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    Canine
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    mx13
    mx13

    240 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2018
    Mauvais débuts pour ce qui est de Lanthimos avec Canine. On lui pardonne grâce à ses futurs bons films, mais ce film, vainqueur du prix Un certain regard se laisse voir difficilement et pour être clair, il est ennuyeux. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
    Enzo Gagliardi-Kubrick-Scorsese-Flora Nolan
    Enzo Gagliardi-Kubrick-Scorsese-Flora Nolan

    8 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Un film audacieux, qui vous colle à votre siège jusqu'au bout !! Un film coup de poing, lent mais brillamment rythmé. L'ambiance est très spéciale et glauque, avec une photographie clinique, beaucoup de hors champs, des scènes de sexe explicites et des acteurs brillants. Le scénario quant à lui est révoltant, si bien qu'on est pris dans cette histoire et cette ambiance qui met mal à l'aise et révolte, jusqu'à un final glaçant.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    119 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2017
    Voir Canine, c'est plonger dans une exploration des plus matérialistes de l'étrange. C'est aussi donner un antagoniste à Captain Fantastic. En soi, une interprétation fascinante des aspects les plus tordus de l'esprit humain appliqués à l'éducation. Il est dommage qu'autour de ce coeur délicieusement malsain de comportements déplacés se tisse une apologie démesurée du sexe sans contrepoids par la prise de conscience par les personnages que quelque chose ne tourne pas rond dans leur vie. Et puis, quand bien même les parents ont une vision bien à eux de ce qu'est l'éducation idéale, rien n'en vient justifier les débordements immodérés.
    Dawasta
    Dawasta

    64 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2016
    N'ayant pas adhéré à "The Lobster", j'ai voulu voir ce qu'il en était du reste du travail de Lanthimos... Ici on est dans la même dynamique, toujours dans l'absurde avec une mise scène plate. On suit une famille vraiment particulière, ayant de drôle de meurs et de drôles de jeux. Pendant tout le film on se demande "Pourquoi?". Certains passages sont ridicules, d'autres peuvent déranger, quand le glauque devient malsain. On y retrouve de la danse et du mal aux animaux. Il y a quand même de bonnes idées, comme spoiler: les avions dans le jardin
    spoiler: l'apprentissage détourné des mots
    mais ça ne nous sauve pas de l'ennui. Et notons également qu'il manque une fin à ce film. Moins pire que The Lobster... (Pas terrible)
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    51 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2016
    Le point de départ est intéressant : une famille vit dans une maison isolée à la campagne près d’un aéroport. La femme reste à la maison avec ses 3 adolescents (2 filles et un garçon) qui ne sortent pas. Le père dirige une usine et s’y rend en voiture. Il ramène régulièrement une femme vigile avec qui son fils copule. Lui-même a des relations sexuelles avec sa femme très mécaniques et ritualisées. Leurs enfants ne pourront quitter la maison que lorsqu’ une de leurs canines tombera ! Les adolescents pratiquent des activités physiques, visionnent des cassettes familiales faites par leur père au caméscope et apprennent de leurs parents des mots au sens détourné : zombie désignant une fleur jaune, foufoune désignant un plafonnier. Cette ambiance de folie, de secte, d’inceste rappelle « We are that we are » (2013) de Jim Mickle. Ce dernier film était traité à la façon d’un thriller alors que le film grec manque de rythme et abuse des plans fixes (la caméra bouge une seule fois pour accompagner la nage d’une des sœurs dans la piscine !) au cadrage souvent décalé. L’ennui gagne le spectateur d’autant que la fin se termine par un long plan fixe que les optimistes qualifieront de fin ouverte. Difficile de dire quel est le sujet du film : la famille, monstre social, aliénant et infantilisant ? Une allégorie sur un régime totalitaire où les citoyens sont infantilisés sous le prétexte de les protéger ? C’est plutôt un film d’intellectuel où la forme importe peu et où le scénario est resté brut. 
    Karim A.
    Karim A.

    44 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Un ovni grecque
    mais le scénario est incroyable
    les acteurs tiennent bien leur rôle
    et le père est excellent
    Le conditionnement c'est fou ce que ça peut donner en autarcie.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Ah, la famille. Toujours si présente pour nous surveiller, pour voir si tout ça va bien, et pour nous gronder si on fait des bêtises. Aujourd’hui, un cameraman est arrivé dans notre maison. Papa et maman nous ont prévenus qu’il resterait un bon mois à nous filmer dans notre vie quotidienne. J’aime mes parents, ils ont tout donné pour moi, j’aime ma soeur, qui est si prévenante, j’aime mon frère, qui est si intelligent, j’aime mon frère et ma soeur, qui sont tout pour moi. Je suis la fille aînée, je vais vous raconter une belle histoire, la même histoire que me contait mon père adoré lorsque, au coucher, je faisais des cauchemars atroces. « Canine » est superbe, « Canine » est aussi cru et intense qu’il est aussi juste dans sa réalisation folle. Ses plans fixes installent un sentiment de proximité et de froideur entre le spectateur et ces personnages aux attitudes si singulières. On regarde l’oeuvre d’un oeil fuyant, on ose à peine se faire un avis sur la vie familiale, burlesque et cruelle, projetée à l’écran. Notre machine à pensées est ciselée pour plus d’une heure, notre souffle, plaquée contre notre palais, ne pouvant même plus s’abreuver d’une once de salive pour faire redémarrer la machine, virulente, déchirante, grâce à cette atmosphère écrite aux cordeaux qui laisse pourtant entrevoir une certaine humanité. On peine à ne pas oublier à quel groupuscule on a affaire : juste une famille, avec trois enfants majeurs qui couchent ensemble avec le consentement muet des parents, qui les observent en train de danser en pensant au bonheur de procréer, d’éduquer et surtout de garder. Jour 1. Nous avons pu apprendre de nouveaux mots, aujourd’hui. Enregistrés sur des chattes, ces derniers doivent être appris par coeur pour qu’on ait la chance de recevoir la joie de ces êtres si chers que sont et que représentent nos parents. Christina est encore venue à la maison. Mon frère et elle se sont enfermés pour s’accrocher, je les ai vus à la travers la lunette de la porte. J’ai trouvé ça bien beau. Ma mère m’inquiète. Cela lui arrive de parler, toute seule, dans la grande chambre. Je ne l’ai pas encore signalé à papa, mais à ma soeur. Ce qui est aussi intriguant, avec « Canine », c’est le ton direct et assuré que prennent les interprètes pour dire leurs dialogues. On est saisis de par l’intensité qui déborde du cadre strict imposé par l’auteur, foudroyés par la pression alarmante délaissée par une grande partie des plans. Jour 2. Un avion est passé, et est tombé dans notre jardin. Il m’était destiné, purement et simplement. Mon frère ne l’entendait pas de cette embouchure. Alors j’ai frappé. UN, DEUX, TROIS coups. Il est tombé, mais était encore d’attaque, et à réussi à me piquer l’avion. Je l’ai suivi jusqu’à la cuisine, et j’ai coupé. En un seul coup, il était là, agenouillé dans sa mare rouge, appelant à l’aide comme la canaille qu’il est. Mère arrive. Elle me frappe directement à la figure pour me punir. Je me sens idiote de me faire frapper par elle. Je me dirige alors vers la salle de bains, je veux tenter quelque chose. Chose qu’on pourrait regretter de ce « Canine », même si celui-ci est diablement bien maîtrisé dans son contexte scénaristique, c’est le peu de symbolique qu’insuffle le réalisateur à son oeuvre. Cela donne un objet cinématographique plat car il est en manque constamment de détails qui pourraient offrir une aura savoureuse. Il y manque, aussi, des scènes fortes. Des scènes infligeant une pure secousse à notre mental, dingue et rigoureuse, quelque chose qui pourrait nous pousser à bout. Jour 3. Des poissons sont arrivés dans la piscine. Toute petite, je voyais papa les mettre pour que nous le forcions ensuite à aller les pêcher. Aujourd’hui, ce comportement m’exaspère. J’aime mon père comme j’aime ma famille. Mais j’ai la douloureuse impression qu’on me cache des choses. J’ai donc laissée ma canine dans le lavabo. La scène finale est géniale de simplicité et de savoir-faire à l’écriture. Lanthimos est réellement un réalisateur hors-pair, qui peut offrir un travail d’orfèvre, autant qu’improbable que futé et intelligent. Une oeuvre dont on ressort déboussolés, et en même temps contents. Contents d’avoir pu observé un film de cette sorte et de cette couture. Proche dru choc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    Malgré les quelques longueurs , 6 ans avant "The Lobster" Yorgos Lanthimos nous pond un film froid et cruelle (tel un BON film de Mickael Haneke ) qui peut être fascinant et frayant pour les uns ou mou et très chiant pour les autres. Enfin bref, un film qui ne laisse pas indifférant
    horasOscar
    horasOscar

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    Film exceptionnel. Excellents acteurs, écriture et réalisation top.
    Je l'ai vu en 2009 et des années après j'y repense. J'irai le revoir s'il ressort.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    135 abonnés 2 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2015
    Une ambiance malsaine dégouline de cet objet cinématographique.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2015
    "Canine" est le premier film d'origine grecque que je vois et heu... Ben c'est "Canine" quoi... Ce film a réussi à avoir une petite notoriété et heureusement car les films comme ça ne méritent pas de tomber dans l'oubli. Et bien pour mon cas, ça serait mentir de dire que je n'ai rien ressenti durant ces 1h30. Parce que le film brise tout les codes et chaque scène paraît irréelle... Et toute l'oeuvre nous transporte dans son délire jusqu'à la fin (qui est d'ailleurs assez impressionnante). Les acteurs font tous un boulot irréprochable, surtout le père, despotique et violent. Il en déroutera plus d'un, entre la violence gratuite, les dialogues totalement décalés et les scènes de sexe explicites... Attachez votre ceinture avant de le lancer..
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2015
    J'ai beau regarder à droite, à gauche, lire des critiques un peu dans toutes les directions, tourner et retourner Canine dans ma tête ; rien ne vient enrichir ce second film de Yorgos Lanthimos, cinéaste remarqué cette année à Cannes grâce à The Lobster. Si on se cantonne à y voir une fable psycho-ontologique sur le conditionnement, soit à lire exclusivement au premier degré dette histoire de contention de leurs enfants au domicile familial par de riches parents athéniens, Canine coule déjà par un manque d'approfondissement que je trouve absolument criant. D'emblée, le film pose comme une des bases de son parti pris la modification du sens de certains mots. A aucun moment cet élément, l'importance du langage dans la structuration d'une personnalité, ne sera développé plus avant, mis à part peut-être quand le premier contact des deux filles avec un nom propre voit leur apprentissage incomplet ou biaisé de la notion de personnalité. Mais tout ce que peut faire le film, c'est livrer un tableau de surface, profondément limité à un artifice d'imagination. Comment voulez-vous discuter en profondeur de thèmes certes vertigineux mais justement inaccessibles à un exercice de pensée par le support trop visuel et trop compendieux qu'est forcément le cinéma. Plus simplement, et comme nous le rappelle le changement de sens des mots avant tout opéré pour éviter toute référence qui laisserait les enfants se projeter vers l'au-dehors, Canine est une histoire de parents un peu trop protecteurs (oh non, presque pas !). C'est comme un film sur la famille que je préfère le voir, parce que c'est à ce niveau que certaines carences se trouvent compensées. Par exemple, le sort réservée à la mère, cantonnée à la maison elle-aussi alors qu'elle a forcément connu l'extérieur et qu'il doit lui manquer. De même, la quasi-absence de libido des deux filles, celle-ci étant provoquée par jeu et par hasard plus que par pulsion biologique, peut s'expliquer si elles servent elles-aussi à la critique d'une société dont le modèle patriarcal exerce une coercition sur l'extension naturelle d'une vie féminine. Mais à ce niveau là aussi, il y a des accrocs. Comment expliquer la victimisation fréquente du frère par son aînée si le modèle social dépeint fait du fils un père/maître en puissance. Sur quoi se rabattre, alors ? Canine serait-il un film sur le capitalisme (oui oui, j'ai vu certains le prétendre) ? Un film sur les précautions à prendre en cas d'attaque de chat ? Un film carte-postale sur l'attrait indéniable des villas grecques ? Il y a en fait un dernier niveau auquel, je crois, il n'est pas difficile de penser, celui d'un film sur l'être humain, sur son désir de puissance, sur la vampirisation au cœur des relations humaines. Un film philosophique intéressé par l'humain, pourtant, aurait-il par exemple, supprimé le désir sexuel chez les jeunes filles ? Aurait-il travesti cette vie (la vie dans son aspect élémentaire, insécable, ses composantes pulsionnelles et in-détachables) qu'il paraissait regarder se débattre sous la chape grotesque du contrôle exercé par les parents. Oui l'absurde a sa place, mais il doit être un vecteur, et respecter des règles dans lesquelles prendre des repères est possible. Mais à force de ne vouloir ressembler à rien de précis pour pouvoir se gonfler davantage, Canine a vraiment fini par ne ressembler à rien du tout, n'a jamais dépassé son simple stade d'idée(s). Des idées accolées qui ne se font jamais écho, et un film à l'avenant de sa mise en scène, bien plus hasardeuse que subtile avec ces plans décadrés qui distillent tout juste, là encore, cette impression de désincarnation. Tout ça pour dire que ce genre de projet arty me laisse à présent complètement froid, et que j'y préfère de loin un film à thèse qui sait creuser une idée et pas seulement enchaîner les plans dans une pose dissimulatrice pour cultiver le mystère en espérant laisser le sujet parler de lui-même. Si ma critique ne veut rien dire, rassurez-vous, Canine y est sans doute pour beaucoup. Je laisse 2, quand même, parce que le projet est original et j'espère en ce sens qu'il contribuera à maintenir en vie ce cinoche auteuriste qui se doit d'exister, bien qu'en proposant beaucoup plus.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 mars 2015
    Encore de ces films qui veulent créer du mystère, de l'étrangeté mais qui rapidement montrent leur limite, leur incapacité à dépasser une simple idée de base. Un film assez vain.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Ce film ne casse pas des briques, à cause de sa lenteur tout particulièrement. Si seulement les dialogues avaient pu être intéressant. J'aurai préféré que le film s'étale sur plusieurs années, pour voir particulièrement spoiler: l'enfance avec les questions que tous les enfants posent, l'adolescence avec la rébellion mais également plus tard quand les parents mourront
    . On reste figé sur une courte période où il n'y a rien de palpitant malheureusement. spoiler: Le réalisateur s'attarde sur la sexualité du fils mais jamais sur celui des filles
    . Il n'intéresse personne où il s'agit du machisme ? déçu donc car il y avait énormément de possibilité.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2014
    Dès son ouverture, où l’on voit des parents abuser leurs enfants quant à la signification même de mots de la vie courante, on comprend dans quel jeu pervers nous entraine Yorgos Lanthimos à l’occasion de son premier film. Mais le sentiment d’assister impuissant à une expérience humaine terriblement malsaine ne fera qu’en s’amplifiant alors que les situations vont nous faire découvrir sous quel carcan totalitaire ont grandi ces trois enfants qui, bien que devenu grands, ne connaissent du monde que l’autorité de leurs parents dont les motivations profondes ne sont pas clairement définies. De ce postulat capillo-tracté, c’est irrévocablement vers une allégorie alarmante de l’influence que peut avoir un pouvoir unique et omniscient dans un espace coupé du reste du monde que tendent les codes stricts qui se sont mis en place dans cette maison. La photographie très froide et le minimalisme des décors appuient l’aspect clinique de ce terrible jeu de dupes et l’observation des déviances psychologique qu’il entraine. Sur la forme, le parti pris du réalisateur est casse-gueule, car si le rythme du montage sera jugé comme assommant par beaucoup de spectateurs, il aide à jongler habilement entre les passages où, selon l’état d’esprit des personnages, les cadrages devront illustrer un ordre strictement préétablis ou un chaos sous-jacent.
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