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PhilippeToile
48 abonnés
740 critiques
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2,5
Publiée le 28 décembre 2009
Si l'intention très louable de dénoncer l'oppression culturelle qui s'exerce en Iran ne peut qu'emporter l'adhésion, le message politique n'apporte hélas rien que nous ne sachions déjà. L'odyssée de ce groupe de jeunes musiciens, la clandestinité de leurs répétitions et leur quête vaine d'un visa magique pour fuir à l'étranger, est tour à tour pathétique, drôle et émouvant. Le scénario laisse une large place à un voyage musical ou se côtoient musiques traditionnelles, rap local et rock occidental. La qualité de la musique n'est pas toujours au rendez-vous.
Film choc, une vitrine impériale sur la musique underground iranienne, un message d'espoir et de courage. La musique comme un combat quotidien, un moyen puissant et universel pour exhaler sa soif de Liberté. La musique comme une bulle d'air dans une société étriquée, calfeutrée et étouffée par l'oppression. Certes la trame scénaristique tiendrait sur un ticket de métro... mais je crois qu'il faut bien garder en tête que le but du film n'est pas de raconter une histoire. Clairement l'objectif de ce film captivant, c'est bien celui de décrire la réalité de cette société, celui de montrer le quotidien d'un peuple appauvri et opprimé (questions de la censure tant sur la musique que le cinéma; les enfants qui bossent et dorment dans les détritus; etc...). Mais dans tout ça, des jeunes décident de mener leur combat, armés de balles musicales et animés par l'envie de s'évader tout en partageant leurs souffrances ! Le cinéma dans toute sa splendeur...
Une semi-déception. Le film est assez passionnant dans sa dimension culturelle, car il nous montre bien tous les différents mouvements musicaux en Iran ça aurait pu être un reportage intéressant. Malheureusement, le film se transforme souvent en clip vidéo sur les différents extraits musicaux. Quand au côté dramatique, c'est zéro suspense. La révélation du film c'est hamed Behdad, formidable acteur, au sommet dans sa confrontation avec un policier. On aurait souhaité un peu plus de profondeur entre tous les protagonistes de cette histoire, qui devient d'ailleurs un peu plus fouillée dans son dernier quart-d'heure... A voir donc pour son côté documentaire plus que cinématographique.
Une BO superbe. De bons moments. Filmé comme un documentaire. Mais un peu décevant au final même si la vision de cet Iran jeune et moderne, au prix de l'héroïsme, est en soi très intéreressante.
"Les chats persans" est un hymne à la liberté ! entre film et documentaire, c'est filmé a 100 a l'heure ... un film sur l'oppression, sur l'espoir, sur les rêves ! la musique est bien entendu omniprésente dans ce film... un film percutant, à voir
Vu en avant première hier soir, et heureusement car si j'avais attendu sa date de sorte (le 23 décembre) je pense bien que là ou je serais à cette date, jamais je n'aurais la chance et l'immense plaisir de voir ce film, que j'ai déjà eu tant envie de voir lors de sa projection au festival de Cannes. Un des meilleurs films de l'année ! Alors déjà situons nous. Nous sommes à Téhéran, ville de tous les interdits. La musique est proscrite, sauf autorisation de l'état, et vous devinez bien entendu que pour avoir cette autorisation, il ne faut ni provoquer L'islam, ni l'état, ni rien du tout en fait... Le mieux est de ne pas en faire. Le réalisateur Bahman Ghobadi décide après avoir rencontré Negar Shaghagi, et Ashkan Koshanejad qui sortent tout juste de prison, de filmer leur expérience. Ils veulent fonder un groupe de musique, afin de sortie de l'Iran et chanter en Europe. Mais sans papier cela s’avérera très difficile. Là ou cela se complique encore un peu, c'est que ces deux jeunes gens n'ont aucune autorisation, et le réalisateur n'a droit qu’a trois jours pour filmer. Au final ils vont faire un film entre sous sols insonorisés et toit de Téhéran en 17 jours ! 17 jours pour faire un film de près de deux heures ! Dans de telles conditions c'est un exploit. Au final ce film est une déclaration d'amour à la musique en générale ainsi qu'au cinéma. Un film coup de point qui dénonce. Justement récompensé lors du dernier festival de Cannes, ce film n'est pas un chef d'œuvre au sens propre, mais il est magnifique. C’est un cri du cœur. L'image n'est absolument pas stable, parfois flou. Tout ceci est tourné caméra à l'épaule. Un film underground tout comme l'ai cette musique. C'est se qu’a voulut Bahman il l'a réussit ! Chapeau. Il aura légèrement « retouché » l’histoire mais c'est pour que le spectateur cerne au mieux les situations qui peuvent avoir lieu dans cette ville. Pour lire la suite http://photo-cineaste.over-blog.com
Un film pour la liberté, et pour la musique. C'est de l'underground, fait dans des conditions difficiles, et ça se ressent. D'accord, le scénario est un peu juste et aurait pu plus montrer en quoi consiste la censure. Peut-être n'était-ce pas possibles pour moults raisons, toujours est-il que même si le résultat final ressemble un peu à une succession de clips, il permet à des groupes talentueux de s'exprimer, et c'est tant mieux !
Un film qui nous plonge au cœur de l'Iran, de ses interdits, de ses dérives mais aussi de ses combats pour la liberté. Sur une bande son vraiment superbe et assez variée, allant du rap au rock en passant même par le métal. Le dénouement est peut être inattendu mais il reste poignant. De belles vues iraniennes, de modes de vie, de situations ajoutent une touche esthétique à cette merveille. Bravo à tous les acteurs qui sont aussi de vrais amoureux et gardiens de la musique et de la liberté.
L'Iran underground, celui des groupes de rock, des soirées privées, des faux passeports. Les chats persans de Bahman Ghobadi, cinéaste systématiquement visé par la censure de son pays, est une plongée en apnée dans la république des mollahs, au sein d'une jeunesse étouffée sous le carcan des interdits et qui survit, en se nourrissant d'illusions et de musique. Avec ses images volées, le film de Ghobadi a toutes les vertus d'un documentaire, édifiant, sur un régime liberticide. Le scénario relie parfois maladroitement les scènes entre elles mais qu'importe la construction, il y a une telle rage dans ce film à montrer la vie d'iraniens prêts à risquer la prison, voire davantage, pour assouvir leur passion de la musique. Le film ne sera pas vu "officiellement" en Iran, mais il circulera sous le manteau, à grande échelle, comme un symbole d'une opposition qu'une dictature, aussi dure soit-elle, ne peut museler. Tant que les chats continueront à miauler, il y aura des raisons d'y croire du côté de Téhéran.
Dans l’Iran actuel, 2 jeunes musiciens tout juste sortis de prison essaient de remonter un groupe pour une tournée internationale. Ils jouent dans la clandestinité et sont à la recherche de passeport et d’argent pour mener à bien leur projet. On suit ces jeunes dans l’oppression de l’Iran actuel à la recherche de papier, d’argent et de musiciens. Ce film décrit bien la dictature religieuse musulmane, mais aussi la résistance de la populatin : - le voile est obligatoire obligatoire, les femmes laissent tout de même dépasser les cheveux ; - les fêtes interdites par la loi, les jeunes se réunissent dans des boites très modernes, clandestines localisées dans des caves ; - le rock est interdit, les groupes jouent dans des pièces insonorisées, à la campagne ou sur les toits des immeubles,…. Malgré les interdits, la vie continue et les jeunes essaient de vivre comme dans les pays libres A part çà, ce film tourné par et avec des expatriés Iraniens en toute clandestinité en 17 jours est un exploit ; mais est peu passionnant. Le scénario est léger ; et le film se résume à une sorte de vidéo clip géant démontrant la réalité d’une vie culturelle dans ce pays malgré une dictature féroce. On trouve le temps long… c’est peu interressant au final. Cahier du Cinéma : « Ghodabi ne fait qu’accumuler sur une trame maigre une série de vues de Téhéran qui font ressembler son film à un clip ringard et fauché ». Pour une fois, je suis en accord avec ce magazine.
J'ai beaucoup aimé ce film. bien sûr, j'ai été un peu désarçonné au début. Je n'étais pas complètement sûr qu'il s'agissait d'une fiction, on pourrait croire les 5 premières minutes qu'il s'agitd'un doc: image brute, caméra mobile, floutés. Bien sûr, c'est un peu brouillon, on a parfois l'impression de voir une longue bande annonce. c'est parfois approximatif, les cadrages sont bancals mais d'un autre coté cela donne une énergie folle. et sinon c'est drôle, la bo est excellente, c'est parfois kitsch, souvent touchant et cela donne une autre vision de l'iran. cela m'a fait penser aussi au film de Fatih Akin, réalisateur de "crossing the bridge". c'est tout aussi réussi! Bref, un bon moment, parfois jouissif, parfois un peu bordélique mais en tout cas plein d'humanité!
Assez bon film, bonne musique, original. Séquence de plan trop rapide et des fois il y a un long rythme, enfin, un film pour tous les amateurs de musique.
Un très beau métrage qui revient sur le cas iranien et la stupidité de ses dirigeants. Les acteurs sont bons et le réalisateur a eu l'intelligence d'esprit de ne pas en faire des tonnes et de simplifier son film en un vulgaire pointage du doigt des inégalités persistantes dans ce pays. La BO que j'attendais au tournant ne m'a pas déçu tant ses frontières sont larges et nous fait découvrir tous les styles musicaux iraniens. De très bonnes mélodies en perspective. Pour ma part, je ne regrette qu'une seule chose, des effets de lumières un peu too-much et des coupes au noir instantanée qui agacent à la longue.
Une très belle surprise du réalisateur Balman Ghobadi et ce, à la fois sur le fond et sur la forme. En effet il se situe historiquement juste avant les évènements du printemps 2009 et permet de bien comprendre l’état d’esprit de la jeunesse iranienne. Cette jeunesse férue de culture contemporaine, qui a intégré et assimile bien la culture occidentale, veut la greffer sur ses propres racines orientales. Il n’y a pas de rejet de leur propre culture, mais une vraie intégration, assimilation. Mais les mollahs sont là et veillent, ils ne veulent pas de l’affirmation de cette l’expression,de cet art « dégénéré ». C’est un vrai parcours du combattant pour ces jeunes créateurs et le film décrit magnifiquement, mais avec beaucoup d’humour et de dérision, cette épopée que vivent ces groupes Pop balbutiants. Le lieux les plus saugrenus deviennent salles de concert : étable fermière, toit d’immeuble en construction, caves insalubres. Tout le monde garde cependant la bonne humeur, car la recherche même de cette expression musicale est une forme avancée de liberté. Tous ces jeunes sont déjà libres « dans leur tête », La tentative d’asservissement du pouvoir est vouée à l’échec à long terme. Le ver est bien le fruit et un jour ou l’autre la démocratie éclatera en Iran. Et puis ensuite la forme est superbe, très stylisée, très moderne, On est un peu dans une sorte de clip poétique géant (dans le bons sens du terme, comme l’ont été certains grands « clips ») parfois avec une image floue, parfois plus colorée, Un grand soin apporté à l’éclairage et à la lumière, et ce pour un film réalisé en 17 jours. Techniquement bien supérieur à beaucoup de films plus élaborés. Un montage dynamique, nous tient en haleine, presque comme un suspens policer. Et bien sûr une bande son exceptionnelle, par la variété et la qualité des artistes: le CD est un "must have" . La confirmation que Ghobadi est vraiment un très grand réalisateur.