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Un visiteur
0,5
Publiée le 17 septembre 2010
la transposition de brokeback mountain dans le milieu orthodoxe de jerusalem. les bouchers remplacent les cow-boys; comme dans l'original, chaque plan, arrière plan (repas, musique, décors, météo ...)etc... est déprimant.... une transposition de "maurice" aurait sans doute offert un meilleur résultat.....
Un tres grand film tout en delicatesse et pudeur et qui ne traite jamais de haut ni son sujet ni ses personnages.Les 2 acteurs principaux sont parfaits et la mise en scene tout en discretion maitriséé.A voir!
L'amour en péché. Le film de Tabakman dépeint l'amour empêché par une communauté toute puissante qui décide du sort des êtres et de leurs sentiments. Loin de ramener l’homosexualité à l’amour du même, nous avons sous nos yeux l’attirance aussi improbable que puissante de deux hommes aux destins que rien de semblait pouvoir rapprocher. L’un a fondé une famille, et l’autre, l’éternel rejeté est coupable de révéler chez l’autre des passions insoupçonnées. Ezri veut étudier et nourrit un goût pour le dessin qui révèle par le trait les visages de ceux qu’il aime. L’amour de Aaron pour Ezri est mis en parallèle avec une autre histoire impossible entre un homme et une femme prénommée Sarah. Ils devront se conformer aux choix de la communauté et Sarah se pliera au dictat d’un mariage arrangé. L’homosexualité passe au second plan par rapport au thème des amours contrariées. Il y a un autre personnage "atmosphérique" dans le film, c’est la présence de l’eau. Le film commence par un écran noir mais on entend le bruit d’une pluie dense sous laquelle on retrouve Aaron devant la porte de la boucherie de son père qui vient de mourir. La première scène qui montre le rapprochement de Aaron et Ezri se situe dans un plan d’eau en dehors de Jérusalem. Dans cette immersion partagée, les deux hommes renaissent. L’un surmonte sa tristesse d'avoir été abandonné par son amant et l’autre découvre l’attirance pour un autre homme comme source de vie nouvelle. Plus tard dans une ruelle aussi étroite que l’intolérance, Ezri molesté se retrouve sous les jets d’une conduite d’eau qui vient d’éclater. Aaron partage avec lui cette douche froide alors que tous se détournent de lui. Quand Ezri doit à nouveau fuir les préjugés et quitter le quartier, Aaron retourne la nuit dans cette eau où il lui a été révélé l’amour pour un homme. Cette fois-ci, cette eau noire engloutira sa peine et sa honte.
Un film magnifique et très efficace. La mise en scène, le scénario la bande son sont simples mais terriblement efficaces pour traduire ce milieu étouffant et les contraintes qui pèsent sur cette passion amoureuse. Deux acteurs maginfiques chacun dans leur style. En conclusion, ce film est très fort et marque fortement les spectateurs.
Caméra subtile,tendre et néanmoins percutante sur les dégâts des religions - car elles se ressemblent toutes - mais le film va bien au delà de l'homosexualité et de la religion. Les acteurs sont d'une retenue touchante, les scènes d'amour d'une tendresse désespérée. L'humain se bat avec ses désirs, ses peurs et les conventions. Universel et bouleversant. La fin symbolique font de ce film le petit joyau de la rentrée.
Il a échappé de justesse aux 4 étoiles en raison de quelques longueurs. Un film magnifique, tout en subtilité, avec un regard pas du tout manichéen sur une question pourtant pas évidente : l'homosexualité dans un environnement religieux ultra-orthodoxe. J'ai trouvé le personnage joué par Zohar Strauss extraordinaire, tout en retenue, essayant de concilier l'inconciliable, et la sortie est tout aussi poétique et ouverte. Bravo, un film rare.
Ce film courageux, à la musique obsédante est un vrai bijou qu'il faut absolument découvrir. Les acteurs sont parfaits, l'immersion dans le monde des juifs ultra-orthodoxes à Jérusalem est une réussite : on suffoque. Jamais rébarbatif ou ennuyeux, on assiste, envouté, au rapprochement impossible de deux corps. C'est simple et beau.
Un traitement subtil de la question de la transgression dans une communauté fondamentaliste.
Je trouve très intéressante la manière dont le groupe gère la "déviance" d'un de ses membres. Le but est avant tout de le ramener dans le "droit chemin", sans jugement définitif même si l'interdit est posé de façon non négociable.
Selon Aaron, il faut aimer souffrir pour s'imposer un tel mode de vie. L'irruption du désir dans sa vie devient forcement problématique.
Un film d'apparence bien glauque car les lieux de tournages sont répétitif, mais l'important est de faire ressortir la puissance de l'émotion.
Chaque scène décode un moment unique dans la vie de ses deux garçons. Avec la musique qui est toujours placé au bon moment. Un film très émotif, avec des remises en questions sur la vie. Il est demontré qu'il n est vraiment pas important de mettre des choses ou acte dans des cases.
Ce sont juste des sentiments qui parlent et c’est ca qui est beau !!!
C'est un ami qui m'a emmené voir ce film, sans que je n'en sache quoi que ce soit avant. J'ai donc vu ce film, vierge de toute influence ou opinion. Je me suis ennuyé au possible. Des films sur la difficulté ou l'impossibilité de vivre son homosexualité, on en a vu tellement, et je n'ai rien contre un film qui traite encore de ce sujet, mais qu'au moins il sorte de l'ordinaire... Ici, on a toutes les caractéristiques bateau de ce genre de film : un jeune homme, homme marié, la religion, l'impossibilité de vivre leur amour, et la séparation forcée. OK... et après ? Moi je n'ai rien ressenti du tout, pourtant ce genre de sujet me touche d'ordinaire. Il ne se passe rien, et on sait déjà comment ça va se finir. Le seul plaisir que j'ai eu est celui des yeux. Les images sont belles, mais enfin ça ne fait pas un film !
j'ai eu envie de voir ce film dès les premières images qui filtraient des mois à l'avance. je suis allé le voir sans appréhension et j'en suis revenu content d'avoir effectué la démarche. dans un premier temps, côté technique (prise de vue, zoom...) le film est assez différent des grosses productions américaines mais se rapproche des technique de tournage du cinéma français. elles mettent l'accent sur les émotions des personnages, des éléments les entourant déterminant cette émotion... cela peut être troublant mais c'est un choix. enfin en ce qui concerne la trame, le film aborde de manière pertinente et fortement troublante l'homosexualité en terre hostile. originale il apporte une note différente à cette thématique sensible dans la manière dont il montre le sujet. À VOIR!!!