Tout le cinéma de brillante mendoza est dans la mise en scène...Ici, elle nous plonge dans une nuit d'horreur et réussit à installer un climat, un sentiment d'étouffement....On a qu'une envie prendre un grand bol d'air. Une ambiance rare et un malaise palpable. Il arrive à captiver les bruits et les sons de la ville avec une superbe maestria. On ressort de la salle avec un sale gout de la bouche mais quelle maîtrise...
Ce film est vraiment inintéressant... Il y a plus dans le résumé que dans le film... Des scènes gores qui n'apportent rien, à part l'interdiction au moins de 16 ans, je pense, qui pourrait faire penser à un thriller à un peu musclé... Je le déconseille vivement...
Je n'ai surement pas les compétences cinématographiques du jury du dernier festival de Cannes qui a attribué le prix de la mise en scène à Kinatay. Pour moi c'est 0 étoile. Le pauvre Coco Martin a l'air terrorisé pendant tout le film et on se demande si c'est parcequ'il est dans son personnage ou si c'est parcequ'il a accepté de jouer le rôle principal de ce film. Comme j'étais coincé au milieu d'une rangée et je n'ai pu quitter la salle comme d'autres spectateurs, et j'ai du subir Kinatay jusqu'au bout. Si vous êtes amateur d'images granuleuses, tremblantes et pas éclairées, de découpage de cadavre à la machette peut-être y trouverez vous votre compte. Pour moi les vraies belles mises en scène de Cannes restent le ruban blanc et les herbes folles
Cette année les prix labellisés Canne ont tous l’air de provenir d’une loterie comme le figure ce prix escompté de la mise en scène.
Dès les premières minutes, on remarque que la caméra tremble, pourquoi ? Pour suivre la mode ? Peut être, ce qui est sûr c’est que c’est raté. Cela n’apporte rien au film, ça lui enlève même l’immersion qu’une image plus calme aurait pu apporter.
Pour revenir au film, à Kinatay, c’est un jeune homme qui étudie pour être policier dit comme ça cela aurait pu être intéressant, on aurait pu avoir le droit à une sorte d’infernal affairs du pauvre. Non car le film veut dépasser les codes, veut proposer quelque chose de neuf. Il va donc amener ce jeune dans une sombre voiture où il va découvrir la vraie violence, une prostitué se fait enlever et violenté. Choqué, il ne bouge pas. Pendant une dizaine de minutes, la caméra nous montre son visage terrifié. Je regarde ma montre puis je m’en vais. Je sors de la salle puis je me suis demandé pourquoi le personnage n’est pas sorti ? Pour sortir des sentiers battus et escompté un prix de la mise en scène, il n’y a pas d’autres explications plausibles me suis-je dis en sortant de cette salle. Sauf si cela avait un sens métaphorique au 12ème degré mais j’en doute. Il n’y a rien dans ce film, le scénario et les dialogues sont vides de sens. Au bout de vingt minutes, on est complètement largué et la seule chose que nous transmet le réalisateur c’est l’ennui, un terrible ennui qui a fait fuir quelques spectateurs d’une salle à moitié vide. J’invite donc les autres potentiels spectateurs à fuir le film ou alors préparer un oreiller...
Ce film est bien entendu assez réussit. Les acteurs tout comme la structure tiennent bien en place. En revanche, il est dur d'apprécier tel spectacle. Retranscrire un fait divers à l'écran d'accord, mais vite plombant. Bien sur, il est important de parler de ces faits, de les médiatiser, mais je crois que le genre documentaire serait plus approprié. Coté technique, je soupçonne le réalisateur d'avoir utilisé le temps réel comme une excuse pour durer dans le temps (le plan séquence aurait dans ce cas été bien plus approprié.).