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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 avril 2010
Ajami a reçu la mention spéciale de la caméra d'or au festival de Cannes cette année, un film ainsi attirant évoquant un quartier de Jafa en Israël. Le film dépeint le quotidien des tensions existantes entre juifs et arabes, amenés à se côtoyer et à vivre en voisins. C'est peut-être la force du film justement, son sujet. Ce que l'on voit dans le film est difficilement concevable pour nous, occidentaux. Mais surtout les deux réalisateurs se sont appuyés sur un scénario d'une grande intelligence, un scénario et une mise en scène aux méthodes universelles. La question du point de vue, du cheminement des personnages, de leurs choix est brillamment traitée et chapitrée à la manière d'un Tarantino construisant pas à pas son final provoque un vrai choc. Car tout est prévu pour nous déstabiliser et briser toutes nos certitudes, selon l'angle de vue utilisé et le personnage "central" du chapitre, les réalisateurs jouent avec nous, c'est déroutant et fort. Les comédiens quand à eux sont vraiment bons, tous non-professionnels, ils ont une présence marquante tant dans leurs gestes que dans leurs paroles et nous imposent un regard sur la vie à Ajami. Tout est très compliqué dans ce pays jamais tranquille et même si la réalisation n'est pas toujours irréprochable, ce film apporte un véritable éclaircissement et une vérité sur ce que nous ignorons.
Loin des reportages habituels ou les villes du Proche orient ne sont que des pans de murs criblés d’impacts et surveillés par des soldats lourdement équipés, AJAMI semble être un quartier agréable à vivre. Certes la valeur d’une vie humaine n’est pas très élevée, mais on peut toujours la négocier auprès du tribunal local. La cohabitation entre juifs, chrétiens et musulmans est inévitable et il faut s’en accommoder. Les destins se croisent, la mort est omniprésente, mais il y a aussi de la place pour la chaleur humaine. Tout cela est très décousu, avec un montage qui complique la compréhension du scénario en cherchant à l’éclairer mais l’amateurisme des comédiens permet d’exprimer une réelle sincérité .
Trafic de drogues, règlements de comptes, conflits entre religions… « Ajami » n’est pas vraiment joyeux, mais ce « film puzzle » bien réalisé et au montage excellent tient en haleine de bout en bout. Une réussite.
Un film magnifique, qui rivalise sans aucun problèmes avec certaines grosses production hollywoodienne. Le scénario est extrêmement habile et très bien maîtrisé. On plonge alors dans les quartiers sombres de Jaffa et l'on découvre les liens entres les différents personnages. Les acteurs qui les incarnent sont plus que convaincants et très vrais. Le réalisme du film est formidable et l'on découvre petit à petit le fin mot de l'histoire par une mise en scène remarquable. La scène finale ponctue magnifiquement bien le film. A voir, pour la justesse des acteurs et l'habilité du scénario!
" Ajami " traite d' un sujet difficile, mais intéressant, et qui aurait pu me captiver . Mais il est traité d' une manière si compliquée et brouillonne qu' on s' y perd . De plus, c' est beaucoup trop long, et l' attention pour le sujet s' émousse vite . Je n' ai pas aimé que le film débute par une scène finale dans le scénario, scène violente qui plus est, et dont on apprend seulement à la fin tous les éléments . Par contre, ( et c'est ce qui justifie ma seule étoile ), les acteurs sont tous très émouvants, et jouent merveilleusement leur rôle . C'est ce qui permet de garder toute son attention .
Un film écrit et réalisé à deux mains par un arabe israélien et un juif israélien. L'histoire de destins croisés dans le quartier d'Ajami à Jaffa où cohabitent juifs, arabes et chrétiens. C'est la première fois que je vois au ciné cette description de la société israélienne. On suit la destinée d'Omar et de son petit frère pris malgré eux dans une guerre de gang. Le film aborde des sujets quotidiens en Israël mais qu'on ne connait pas toujours : les rapports entre les arabes israéliens et les autres, entre arabes musulmans et arabes chrétiens, entre les policiers israéliens et la population arabe, la cohabitation pas toujours évidente entre les communautés, les travailleurs clandestins, les soldats israéliens qui disparaissent... Une société où tout le monde est à cran et où le moindre incident se transforme en tragédie. Un film intelligent, bouleversant et sans concessions.
Représantant Israel aux oscars 2010 pour sa nomination dans la catégorie "meilleurs film étranger", Ajami, thriller de Scandar Copti et Yaron Shani nous propose 1h58 de suspense agrémenté d'une peinture sociale de la situation de Jaffa ou plus globalement du Moyen-Orient. Premièrement, on ne peut que consater la qualité du scénario, valorisant le genre, grace a un découpage "Tarantinesque" en cinq chapitres, qui fait évidamment pensé a l'exellent "Pulp Fiction".Ici ce découpage permet de tenir en haleine le spectateur dans une multitude d'intrigues liés les une aux autres.Par ailleurs soulignons la prestation d'ensemble d'acteurs amateurs mais exellent, en particulier Youssef Sahwani interpretant avec charisme "Abu Elias" sorte de patriarche local. Ce choix de comédien préalablement novice, ajouté a une maniere de filmé fesant penser aux documentaire, renforce cette sensation d'immersion dans Jaffa. D'ailleurs, on peut y voir une description social qui semble juste avec une société empêtrer entre modernité et poid des traditions.Ce long métrage à égalment le mérite de montrer la complexité de la situation dans une ville concentrant Chrétiens, juifs, musulmans, riche et pauvre en confrantant les différents points de vue, sans jamais prendre partie. Le tout bénéficie de la présence quelques magnifiques chansons traditionelles, malheureusement beaucoup trop rare. Toutefois on peut quant meme reprocher une certaine confusion qui par moment nous envahit. En effet mieux vaut etre concentré pour pouvoir profiter du film car le découpage meme si il reste une bonne iddée, n'est pas assez maitrisé et offre quelques longues minutes d'interrogations, jusqu'a ce qu'une nouvelles informations nous parviennent (souvent un peu tard), Ajami souffre alors de longueurs qui lasseront certainement les plus impatient. Mais, globalment on à donc une oeuvre qu'il serait dommage de louper car non avare en qualités et prometteur quant à l'évolution de la carrière future de deux réalisateurs
A la manière du film Collision, on plonge ici dans le quotidien pesant d'habitants de Jaffa, dont les routes vont s'entrecroiser. 2 heures poignantes pour être témoin des drames qui s'y jouent chaque jour !
il y'a bien longtemps que je n'avais pas reçu une telle claque,plus qu'un film,une revelation,on se dis qu'on est vraiment bien en france,il y'a tellement a dire, sur se film,on pourrais y passé la nuit,le sujet est traité a merveille,les acteur sont plus qu'époustouflant,vraiment,je conseille a ceux qu'il veulent sortir des film habituel d'allé voir cette tuerie.
Excellent film qui tient le spectateur en haleine jusqu'au bout. Les acteurs (non professionnels) sont tous très justes, et le montage à la façon Alejandro González Iñárritu donne encore plus de poids à l'ensemble.
Ajami est une véritable claque cinématographique. Disposant d’un cachet extraordinaire, ce film israélien, présenté en 2009 à la Quinzaine’, est une incroyable réussite à la limite de l’insolence. L’intrigue est magnifiquement nouée, le message est clair et précis, et la mise en scène permet un voyage envoutant mais aussi et surtout révoltant dans une de ces régions où, au XXIeme siècle, l’homme n’est toujours pas au centre de son existence. Les mots semblent finalement assez impuissants pour traduire l’engouement que le film de Scandar Copti et Yaron Shani vous procurera. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Un film qui s'inscrit dans la lignée de requiem for a dream avec le meme type d'histoire en puzzle et de flashbacks avec une maitrise toute aussi grande.
Exceptionnel de réalisme et de subtilité avec un scénario remarquable. C’est vraiment du grand cinéma. AJAMI explique mieux la situation du Proche Orient que tous les discours. Excellent !