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    Tu n'aimeras point
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    88 critiques spectateurs

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    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2009
    La ronde des petits chapeaux noirs dans la pénombre... Brrrrrr, des Juifs orthodoxes, une bande de coincés... Voilà qu'il pleut, un portail est enfin ouvert à coups de cailloux sur une boucherie d'où toute la viande sera jetée... En plus du soin apporté à l'image pourtant assez sinistre, on entend cette onde musicale s'insinuer telle le serpent rasant les murs. Délicieux et vaguement inquiétant... "Recherche employé"... Voici nos deux hommes, le jeune et l'ancien, bougons, pas vraiment le coup de foudre... Ces extrémistes sont aussi fêtards à leurs heures, ils trinquent, apprécient les soirées douillettes en famille ou aux cérémonies religieuses, quelle pipelette que ce vieil orateur qui philosophe, il fait diversion avec cette jeune femme qui fricote où elle ne doit pas, l'occasion d'une visite collective rappelant à l'ordre... On raconte que le nouvel apprenti boucher sèmerait lle désordre partout où il passe... En fait d'homosexualité, elle se perçoit sans flagrant délit véritable. La menace par affiches placardées à mots couverts, puis intrusion d'éléments fougueux dans le magasin, conflit entre la jeune frange violente contre le patriarche, tous orthodoxes pourtant... Interdiction de plaisir "impur", amants en apesanteur reprenez-vous ou circulez... Ce sage boucher qui avoue à son supérieur spirituel "être un mort redevenu vivant" bouleverse comme l'enfant qu'on baptise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 août 2019
    Dans le genre du petit drame gay indépendant, ce film ne présente aucune originalité. Il est même un peu froid, avec ses décors tristes (boucherie et synagogue principalement) et sa lumière blafarde. Pourtant, il est un bon exemple de l’émotion que peut susciter ce genre d’histoire très balisée quand elle est bien exécutée. En l’occurrence, le scénario, d’une sobriété absolue, est servi par une jolie réalisation et, surtout, par le charisme des deux comédiens, dont l’alchimie fonctionne très bien. Ce qui fait la réussite (modeste) du film, c’est aussi peut-être l’ampleur de l’obstacle auquel font face les personnages, à savoir la société juive orthodoxe de Jerusalem dans son entier. L’absence de pathos dans le traitement de leur idylle achève de faire de Tu n’aimeras point un bon film, ni plus ni moins.
    Gwen R
    Gwen R

    47 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2009
    Le film est réussi, il retranscrit bien la pression sociale et la dissimulation des sentiments grâce aux deux acteurs formidables.Mais en epousant son message, le film reste sec , sans envolée ni sentimentalisme. Un manque de saveur qui sied au sceario mais me frustre.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2009
    L'un des meilleurs films israéliens (il n'y en a certes pas des masses) sur l'homosexualité. Portrait sociologique et romanesque, filmé avec ellipses et délicatesse, ce fut l'une des bonnes surprises de la section cannoise "Un certain regard".
    wykx
    wykx

    38 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2009
    Le sujet est plutôt vite épuisé, même si la musique accompagne le rendu d'une atmosphère bien décrite par ailleurs.
    rayonvert
    rayonvert

    23 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2010
    L'homosexualité dans la prude Jérusalem, voilà le sujet du film. Deux hommes apprennent à s'aimer mais l'entourage va s'y opposer. Cette histoire nous est racontée avec une mise en scène précise, une belle lumière, une musique envoutante (parfois trop présente). Le problème est que tout cela manque d'émotion.
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2010
    Un film très maîtrisé et documenté. Une plongée impressionnante dans le terrifiant et violent milieu des juifs ultra-orthodoxes. Glaçant.
    alain-92
    alain-92

    319 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2009
    Il y a de la magie dans ces images crues et dures. Les rites religieux pèsent lourd face aux sentiments. Il n'en reste pas moins un film fort, puissant, magnifique, noir et attachant. Les acteurs sont magnifiques et la réalisation précise et sans fioritures. Une réussite que certains trouveront dérangeante. Tant pis pour eux !
    Guiciné
    Guiciné

    163 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2009
    Grosse déception, pour ce film au scénario courageux. La mise en scène est d'une platitude rare, le manque de tension est patant ce qui n'engendre aucune émotions. Vraiment dommage.
    Szerelem
    Szerelem

    47 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2010
    Sublime...Que dire de plus ? Même si j'ai été un peu déroutée par l'extrême lenteur de "Tu n'aimeras point", j'ai été séduite par quantité d'autres choses : L'originalité et la complexité du scénario sont traités d'une manière très brillante et l'histoire d'amour impossible entre les deux hommes est bourrée de tendresse. Les acteurs sont justes parfait et la fin tire les larmes aux yeux. Une œuvre très émouvante et très réussie, j'ai adoré !
    jo4
    jo4

    32 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2009
    « Tu n’aimeras point » raconte l’histoire d’un amour impossible, mais dans la plus grande originalité créée jusqu'à ce jour. Nous voici face à un film qui traite un thème très délicat, mais qui le fait avec subtilité et tendresse. D’un côté il peut paraitre dérangeant et blasphématoire, mais d’un autre très palpitant et novateur. Les acteurs sont tout bonnement énorme et la réalisation bien œuvré, il faut juste mettre le point sur quelques soucis de montage, mais qui sont qu’une simple brindille dans cette œuvre engagée. La force des images arrive à créée un mélange entre la passion et la raison avec pour seule barrière l’humanité présente pas essence dans l’âme. Alors, passion ou raison ?
    cristal
    cristal

    179 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2009
    Notons le courage d'un film qui ose aborder les faces venimeuses d'une histoire à tabou dans la communauté juive ultra-orthodoxe d'Israël. L'homosexualité qui naît entre un homme marié et père de quatre enfants et un jeune étudiant. "Tu n'aimeras point", dans son propos sensible et réfléchi montre simplement que l'amour ne connaît pas de barrières, quitte à éparpiller une vie dûment construite et structurée par la religion. Mais Haïm Tabakman peine fortement à mettre en exsergue des sentiments par trop intériorisés dans des jolis cadres banals et baignés de silence, d'attente. Le paroxysme amoureux n'a aucune chance de s'enfuir de cette prison du cinéma où chaque image est une mathématique de mouvement, de corps, de visage, de millimètres. Il n'y a rien de naturel chez ce jeune auteur convaincu mais maladroitement professionnel. Rien n'émerge de son film, rien n'excède la politesse et le respect des formes, l'ennui s'empare du trône et transforme les déclarations sourdes en de pénibles béances temporelles où l'attente n'aboutira à rien d'autre qu'à la frustration de ne pas avoir vu un seul moment d'amour, d'humanité.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2009
    Aaron, boucher dans le vieux Jérusalem prend par charité comme employé Ezri, un garçon paumé, à la recherche d'une école talmudique. On comprend qu’Ezri a été chassé de sa précédente école pour avoir eu une liaison avec un camarade, c'est celui ci qu'il tente de retrouver à Jérusalem. Aaron est pieux. Dès son tablier baissé, il file à la synagogue pour prier et étudier les écritures. Rentre chez lui juste pour manger, dormir - procréer. Il a une femme, Rivka bien jolie encore après avoir eu quatre enfants; la couche conjugale est formée de deux lits qu'on ne rapproche que lorsque la femme n'est plus impure ; la chemise de nuit, n’est enlevée qu'en cas d'étreinte... Le seul moment d'érotisme dans le couple c'est lorsque Rivka, ayant enlevé sa coiffe, brosse sensuellement sa longue chevelure. Tabakman a fait de son héros un boucher, celui qui toute la journée manipule de la chair -lui dont l'existence en est si dépourvue! Sa fascination pour le charmant Erzi, Aaron l'accueille d'abord avec joie : cette tentation que Dieu leur envoie, c'est l'occasion de la surmonter. Las.... Pour Aaron, ces moments passé avec Erzi, ce bain rituel dans une source glacée loin de la ville qui se termine en jeux de gamin, puis ces instants dans la chambre du jeune homme ce sont sans doute les premiers moments inutiles d'une vie entièrement consacrée au labeur et à la nécessité. Il est là, le sujet du film: l'irruption de la liberté dans une existence contrainte. L'intrusion de l'insécurité dans un monde parfaitement clos, de l'incertitude dans un univers prévisible -puisqu'organisé par Jéhovah Le scandale fait vite le tour du quartier, des dazibaos dénoncent la boucherie comme "non-casher", et quant au rabbin qui prêche la compassion portée au pêcheur, toute sa tolérance disparaît lorsque celui-ci est son meilleur disciple. Erzi s'en va, Aaron a tout perdu pour lui, tout ne peut que mal finir. C'est vraiment un beau film, avec son atmosphère tendue et angoissante, qui donne à réfléchir
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    Très jolie histoire, belle musique. La joie de l'étude troublée par l'ombre et la pression grandissante de l'opprobre jetée peu à peu par la communauté sur des étreintes clandestines dans l'arrière boutique d'une boucherie casher de Jérusalem. Contrairement à ce qu’on répète sans trop savoir, jusqu’au sein du dossier de presse lui-même, le fameux verset du Lévitique (18:22, 20:13) n’est pas aussi tranché. Comme l’ont montré clairement certains parmi les plus grands et révérés exemples de la pensée juive (Rab. Isaac LOURIA de Safed en particulier), qui ne se sont pas dispensés d’étudier franchement le sujet, littéralement, le texte condamne qu’un homme couche avec un homme comme il couche avec une femme (autrement dit la pratique de la sodomie). Dans l’absolu et en général, rien n’interdit donc les rapports sexuels autres entre hommes dans le judaïsme. Comme par hasard, Ezri est de Safed…
    Addyct-26
    Addyct-26

    207 abonnés 723 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2010
    Tu n'aimeras point de Haim Tabakman, film israelien qui vaut vraiment le coup d'oeil !
    Un drame magnifique, sensible et très réaliste ! Pour un premier film, le réalisateur fait fort et marque les spectateurs.
    Les acteurs crevent l'écran et nous délivrent de belles interprétations, crédible et d'une belle justesse! Une bande son envoutant, des images, des séquences qui marquent !
    Même si le scénario n'est pas très recherché et tiens en 5 lignes, on reste captivé du début à la fin, et on ne peut être que touché voir même ému par cette belle histoire.
    Film que je conseille, à voir !
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