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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 novembre 2009
Le festival de Cannes étant ce qu'il est devenu, il faut bien reconnaitre que la plupart des films récompensés par la "caméra d'or" laissent le spectateur parfaitement indifférent. Ce n'est hélas pas le cas de ce "Samson et Delilah". En ce qui me concerne, après avoir subi ce pensum long d'une ou deux éternités, je n'avais qu'une envie : massacrer à la tronçonneuse réalisateur et jury réunis. Bon, je suis hélas non-violent d'autant plus que le réalisateur me parait très baraqué... Mais si tout ce beau monde pouvait attraper la grippe porcine ce ne serait que justice. Comment peut-on parler des aborigènes australiens comme le fait ce triste individu, ravalant des hommes à un statut proto humain dépourvu de toute dignité élémentaire ? Comment ose-t-il nous inonder de ses clichés racistes qui auraient horrifié Hergé à la grande époque de "Tintin au Congo" ? Sachez bien, bonnes gens, que les abos ne sont que de grands enfants faits pour pourrir dans le bush en mangeant du kangourou et en peignant des toiles dépourvues de signification. C'est là qu'ils attendront en solitaires le retour de papa. Ce film, d'un misérabilisme imbécile, n'est en réalité qu'une horreur destinée à attirer les subventions et les prix dans les festivals en jouant sur la culpabilité abjecte de ces bourgeois ignobles qui pullulent dans les comités culturels bien pensants. A quand un véritable film aborigène ? Un film parlant de la dignité malgré le racisme et le colonialisme ? Un doigt d'honneur à ces bigots du culte de la mort qui adorent se flageller en public avant de rentrer dans leurs appartements du 7ème arrondissement l'appétit d'autant plus aiguisé qu'ils ont évacué leurs grosses larmes de crocodiles ?
Nul doute que ce premier film sincère et respectable propose une réflexion louable sur l’art aborigène et son exploitation lucrative par des galeristes bobos. On admettra aussi que Warwick Thornton sait filmer l’ennui, le vide de l’existence, et l’incommunicabilité, ignorant le hors champ. Mais suite à maints films sur l’adolescence flouée, qu’apporte de plus cette œuvre consensuelle, révélatrice d’un certain « cinéma de festival » ? On eut aimé voir primer un premier long métrage plus personnel et défiant les canons de l’esthétiquement et politiquement correct.
Un film beau et surprenant !On découvre le quotidien des aborigènes d'Australie,c'est instructif, dur parfois mais avec en même temps de l'espoir, de superbes images et une bande originale géniale.
Présenté à Cannes 2009 dans le cadre de la Sélection "Un Certain regard", le premier film de l'australien Warwick Thornton a rencontré un franc succès auprès des cinéphiles et il est, en plus, reparti avec la Caméra d'Or. Ce film sur les aborigènes réalisé par un aborigène, tourné à proximité de Alice Springs et qui tient à la fois du documentaire et de la fiction, est particulièrement réussi et très attachant. On y trouve très peu de dialogues mais, par contre, on y entend de la très belle musique. Il faut espérer que ce film rare trouvera son public !
Un film dur, abrupt, aussi aride que le bush Australien... Mais un film lumineux, magnifique, qui finit par nous laisser entrevoir un peu de douceur au milieu de tant d'âpreté... Une Caméra d'Or amplement méritée pour un premier film aussi ambitieux, merci Roschdy ! Une interview du réalisateur en suivant ce lien : http://www.cinemas-utopia.org/U-blog/toulouse/index.php?post/2009/11/09/Samson-Delilah