Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Stéphane D
119 abonnés
2 126 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 6 novembre 2016
20 plus tard : il faut être juste et ni surestimer le travail trop démonstratif (nombreux ralentis y compris en post prod plutôt qu'à la prise de vue, sauts de voltiges et héro à l'épreuve des balles face à 15 ennemis), ni le sous estimer (ça reste une fierté surtout à l'époque d'avoir un réalisateur français à la tête d'un film de cette importance, nombreux plans magistraux malgré tout). Au final beaucoup de qualités, mais il manque un avis objectif pour tempérer Christophe Gans dans sa soif de s'emparer des références culturelles acquises par son métier de critique ciné. Pour les filles, Marc Dacascos fera en revanche l'unanimité...
Un film tiré de manga et donc assez loin de toute vraisemblance. Il reste une image de qualité exceptionnelle servie par des acteurs choisis également pour leur physique hors du commun.
Ce qui était pour moi un film culte dans les années 90 a pris une sacrée méchante ride lors d'un re-visionnage en Blu-ray il y a quelques semaines. Reste quelques jolies scènes de combat, mais au niveau scénario/intrigue/jeu ça ne casse vraiment plus 3 pattes à un canard. Je me faisais une joie de le revoir, j'ai été quelque peu déçu...
Pour son premier long-métrage, Christophe Gans imposait son envie de faire du cinéma français différemment des autres. Avec ses influences qu'il doit autant au cinéma asiatique qu'à la bande-dessinée, le cinéaste s'est fait le porte-parole de toute une génération lassée de voir toujours les mêmes films français sortir à la pelle. Voilà donc que Gans s'éloigne des sentiers battus (ce qui explique pourquoi sa carrière compte plus de projets non concrétisés que de films réalisés) en adaptant un manga racontant l'histoire d'amour entre un tueur et une peintre ayant assisté à une de ses exécutions. Plutôt que d'abattre la femme, le tueur, le Freeman qui verse une larme à chaque fois qu'il tue quelqu'un, préfère se mettre à dos toute une bande de yakuzas qui veut sa mort. On ne peut pas vraiment lui en vouloir car Julie Condra est tout à fait magnifique dans ce rôle. Il se dégage donc de ce film un vrai souffle romanesque, une passion du cinéma qui transpire à chaque cadrage sans pour autant tomber dans la citation. Non, Gans a bien assimilé ses références et nous offre une œuvre personnelle, mieux réalisée qu'écrite comme c'est toujours le cas avec lui. Ici, le scénario n'est pas mauvais, il est juste ultra-simpliste. Pas de psychologie superflue mais beaucoup d'action et le physique de Mark Dacascos dans un rôle qui lui va à ravir. Avec en prime un Tchéky Karyo toujours bon quand il joue les salauds, "Crying Freeman", à défaut d'être parfait, est un film tout à fait réussi dans son ambition de conjuguer cinéma spectaculaire (et beau) et cinéma français. Un charme et une passion aussi évidents, on ne va tout de même pas bouder notre plaisir.
Je ne suis pas particulièrement client du cinéaste Christophe Gans. Et pour cause, "Crying freeman" est d’un ennui impressionnant, tant sur le fond que sur la forme. Que ce soit l'extrême facilités des dialogues, la grande laideur de la mise en scène, les chorégraphies pauvres, les comportements affligeants et les scènes grossières, tout est présent pour assister à un film bien fade et très amateur.
Je n'ai pas aimé la BO ni l'action du film, trop vieillot sans être fun. Le personnage est peu intéressant, ses contrats le sont encore moins. Et l'ambiance du film est lente et moche. Il n'y a que l'action finale qui m'ait à peu près plus. Il a très mal vieilli !
j'ai vu des milliers de films et pourtant je me souviens encore d'avoir vu Crying Freeman sur grand écran ET à sa sortie...moqué à l'époque par Ruquier à la radio, je cite: "encore un film d'action je crois"...tant de travail massacré en quelques secondes...pourtant j'avais a-do-ré. J'ai beaucoup appris à ce moment là sur le cinéma et la critique et le système. J'essaye donc de tout voir sans a-priori. Tous les genres (à part l'extrême horreur/torture etc.). Depuis ce film. Voir pour juger. Car je serais passer à côté d'une épiphanie. J'étais subjugué par des images exceptionnelles: et pour moi, "exceptionnelles" n'est pas un cliché car pas trop ma tasse de thé en principe à l'époque, j'ai été transporté. Total reconnaissance à Christophe Gans, un vrai passionné et amoureux du cinéma. Crying Freeman est film d'action à montrer même à ceux qui pensent ne pas aimer le genre.
J'avais entendu beaucoup de bien de "Crying Freeman". J'ai été très déçue... Que je me suis ennuyée en voyant ce film ! Le scénario en lui-même est intéressant, mais pour le reste... Que ce soit la musique anecdotique et redondante, une Julie Condra niaise au possible, des ralentis (et que de ralentis...) présents tout au long du film (à pratiquement chaque scène) rendant l'ensemble vraiment lourd, et c'est le cas de le dire, lent, je n'ai pas du tout accroché. J'ai tout de même regardé "Crying Freeman" jusqu'à la fin, espérant qu'à la fin quelque chose relève le tout, mais ce n'est pas le cas. Seules l'esthétique du film (quand il n'y a pas de ralentis à tout bout de champs) et quelques scènes d'actions relèvent le tout. 1,5/5
Suite à l'immense succès mérité du "Pacte des loups", le premier film de Christophe Gans a été redécouvert et a acquis depuis un statut de film culte auprès des amateurs de mangas dont il directement inspiré. ("Crying Freeman'" de Kazuo Koike et Ryôich Ikegami). Le personnage intrigant mais secondaire de Mani joué par Mark Dacascos dans le "Pacte des loups", indien mutique adepte des arts martiaux a sans doute amené de nombreux spectateurs à s'intéresser aux origines de cet acteur inconnu, sorte d'OVNI au milieu d'un casting composé de stars confirmées (Jean Yanne, Jacques Perrin,..) et de jeunes pousses prometteuses (Vincent Cassel, Samuel Le Bihan, Emilie Dequenne,..). C'était en réalité lui la vedette du premier opus de Christophe Gans, ex-journaliste de la revue Starfix, fan absolu de cinéma de genre qui n'avait de cesse de pouvoir jeter sur l'écran toutes les références emmagasinées dans les cinémas parisiens et les vidéo clubs. C'est ce qu'il fait dans ce premier essai un peu maladroit qui multiplie les emprunts référentiels au risque de l'impersonnalité et d'une recherche obsessionnelle de la perfection esthétique. Les deux acteurs principaux étant très limités dans leur composition, la démarche très formelle de Gans sur ce projet permet de masquer les insuffisances de leur jeu. Tout au long du film les spécialistes apprécieront les clins d'œil à Argento, Hitchcock, Bruce Lee ou John Woo un peu à la manière d'un Quentin Tarentino, le côté inventif en moins. Dans sa volonté de célébrer ses héros cinématographiques, Gans qui a tout à la fois la chance et le malheur de travailler sur le film avec un des anciens assistants de Sam Peckinpah, Gans use et abuse des ralentis frisant par moment le ridicule. Tenant compte de ses pêchés de jeunesse sans renier son amour du cinéma de genre, Christopher Gans tirera beaucoup de cette expérience pour livrer six ans plus tard un film dont on a pu croire à tort qu'il allait susciter des vocations chez les producteurs pour ouvrir un peu le champ d'action étriqué du cinéma français, coincé entre comédies lourdingues et drames bobos. Si l'on considère "Crying Freeman" comme un round d'entraînement pour une œuvre beaucoup plus aboutie, on peut y déceler toutes les qualités qui ont contribué au succès du "Pacte des loups". A voir pour ceux qui veulent approfondir le parcours d'un cinéaste trop rare car peut-être trop exigeant sur la qualité. D'autres le sont beaucoup moins à sa place.
Un tueur chinois élimine des homme devant une jeune femme témoin. Le film très stylisé est un modèle du genre. La culture Japonaise et Chinoise transparait à chaque plan. L'histoire comme une fable est très métaphorique. Pour ceux qui recherchent un film d'action cela fera clairement l'affaire. Les acteurs sont très beaux et augmentent l'intérêt de l'histoire. Un film étrange et efficace de la part d'un réalisateur vraiment très talentueux.
Film tiré du manga éponyme, Christophe Gans a su insuffler son talent avec une magnifique réalisation. Ralentis à gogo, ambiance immersive, le film est bien conçu. Les acteurs sont plutôt bons, malheureusement les dialogues restent peu convaincants. Malgré la qualité du film, celui-ci ne m'a pas marqué tant que ça, je m'y suis même ennuyé à certains moments. A noter que la bande musicale est excellente et ajoute à l'atmosphère générale du film.
Pour son premier long métrage Christophe Gans fait très fort : il arrive à combiner la puissance poétique d'un film Japonais, la force sauvage des scènes d'action made in Hong Kong et subtilité symbolique d'une romance d'un film d'auteur occidental. La photographie du film est superbe, les acteurs très bien trouvés et l'histoire, bien que très linéaire, entretient un bon suspens jusqu'à la fin et injecte de légères doses de clichés pour mieux nous surprendre. Mon seul regret est la présence de David Wu au montage, qui imprime la marque typée de John Woo dans un contexte qui aurais du la transcender.
Un film très esthétique grâce à la réalisation posée de Christophe Gans et la superbe photographie. Les scènes d'actions sont sublimes bien mises en valeur par l'abondance de ralentis et par les chorégraphies exécutées par Mark Dacascos en personne, qui incarne un personnage à la classe folle. Mais ce qui est une qualité peut devenir un défaut quand on en abuse. L’excès de ralenti ruine un peu le rythme du film avec certaines longueurs, d'autant plus que l'intrigue est trop basique et pas forcément toujours captivante. C'est bien de vouloir privilégier la forme mais c'est encore mieux de ne pas oublier le fond.
Fidèle au manga Christophe Gans réalise un sans faute avec un Mark Dacascos très convaincant, des combats parfaitement chorégraphiés, des scènes d'action intenses très inspirées du cinéma HK et une histoire d'amour impossible! Aussi bien dans l'histoire que dans son ambiance ce film reste l'un des meilleurs du genre !