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wesleybodin
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2,0
Publiée le 31 mai 2010
(...) Au final, sans pour autant être une coquille vide, A Dériva est un drame décevant qui partait avec un bagage honnête nous promettant quelque chose qui vaille le coup d’être vu et apprécié mais qui s’amenuise au fil des minutes pour ne plus contenir grand chose dans la dernière ligne droite. Dommage car avec un peu plus de travail de différenciation, A Dériva aurait gagné en profondeur. Un film à voir pour ses nombreux points forts mais qui laissera probablement sur sa faim le spectateur attendant autre chose qu’un drame d’adolescent qui découvre que la vie n’est pas à prendre avec le dos de la cuillère. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/05/31/critique-a-deriva/
Un film qui traite du divorce dans une ambiance très réussie. En VF, je trouve que Vincent Cassel s'est très mal doublé, on presque l'impression qu'il lit sont texte. Peu d'évènements viennent ritmer ce film qui fini par ennuyer: trop de passages pour ados entre la fille et ses multiples ruptures avec son petit ami. De beaux paysages et un excellent jeu d'acteur rendent tout de même ce film agréable à regarder.
A Deriva, depuis sa présentation au Festival de Cannes 09, j'ai longtemps attendu impatiement ce film avant de le voir. J'ai eu la chance de le voir, et je dois dire que j'ai étais déçu par le résultat final ! Le film se révèle être banal, très classique et sans surprise ! Heureusement, le jeux d'acteurs réleve le tout, le film bénéficie d'une magnifique photographie, le film est très agréable à regarder, de très belles images, des paysages brésilien somptueux ! C'est vraiment dommage que le scénario ne suivent pas, car le film aurait vraiment pu être une petite perle ! Néanmoins, j'ai quand même apprécié de long métrage d'Heitor Dhalia. Sympatique malgrès son scénario minimaliste !
Le cinéma Brésilien ne rime pas toujours avec violence et guérilla (La Cité de Dieu - 2003 , La Cité des hommes - 2008 & Tropa de Elite - 2008), comme en témoigne A Deriva (2009), très beau drame intimiste et triangulaire entre une adolescente de 14 ans, une mère alcoolique et un père volage. On se sent happé au cœur de ce drame mêlant romantisme et sensualité. Le scénario est assez riche mais ce qui fait la différence ici, ce sont les interprètes, avec un Vincent Cassel très crédible en Brésilien, avec à ses côtés, la touchante Laura Neiva et la (toujours) ravissante Camilla Belle. Ajoutez à cela, de très beaux décors extérieurs (avec de magnifiques plages avec couchés de soleil) et une belle B.O envoutante.
Un très beau film intimiste sur les rapports homme femme au sein d'un couple vus par le regard déformant et candide d'une adolescente qui découvre le monde complexe des sentiments. La colorisation et le positionnement de la caméra renforce le jeu des acteurs, avec une mention spéciale pour V Cassel. La mise en beauté du passage à l'acte de l'adolescente, tant par l'image que par la construction temporelle et mentale, est une réussite du réalisateur. Pas que le foot au brésil...
Ça se passe dans les années 70, et c’est la chronique nonchalante d’une famille comme il en existe beaucoup. Les parents ne s’entendent plus, même si on sent encore de l’amour, et les enfants découvrent leurs premiers émois sentimentaux. Vincent Cassel y incarne avec sensibilité un père de famille à la fois papa poule et macho, loin de ses rôles habituels plus musclés. Les personnages nous livrent leurs états d’âme sur un mode plus voluptueux que mélodramatique. On se laisse facilement séduire par cette approche sensuelle des sentiments, rehaussée au travers des plans rapprochés, des belles images sous-marines et des couleurs chaudes du soleil brésilien.
Magnifique photographie, superbes paysages, mer bleue, soleil brillant .... tout est réuni pour donner envie de partir en vacances au Brésil! Et pourtant, il manque quelque chose pour nous faire vivre cet éveil sentimental d'une adolescente et l'explosion du couple formé par ses parents. Très belle prestation de Vincent Cassel.
C'est certainement parce que Vincent Cassel figure au casting que ce banal petit film profite d'une telle démarche marketing, ainsi qu'une participation au festival de Cannes. Ainsi l'ambition scénique de ce nouveau venu brésilien est aidée par un joli succès et le choix crucial de l'acteur pour le rôle principal. Mais l'agitation de la réalisation, qui se veut hypnotique et sensuelle, ne saurait cacher le vide d'un scénario qui tourne en rond. "A Deriva" est un premier film, on peut donc être indulgent et on a certes vu mise en scène bien moins maîtrisée dans le domaine, mais malgré l'efficacité certaine de celle-ci, elle ne suffit pas pour alimenter 1h45 de film déjà fait auparavant, qui plus est en beaucoup mieux. Vincent Cassel y endosse le rôle d'un macho (dans la continuité de Mesrine, ce qui nous amène à conclure que Cassel est probablement un véritable macho!), l'histoire d'un père qui n'y ressemble pas, en pleine crise de couple dans une villa paradisiaque au bord de la mer, pendant que son adolescente de fille s'évertue à visiter les royaumes de la chair. Si les jeunes acteurs sont remarquablement choisis pour tenir de tels rôles, et que les décors sensuels parlent pour eux (baignés d'un peu de musique vaporeuse), "A Deriva" n'arrive assurément pas à la cheville de ce qu'il voudrait être. Parce qu'on a déjà vu ce film mille fois, et qu'il mise tout sur l'attrait des décors et la peau des femmes filmée de près. Le récit est constitué d'un empilement d'environ trois scènes différentes répétées quinze fois chacune durant le film (la fille épie les coucheries adultérines de papa, la fille et son amoureux transi sur les falaises, scène de dispute conjugale), afin de former une dramaturgie de papier qui, forcément, n'atteint aucune force lors de son supposé climax. Le tout baigné dans l'esthétique d'une pub pour gel douche, avec sueur pantelante sur peaux brunes, aisselles en gros plan, cheveux mouillés et volutes enfumées des cigarettes nocturnes. Tout cela est
Situation difficile que celle d’une jeune fille devant affronter simultanément les émois de la fin de l’adolescence et la destruction du couple parental ! La jeune et séduisante Laura Neiva parvient à exprimer avec beaucoup de pudeur et d’intensité le désordre de ses sentiments. À ses côtés on retrouve un Vincent Cassel inspiré, qui montre l’étendue de son registre loin des rôles violents et extravertis auxquels il nous a habitués. Baigné d’une lumière splendide, ce film brésilien s’attache plus à une psychologie fouillée qu’à une narration dynamique. En ce sens il ne s’adresse pas à un large public populaire en quête de divertissement facilement accessible. On ne serait pas surpris d’apprendre que le réalisateur Heitor Dhalia ait regardé attentivement le cinéma d’Eric Rohmer.
Petit budget, petit film, couleurs désuètes. Histoire somme toute banale dans un décor sauvage. Vincent Cassel et Filipa jouent très bien. Heureusement. Drame d'un couple qui se quitte, d'un lien très oedipien de Filipa avec son père, donc jalouse de sa liaison. Cette jeune fille est en pleine crise d'adolescence et n'accepte pas la situation de ses parents. Par contre les jeunes filles en maillot de bain sont magnifiques et sveltes... Bien loin de ce que l'on voit maintenant dans les rues en France ! Merci la mal bouffe
Mereilles à la production donnait un gage de qualité à ce nouveau film de Heitor Dhalia. Un aspect de qualité esthétique en ressort, certes la plupart des comédiens donnent du relief à leur personnage (Cassel cabotine de moins en moins et justifie une fois de plus son statu de comédien affirmé) mais l'ensemble se veut non pas pauvre mais faible de ressort narratif, on aimera la photo jouant d'un décor estival naturel, les plans seront à eux seuls quasiment le personnage principal du film, on aimera tout autant les choix de mise en scène, de cadres de Dhalia. On aimera beaucoup moins la manière caricaturale de faire naviguer son couple, son adolescente dans ce marasme conjugal de tromperie. Par des excès de facilité et une volonté (inconsciente?) d'aller vers des clichés du genre, Dhalia tue un peu son film dans ce qui aurait pu être une pièce originale de par son traitement narratif. On restera hélas dans une histoire plus soap classique (dans son cheminement) que dans une réelle volonté de faire évoluer ses personnages (notamment l'adolescente) vers quelque chose de puissant dans un décor qui permettait l'onirisme, onirisme frôlé en toute fin de métrage tout juste anéanti par une séquence de fin d'un non sens à défaut d'être ridicule. Dommage, l'intention est là.
Un beau film sur les relations familiales et de couple abordées avec nuances. Pas de gnan-gnan ou de mélodrames ici. Tout en nous faisant comprendre ce qui se joue dans cette famille et ce couple, le film rappelle que les affaires relationnelles ne sont pas simples et que l'inexplicable, l'insaisissable y est aussi très présent. C'est un film qui ne cherche pas à donner une explication à tout, mais qui sait faire ressentir ce qui se joue à l'intérieur des personnages, qui sait donner une densité aux émotions, révéler la dimension dramatique sans la fourvoyer dans de la mièvrerie. Les interprétations sont justes. Vincent Cassel compose un "papa-copain" crédible mais auquel on peut ne pas adhérer : Tout dépend la conception de chacun de "l'image paternelle", puisque l'histoire repose aussi beaucoup sur la relation "père-fille". La jeune actrice Laura Neiva est touchante de justesse, et communique les émotions de son personnage avec beaucoup de délicatesse. La réalisation est empreinte de fluidité qui fait écho à l'élément "mer", très présent dans le film. Certains plans donnent même le sentiment que c'est cette mer elle-même qui vient déposer la caméra auprès de ces personnages, ou qui nous y conduit. C'est un film qui parle sans lourdeur à la sensibilité. A découvrir !