envier d'un certain côté...
Un très beau film sur le devenir d'un enfant vivant dans un environnement difficile. Seulement, en tant que taiwanaise qui connais la vie des enfants dans mon pays, je tiens à relever un petit détail dans le film : à Taiwan, cela fait quelques décénies qu'on ne fait plus travailler des enfants à l'unsine. Visiblement, le cinéaste est très en retard dans l'information. Alors, au 21e siècle, il n'y a pas lieu de questionner si les objets made in Taiwan sont fabriqués par les enfants ou non. La réponse est que NON et NON. A Taiwan comme en Europe de l'Ouest, les enfants sont rois, que les parents ont tendance à trop chouchouter, d'où est le problème.
Encore un film issu de l’excellent cru Cannes 2009. En y allant je craignais de tomber en plein misérabilisme mais que nenni. S’il n’épargne aucun de ses personnages, ce film évite les clichés et ne juge pas ses personnages malgré la misère qui les accule à une certaine violence. Que demande le peuple ? ‘’C’est autobiographique ?’’ Oui et non. Non car ce n’est pas l’histoire du réalisateur mais oui puisque La merditude… est adapté d’un roman bel et bien autobiographique de Dimitri Verhulst.
Cette unique étoile ne s'adresse pas aux comédiens du film mais au scénariste et au réalisateur.
J'aime l'humour noir. Le trash et le décalé, mais là: gros malaise durant tout le film! On est trompé dès le début par le look et le jeu de cette famille, caricatural, "comique" (très efficace si ça avait été réellement une comédie). On s'attend à rire...Jaune, mais à rire.
Mais on bien loin d'une comédie sur la misère humaine comme certains film de Dino Risi l'ont été. Bien sûre que la réalité dépasse parfois l'entendement et peu au final faire rie. Mais au cinéma, trop d'accumulation, ça devient un peu facile. Il ne suffit pas d'être trash et belge pour qu'un film soit forcément culte.
Filmé camera au poing et le poing direct dans la gueule du spectateur. Des moments hilarants et d'autres qui vous serrent la gorge. Un grand moment de cinéma. Malheureusement il n'y a que peu de place pour les films comme celui ci en France....
humour belge (ça veut dire quoi en fait?), tendresse, poésie, dérision et picolle! Une beau film qui finit peut-être sur une note d'espoirs dans ce monde de brute.
Bienvenue chez nos amis flamands, dans une communauté villageoise où l'on aime à boire, à roter, à brailler des chansons paillardes, où l'on se fait connaître en participant à des courses cyclistes à poil ou bien en organisant des tournois de beuveries. Ah! comme on s'amuse! Alors avoir 13 ans au milieu de cette gent toute pleine d'élégance n'est pas de tout repos ni vraiment formateur pour l'esprit. Et pourtant... On n'en dit pas plus. Un vrai régal, de l'humour à revendre et même quelque chose qui ressemble à de la poésie.