Mon compte
    Sale temps pour les pêcheurs
    Note moyenne
    3,5
    43 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Sale temps pour les pêcheurs ?

    17 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    7 critiques
    3
    3 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2020
    Si c’est un sale temps pour les pêcheurs, c’est parce que l’imprésario joué par Gary Piquer, plus flamboyant que clairvoyant, débarque avec son attraction comme un gros cheveu sur la sopa pendant la semaine de la pêche, remplaçant le patrimoine local hebdomadaire par son divertissement malvenu mais qu’on tolère parce que ça change.

    Pour le manager qu’il est, c’est juste un autre trou au milieu de nulle part & un peu plus de baratin à faire. Son attraction est un colosse campé par Jouko Ahola (& non pas Aloha comme j’ai plusieurs fois failli l’écrire), déjà rencontré chez Herzog dans Invincible avec le même rôle d’homme fort fort bête, “tiré des griffes du communisme”. Cette fois-ci, Aloha… Ahola n’est pas juif mais est-allemand, ce qui revient pour lui à la même condition d’apatride d’un film à l’autre.

    En beaucoup de choses toutefois & malgré ce que son nom de famille proclame, Brechner est à l’opposé de l’expérience allemande d’Herzog : l’affaire qui bat de l’aile avec un champion vieillissant est sobrement dramatique, sans mysticisme, & le rapport de l’homme avec les locaux se fait avec ce grincement étouffé de rouages relationnels abondamment huilés au dollar. Ce rapport à l’argent est simple & rugueux – j’ai envie de dire “terreux”.

    Brechner laissera beaucoup de liberté à ces rouages, confiant dans leur ouvrage lente mais sûre finissant par faire de tout son film ce (south-)western solide comme son champion. Mais ça ne marche pas comme ça. Ça pourrait, car les couleurs comptent beaucoup pour ce réalisateur qui aime les voir déborder de partout, & en baigner ses personnages en fonction de leur humeur (vous remarquerez le rouge pour la cupidité : il éclaire l’imprésario dans ses moments méphistophéliques & c’est la couleur de son pétant véhicule).

    Il y a donc ce zeste de symbolisme qui fait normalement lever les bonnes pâtes, sauf que le film est beaucoup dans la continuité d’une mise en bouche volontairement ambiguë qui charge un capharnaüm musical & visuel de brouiller les pistes de genre. Il manque quelque chose pour combler les visages un peu fantomatiques (sauf celui de César Troncoso, acteur anecdotique mais parfait) & faire vivre des rues chichement peuplées de quidams ineptes. Il n’y a pas l’étincelle qui transformerait ce joli matériau en bijou.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Thierry M
    Thierry M

    159 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2011
    pas mal, ca vaut le coup d'oeil, mais c'est parfois ennuyeux.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2011
    Le cliché, concernant l'Uruguay, est tenace : un petit pays, coincé entre deux géants, le Brésil et l'Argentine, qui tente tant bien que mal d'exister. Même chose du point de vue cinématographique : les films produits n'y sont pas légion, mais en général ils sont plus qu'intéressants, dans un registre doux/amer teinté d'un humour mélancolique (25 watts, Whisky, Les toilettes du pape, ...). Sale temps pour les pêcheurs est le premier long-métrage d'Alvaro Brechner, 35 ans, et cadre parfaitement avec cette idée préconçue et sans doute caricaturale de la production locale. L'histoire se passe dans un trou perdu d'Uruguay, avec l'arrivée en ville (!) du prétendu champion du monde de lutte libre qui risque fort d'éclipser l'événement annuel : la grande semaine de la pêche. Le film se focalise sur le personnage du manager/organisateur, minable individu qui promet sans cesse un argent qu'il n'a pas. C'est un peu l'Amalric de Tournée, en plus pathétique et escroc. Alvaro Brechner témoigne d'une tendresse touchante pour ce loser perpétuel et on est prêt à le suivre malgré une mise en scène un tantinet apathique qui colle bien, cependant, avec l'atmosphère provinciale alanguie. Dans un contexte social difficile, sur lequel le réalisateur n'insiste pas, Sale temps pour les pêcheurs est un film humble et digne, qui mérite d'être vu par les aficionados du cinéma latino-américain.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2011
    Ce film ne devient intéressant que dans sa deuxième partie. L’atmosphère, le sujet, les personnages : on a vraiment une impression de redite. Tout paraît archi-démodé et manquant d’originalité. Seul le personnage du catcheur est intéressant mais il n’est pas suffisamment développé. Assez ennuyeux dans l’ensemble.
    stephane C.
    stephane C.

    12 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2011
    Très beau premier film du réalisateur Alvaro BRECHNER courrez aller le voir vous ne serez pas déçu tout y es le suspens , l' emotion, la tendresse , une musique agréable à entendre.
    Valerie Dupin
    Valerie Dupin

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2012
    Jacob, un ancien champion de lutte accompagné de son impresario Prince Orsini partent dans un road-movie de ville en ville afin de défier l'homme le plus fort en échange de 1000 dollars pour le vainqueur. S'agit-il d'une escroquerie ou d'un véritable défi ? Sont-ils vraiment les personnages qu'ils incarnent ? Quels sont les liens qui les unissent ? Comment sont-ils perçus par les habitants ? Et surtout, seront-ils à la hauteur de leur défi. Ce film nous tient en haleine du début à la fin... Un beau tour de magie pour ce premier long métrage. Un réalisateur à suivre...
    marcoucha
    marcoucha

    17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2011
    Ah le beau film qui nous plonge dans un univers provincial au fin fond de l'Uruguay dans les années soixante. Avec un scénario qui nous maintient en tension et n'est pas si téléphoné que ça finalement. Merci à l'asso Espagnolas en Paris qui a battu le rappel et nous a permis de ne pas rater ce petit bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2011
    de très bonnes critiques sur ce film, j'ai hâte d'aller le voir .............
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mars 2011
    Bien aimé : varié et ne manquant pas de psychologie. Bonne approche de réalités quotidiennes en Uruguay (ou ailleurs).
    N.B. Je cherche vainement à récupérer l'interprétation SENSATIONNELLE en voix de basse de 'Lili Marleen' qu'on entend à la fin du film. Qui m'aidera à la retrouver ? Rien vu sur Youtube
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 février 2011
    Sale temps pour les pêcheurs est un de ces films qui donnent plaisir à entrer dans une salle obscure. Film d'une certaine réalité d'espace mais onirique et splendide, tragicomique et crépusculaire, de la beauté informelle d'une phrase de Pablo Neruda : "Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette". Sale temps est un premier film dont le rythme est pour ainsi dire parfait, sans jamais qu'aucun essoufflement soit perceptible, tant la richesse du scénario -issu d'une nouvelle- et apparemment simple en apparence, nous mène au gré des contradictions ou des entêtements de ses personnages.
    La lumière du film enveloppe les scènes sans les rendre équivoques, comme cela peut souvent se passer, et le son donne au lutteur allemand -c'est ce que j'ai ressenti- une compréhension de la situation dans laquelle il se trouve avec Principe Orsini.
    Les scènes ne tirent pas la couverture entre elles sans pour autant risquer la platitude, car elles s'imbriquent comme les notes d'une portée musicale et vont crescendo jusqu'à un final qu'on ne peut "subodorer" que... quand elle arrive !
    Bref, une perle venue d'une réalisateur Uruguayen -Alvaro Brechner- maintenant installé en Espagne, finalisée au scénario avec son acteur et ami Gary Piquer qui campe un Orsini "asynchrone" dans la musique de la vie, ni perdant magnifique, ni gagneur émérite : tout simplement poussé par les événements qu'il précipite ou qui le précipitent toujours en avant et dont il n'est au fond qu'une marionnette, au même titre que les autres personnages et il sera intéressant de regarder tous ces mêmes personnages dans la façon qu'ils ont d'interagir avec le fil du temps et où chacun peut devenir fort ou faible suivant son déroulement.

    Un film que n'auraient pas renié ni Krurosawa, ni Leone ou Fassbinder et qui ne laisserait pas insensible non plus Herzog.
    Une réalité impalpable ou un imaginaire prégnant pour un film où l'histoire pourrait se dérouler n'importe où, mais qui ne se départit pas d'authenticité tout en étant pas localisable et donc accessible à tous, mais qui ne saurait être confondu avec les produits d'exportation que sont beaucoup de films qui véhiculent souvent un seul type de "décorum". La bourgade de Santa Maria est en elle-même intemporelle et anxiogène, irréelle et tangible à la fois.
    Le réalisateur sait s'imprégner de ses références culturelles et cinématographiques sans les reproduire mais en les sublimant. Ou comment digérer la technique et savoir l'oublier pour rendre une oeuvre personnelle et attachante avec un talent certain.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mars 2011
    Le premier film d'Alvaro Brechner, tiré d'une nouvelle de l'auteur uruguayen Onetti, est une réussite. Il met en scène un duo attachant : un lutteur sur le déclin et son manager roublard. Le film parvient à la fois à faire sourire le spectateur et à susciter chez lui la mélancolie du temps qui passe.
    A noter la belle performance d'acteur de Gary Piquer !
    Un beau film à aller voir !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mars 2011
    Magnifique premier film d'un jeune réalisateur urugayen dont, j'espère, nous reparlerons !! Le cinéma a absolument besoin des "autres cinémas" sinon il est mort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 mars 2011
    Un film à voir. Original, très bien interprété, une grande richesse humaine, de l'humour et du drame. Ce film mérite de rester à l'affiche.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2011
    Un film merveilleux à découvrir!! Une très belle justesse dans le jeu des comédiens et une mise en scène aux petits ognons...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 février 2011
    Film réussi, émouvant, hors des sentiers battus. A voir très vite !
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top