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Akamaru
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3,5
Publiée le 30 mars 2014
Appartenant à la première vague des screwball comedy ayant envahies les écrans des les années 30,"Cette sacrée vérité"(1937) bénéficié à plein de son rythme effréné et de l'alchimie comique qui était réellement avant-gardiste entre Cary Grant et Irène Dunne. Le titre du film est à interpréter,car on n'y parle que de mensonges,de messages cachés,de sentiments voilés et de tout ce qui permet d'échapper à la simple vérité. Prendre un tel parti comme était le souhait de Léo McCarey,c'est évidemment pour laisser la porte ouverte à une avalanche de quiproquos et de situations vaudevillesques,où les dindons de la farce sont plus à chercher du côté des personnages secondaires. Cary Grant devint une star à ce moment là,et son élégance naturelle mêlée de persiflage charmeur,feront les beaux jours du cinéma américain durant 30 ans. Irène Dunne m'a étonné par son interprétation moderne,en tout cas pour l'image d'une femme épanouie. Évidement,même si l'on parle de divorce,l'amour ne peut que triompher du reste,mais avec une certaine force burlesque il faut le reconnaître. Notons quelques chutes rythmiques et des passages musicaux dispensables.
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4,0
Publiée le 2 avril 2009
L'un des sommets de la comèdie amèricaine! Oscar à Hollywood du meilleur rèalisateur, Lèo McCarey use et abuse avec talent des chassès-croisès et des quiproquos pour arriver à remettre sur les rails un couple en train de divorcer! Le couple Cary Grant-Irene Dunne jouent à "Je t'aime moi non plus" avec un art consommè et avec des èlèments qui sont indispensables à leur rèunification, dont McCarey a lui seul le secret, comme par exemple le croustillant fox-terrier M.Smith! La partie véritablement burlesque de "The Awful Truth" repose sur ses gags, qui gagnent en intensitè au fur et à mesure que le film avance! Un classique des annèes 30 qui doit beaucoup aux dialogues et aux acteurs...
Si "Cette sacrée vérité" n'est pas un grand film, la faute à une dernière demi-heure bien moins écrite, au burlesque poussif et à la résolution académique, sa première partie est réjouissante. La réussite du film tient autant à des situations cocasses, notamment celles avec un chien joueur, qu'à un duo Grant-Dunne au diapason. En mettant en évidence l'expressivité de ses deux acteurs, McCarey tire le film vers un registre théâtral où le flegme de Cary Grant s'oppose progressivement à l’excentricité d'Irene Dunne. Inégalement original, "Cette sacrée vérité" reste un vaudeville plaisant aux intentions sincères.
Jerry et Lucy Warriner sont jeunes, beaux, follement riches. Ils mènent chacun de leur côté une vie très libre qui les conduit à se décider de se séparer. Le juge qui prononce leur divorce leur laisse toutefois quatre-vingt-dix jours pour se rétracter. Jerry et Lucy profitent de ce délai pour nouer des intrigues romantiques… et pour saboter celles de leur conjoint.
"Cette sacrée vérité" (1937) est peut-être le film le plus emblématique d’un genre qui marqua l’âge d’or de Hollywood : la comédie du remariage. Le principe en était simple, autant que loufoque : un couple marié se sépare puis se retrouve. À la vérité, il s’agissait moins pour les studios hollywoodiens de parler de remariage que d’adultère, dont l’évocation était censurée par le code Hays. Sur cette base là, Hollywood réalisa des chefs d’œuvre d’humour et de légèreté : "L’impossible Monsieur Bébé", "Indiscrétions," "La Dame du vendredi", "Madame porte la culotte" où l’on retrouve métronomiquement Katharine Hepburn, Cary Grant, James Stewart, Spencer Tracy.
"Cette sacrée vérité" coche toutes les cases de la comédie du remariage parfaitement huilée. Le tandem Cary Grant/Irene Dunne s’y montre d’une réjouissante complicité – au risque de miner un scénario qui repose, au départ, sur leur séparation. Les seconds rôles sont hilarants, les situations loufoques à souhait se succèdent à un rythme fou. Les dialogues surtout sont d’une ébouriffante malice, la traduction ne parvenant pas toujours à en retranscrire le sel.
Le seul défaut de "Cette sacrée vérité" est paradoxalement sa perfection. Tout y est si huilé, si drôle, si remarquablement enchaîné qu’on finit presque par s’y ennuyer.
Belle réalisation et bons jeux d'acteurs, pour cette petite comédie américaine datée et plein d'entrain, avec cependant quelques gags lourds et quelques longueurs.
Trois étoiles TRES généreuses. J'ai été très décu par la mise en scène de de McCarey, bien plus incisive d'habitude. Autant la première partie est excellente, avec de très bons gags, autant le film est trop long et me parait limite lourd parfois. Même si Cary grant et Irene Dunne sont tout à fait magistraux, je reste tout de même sur ma faim pour ce film.
C'est simple ce film est une pièce maitresse de la comédie, vraiment ! Un film à voir au moins une fois dans sa vie, rien moins ! Quel bonheur que ce film.
Une comédie romantique qui entretient le mythe du couple qui se sépare mais qui s'aime malgré tout. Chacun rend l'autre responsable de cette situation tout en sachant qu'au fond ils le regrettent tous les deux. C'est l'occasion de quelques situations cocasses et sympathiques. Malgré tout cela reste romantique et non comique.
Leo McCarey est sûrement un des cinéastes hollywoodiens "classiques" les plus sous-estimés. Alors que l'on cite souvent Franck Capra ou Ernst Lubitsch lorsqu'on évoque l'âge d'or des comédies américaines, on oublie souvent le réalisateur de Elle et lui, ou de Cette sacrée vérité.
Le somptueux coffret que vient d'éditer Wild Side est l'occasion de découvrir ce bijou de comédie, dans lequelle tout semble parfaitement à sa place.
Le couple formé par Irene Dunne et Cary Grant (c'est sûrement son premier grand rôle) est absolument parfait, et tout dans le film respire l'intelligence et le talent : une écriture au cordeau, une précision d'orfèvre dans la mise en scène, un sens du burlesque qui nous rappelle que Cary Grant fut acrobate avant d'être acteur, des thématiques profondes et un sens du spectacle qui rend chaque scène délectable.
Chef d'oeuvre de ce genre que Stanley Cavell appelait "Comédie de remariage", Cette sacrée vérité peut être vu de multiples fois, tant sa sophistication se prête à de multiples observations et interprétations. L'analyse de Charlotte Garson dans les suppléments est d'ailleurs particulièrement éclairante et donne beaucoup de clés de lecture.
Un film qu'il faut vraiment avoir vu si on aime le Hollywood classique.
Un couple de trentenaire décide de divorcer, et chacun va faire en sorte de ruiner les intrigues romantiques de l'autre. Comédie assez moderne et rythmée, "The Awful Truth" bénéficie de bons mots, de situations loufoques et amusantes, et surtout du tandem très énergique entre Cary Grant et Irene Dunne. Certes, la réalisation est très standard, et le dernier acte un peu plus faible, mais l'ensemble demeure sympathique.
Extrêmement enlevée, cette comédie use des procédés théâtraux, d'une forme de surenchère dans les gags de situation et d'un rythme dynamique pour enchaîner séquences amusantes et situations cocasses auxquelles se confronte un couple en instance de divorce suite à des malentendus de boulevard. Grâce à l'osmose entre Cary Grant et Irene Dunne qui offrent un ton railleur, distancié, à des échanges manifestant une réelle densité psychologique des personnages (jusqu'à leur chien à la ruse hors normes!), ce divertissement s'érige en canon du genre. Cependant, le mordant rieur s'aiguise aussi au détriment de seconds couteaux dont l'aspect provincial, naïf, prête le flanc à une injuste moquerie. Positivement farfelu!
C'est bien souvent un énorme plaisir que je regarde des comédies avec Grant. En effet je trouve qu'il est absolument énorme avec ces petites mimiques, ses expressions faciales, ses regards, c'est hilarant (et le tout sans faire la grimace). Mais ce film ne m'a pas emballé plus que ça, c'est sympa, parfois vraiment drôle, mais ça manque d'une certaine magie je dirai et je ne peux m'empêcher de le comparer à l'impossible monsieur bébé dans le genre, et malheureusement ça ne tient pas la comparaison. Bon il y a des scènes assez drôles, comme celle où le nouveau fiancé veut lire un poème à sa dulcinée, la tête que tire Grant est juste énorme. Et il y a pleins de petits trucs comme ça, mais je trouve ça moins recherché dans les gags, moins drôle que ça aurait pu l'être. Après les acteurs sont bons, la réalisateur n'est pas mauvaise non plus, mais il manque je pense une âme à cette histoire qui viendrait sublimer cette comédie qui reste tout de fois très sympathique.
Sympathique comédie romantique. Le jeu des acteurs y est pour beaucoup et une certaines modernité de moeurs pour un film de cette époque est assez bluffante. Garant Grant c'est clairement la classe incarnée avec un mélange d'élégance et de burlesque parfaitement équilibré. Bref c'est pas transcendant mais fort agréable.
Comédie hollywoodienne type avec un Cary Grant en pleine forme et une Irene Dunne pétillante pour lui donner la réplique. Leo McCarey assure une mise en scène solide et professionnelle, les rôles secondaires sont - comme toujours - impeccables, les répliques fusent avec esprit et à-propos et le tout avance sur un rythme d’enfer. À regretter toutefois un scénario réduit à sa plus simple expression et un air de théâtre filmé qui modulent un peu l’impression générale. Mais tel qu’il est, le film reste un exemple intéressant de comédie américaine de l’immédiat avant-guerre.