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Dans la lignée des soulèvements populaires post fausses-élections, "Les Chats persans" ou "Rock the mollah" (cf Les inrocks n°733)
nous fait descendre aux fonds des caves de Téhéran, ou une jeunesse vit en musique sa révolution.
Film urgent tourné en dix-sept jours, la nécessité de faire et de dire est présente dans chacun des personnages. Comme si la jeunesse iranienne tenter de repousser les murs de l'intérieur.
Dans cet esprit, le film règne de manière inédite. Néanmoins, la dramatisation supplémentaire de la fin, bien que touchante, pèse de sa fabrication trop marquée.
Si cen n'est également quelques plans mal réalisés de la capitale, on comprend que ce n'est pas rien que d'avoir vingt ans en Iran.
nous fait descendre aux fonds des caves de Téhéran, ou une jeunesse vit en musique sa révolution.
Film urgent tourné en dix-sept jours, la nécessité de faire et de dire est présente dans chacun des personnages. Comme si la jeunesse iranienne tenter de repousser les murs de l'intérieur.
Dans cet esprit, le film règne de manière inédite. Néanmoins, la dramatisation supplémentaire de la fin, bien que touchante, pèse de sa fabrication trop marquée.
Si cen n'est également quelques plans mal réalisés de la capitale, on comprend que ce n'est pas rien que d'avoir vingt ans en Iran.
Un film édifiant sur un pays sans aucune liberté: l'Iran. Une carte postal bien triste et misérable de l'Iran par ce film sans doute interdit là-bas. Un film dramatique, touchant, un peu étrange (Prix de un certain regard au festival de Cannes). Le film est certes jonché de certains petits problèmes d'un point de vu artistique mais son point de vue entre film et documentaire est incroyable. Un film différent mais unique qui gagne en intensité par les rêves des deux musiciens. On a bien peur de l'Iran et de son pouvoir politique exarcerbé. Ce film est plus puissant que tous les discours sur le pays. Un film énorme en quelque sorte. A rajouter une musique Indie rock envoûtante et grandiose. Le groupe "Take It Easy Hospital" et c'est deux memebres qui sont aussi les acteurs principaux du film avec leur véritable nom aura de l'avenir avec une musique forte et engagée et brillament interprêté. Tirée d'une histoire vrai, la leur, le film est consternant ! A voir pour au moins ce faire une idée et vous réconcilier avec le Rap (mais que iranien !).
aldanjah
Un film sur la liberté d'expression et la lutte contre la répression. Interdit en Iran, ce film a réussi à traverser les frontières les plus difficiles de ce pays, pour secouer nos consciences. il fait appel à ce que l'homme a de plus précieux : sa soif d'expression. La musique est le dernier rempart d'un Etat qui muselle les individus. Underground et septième art, le film dévoile des expressions musicales percutantes et volontaires... les musiciens osent, vivent et se risquent à tout, pour aller jusqu'au bout ... "les chats persans" est un hymne à la vie, au courage, à la volonté et à la beauté de l'art.
Un film qui a eu un gros succès d’estime, sûrement car il expose de très bons sentiments. Un groupe de jeunes s’obstine à vouloir faire de la musique moderne (rap, rock) en Iran, et, comme on peut le deviner, par la faute d’un régime totalitaire, c’est très compliqué (et c’est un euphémisme !) Malheureusement, on ne décolle guère de cette donnée de départ et le récit devient vie monotone, malgré - paradoxe - une mise en scène nerveuse et efficace. Mais c’est bien la seule qualité de ce film, finalement un peu décevant et qui montre que les bonnes intentions ne suffisent pas toujours…
film iranien tout à fait passionnant sur la musique underground à Téhéran les difficultés à survivre à former un groupe organiser un concert ou trouver des visas pour participer à un concert à Londres .Belle bande son et photos magnifiques . Edifiant sur la situation iranienne .
Un film pour la liberté, et pour la musique. C'est de l'underground, fait dans des conditions difficiles, et ça se ressent. D'accord, le scénario est un peu juste et aurait pu plus montrer en quoi consiste la censure. Peut-être n'était-ce pas possibles pour moults raisons, toujours est-il que même si le résultat final ressemble un peu à une succession de clips, il permet à des groupes talentueux de s'exprimer, et c'est tant mieux !
Les gens de retour d’Iran disaient que la fuite en avant actuelle du régime s’expliquait en grande partie par le décrochage de la jeunesse. En montrant l’Iran sous l’angle des groupes underground qui cherchent à exister dans la clandestinité, Bahman Ghobadi en dit alors plus que des kilomètres de commentaires sur la guerre des consciences qui se joue au proche et moyen orient. C’est avec un regard quasi journalistique qu’est retracée l’histoire tragique d’un groupe rock de Téhéran qui veut se monter pour une tournée à l’étranger, et, suprême intelligence, sans se perdre dans une mise en scène de la dictature : nous sommes au cœur de la dictature. On se fascine à découvrir une jeunesse presque lambda, internationale, qui porte le foulard dans les soirées interdites et vit la censure comme une fatalité, et ses chansons secouent doublement à parler de désespérance, de vie qui se rêve. Le désir d’occident est si fort chez ces garçons et ces filles qu'on aurait bêtement envie de les mettre en garde – "Attention les amis, ne vous faites pas d’illusion, c’est d’abord chez vous qu’il faut inventer ! ". Vraiment un film bienvenu, plein de paradoxes comme l’est la réalité, qui laisse aussi sur la question de tout ce qui se crée aujourd’hui dans l’ombre des turbans.
J’ai vraiment aimé l’histoire de ce film, très prenante. On y découvre un monde que je ne connaissais pas du tout, une bande son très intéressante aux styles musicaux très différents (du rap au métal en passant par la musique traditionnelle). Un point par contre m’a surpris : le fait qu’on ait souvent l’impression de regarder des « clips » musicaux qui passent à la télé sur les chaines musicales, sur la moitié du film. Finalement ce procédé permet de nous montrer des images typiques de Téhéran, mais n’était pas indispensable selon moi. Cela dit, je me suis pris d’affection pour les personnages, et je pense que ce film vaut le coup d’être vu. La fin déçoit par contre un peu, mais elle était obligatoire pour bien que l’on comprenne la gravité de la situation.
Génial. Un film qui donne foi en le peuple iranien! C'est à la fois drôle, émouvant subversif...
Un grand film!
Un grand film!
Petit bijoux engagé, plein de bonnes idées et une super bande son !
🎬 RENGER 📼
Bahman Ghobadi dénonce les manoeuvres totalitaires de son pays qui refuse de laisser les jeunes vivre librement. A travers ce film, on suit le parcourt de ces jeunes musiciens qui espèrent monter un groupe de musique underground.
Mais les autorités Iraniennes sont d'un autre avis. Tel un docu-fictionnel, Les Chats persans (2009) délivre de très beaux moments, entachés hélas par une triste réalité, la sévérité du gouvernement.
Mais les autorités Iraniennes sont d'un autre avis. Tel un docu-fictionnel, Les Chats persans (2009) délivre de très beaux moments, entachés hélas par une triste réalité, la sévérité du gouvernement.
Le concept semblait devoir marcher : deux ados post-pubères qui cherchent à monter un groupe à Téhéran, alors que cela est interdit. Même si ce scénario n'avait rien de complètement originale (bon ce n'est pas forcément l'originalité qui fait un bon film), ça avait le mérite de tenir la route. Sauf que, les chats persans ce n'est pas ça du tout. Le scénario est vite envoyé à la fosse sceptique pour simuler une sorte de faux road movie des musiciens de la ville. Concept qui perd justement de son intérêt dans le fait que le film est finalement assez démuni d'histoire, et qu'il se présente juste comme un petit "faire-valoir" aux différents groupes de la ville... Et puis on aurait pensé plus d'interdiction, plus de contraintes, pas seulement deux ados contraints de jouer dans une sorte de pseudo garage et tout autant contraints d'attendre que le voisin s'en aille pour jouer.
Enfin c'est un constat très léger, quoi qu'on puisse louer la qualité musicale de certains groupes et l'éclectisme que propose l'oeuvre... Et encore...
Enfin c'est un constat très léger, quoi qu'on puisse louer la qualité musicale de certains groupes et l'éclectisme que propose l'oeuvre... Et encore...
Que dire de plus...:
"L'Iran underground, celui des groupes de rock, des soirées privées, des faux passeports. Les chats persans de Bahman Ghobadi, cinéaste systématiquement visé par la censure de son pays, est une plongée en apnée dans la république des mollahs, au sein d'une jeunesse étouffée sous le carcan des interdits et qui survit, en se nourrissant d'illusions et de musique. Avec ses images volées, le film de Ghobadi a toutes les vertus d'un documentaire, édifiant, sur un régime liberticide. Le scénario relie parfois maladroitement les scènes entre elles mais qu'importe la construction, il y a une telle rage dans ce film à montrer la vie d'iraniens prêts à risquer la prison, voire davantage, pour assouvir leur passion de la musique. Le film ne sera pas vu "officiellement" en Iran, mais il circulera sous le manteau, à grande échelle, comme un symbole d'une opposition qu'une dictature, aussi dure soit-elle, ne peut museler. Tant que les chats continueront à miauler, il y aura des raisons d'y croire du côté de Téhéran."
"L'Iran underground, celui des groupes de rock, des soirées privées, des faux passeports. Les chats persans de Bahman Ghobadi, cinéaste systématiquement visé par la censure de son pays, est une plongée en apnée dans la république des mollahs, au sein d'une jeunesse étouffée sous le carcan des interdits et qui survit, en se nourrissant d'illusions et de musique. Avec ses images volées, le film de Ghobadi a toutes les vertus d'un documentaire, édifiant, sur un régime liberticide. Le scénario relie parfois maladroitement les scènes entre elles mais qu'importe la construction, il y a une telle rage dans ce film à montrer la vie d'iraniens prêts à risquer la prison, voire davantage, pour assouvir leur passion de la musique. Le film ne sera pas vu "officiellement" en Iran, mais il circulera sous le manteau, à grande échelle, comme un symbole d'une opposition qu'une dictature, aussi dure soit-elle, ne peut museler. Tant que les chats continueront à miauler, il y aura des raisons d'y croire du côté de Téhéran."
Magnifique film. Au début, on se demande un peu si l'on va rentrer dedans, si ce n'est pas un peu trop documentaire... Mais non, il a su mélanger excellement bien le mélange film/documentaire. On rentre dans le film et pour en ressortir c'est plus dur tellement il est beau. On a pu voir toutes les difficultés du pays, se demander comment c'était possible qu'à notre époque on puisse vivre dans un pays où il y avait aussi peu de libertés; même si on le sait, on nous le dit... Dans ce film, au moins, beaucoup de choses sont dites mais de façon indirecte et c'est ça qu'on aime, c'est ça qui nous permet de prendre conscience de la chance qu'on a... Je recommande ce film à tout le monde, vraiment.
Les chats persans, c'est une belle fable musicale, vrai et qui réussit à vous faire croire que les protagonistes sont vos cousins.
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