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Chaîne 42
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3,5
Publiée le 5 octobre 2018
Une comédie en trio, d'autres personnages gravitent autour mais c'est surtout le trio et ses quiproquos qui font tout le film dont le titre n'est pas usurpé. La fin morale attendue vaut que je ne mésestime pas le film mais tout juste car l'ensemble est tout de même très convenu. Les têtes d'affiches sont bien et en même temps en vérifiant leur âge, pour tout dire pour voir l'écart d'âge entre Tautou et Baye (c'est 28; 34 et 62 en 2010) de même Bouajila a 44 ans (2010), il y a un goût de facilité dans le fait de faire jouer des acteurs expérimentés en les présentant ayant en gros 10 ans de moins comme un produit commercial rodé. Mais appréciant la frimousse de Tautou et celle des autres personnages de son salon de coiffure je n'ai pas été vraiment gêné par cela. Comme une pièce de théâtre bien menée l'ensemble s'articule en étant moyennement crédible et comme indiqué basé sur le jeu d'acteur circonstancié. Il n'y a pas vraiment de tromperie pour le spectateur mais un intérêt moindre. Les acteurs paraissent impliqués dans ces aléas sentimentaux aussi pour l'intention je maintient un jugement plutôt positif sur ce film.
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1,5
Publiée le 11 septembre 2018
Audrey Tautou, Nathalie Baye, Sami Bouajila! Un trio prestigieux qui promettait beaucoup sur le papier avec la ville de Sète pour les extèrieurs! Malheureusement, Pierre Salvadori s'enlise dans une histoire particulièrement terne et peu crèdible qui laisse libre cours aux malentendus invraisemblables et à la dèception! Mise en scène franchement pas terrible pour une comèdie vaudevillesque ratèe! Tautou est sous-employèe en coiffeuse! Bouajila, lui, en employè timide, l'est carrèment! Ne parlons pas de Baye, quasiment ridicule, à pieds nus ou accrochèe à un harnais tel un oiseau en train de voler! A sauver ? La fragilitè de Paulette incarnèe par Judith Chemla. "De vrais mensonges" est donc dispensable malgrè ses acteurs! De plus, le scènario est un peu faible pour recrèer un vaudeville dans la ville mythique de "Cèsar et Rosalie". Non, ceci n'est pas un mensonge! Si on tient à Salvadori, mieux vaut revoir "Les apprentis" avec Cluzet et Depardieu, ou plus rècemment, "Dans la cour", avec Deneuve et Kervern...
une comédie romantique dont les situations sont engendrées par les non-dits omniprésents dans notre vie de tous les jours. PLV : une belle brochette d'acteurs
Une bonne comédie réalisée par Pierre Salvadori. Il a cosigné avec Benoît Graffin un astucieux scénario, une histoire à la fois simple et efficace. Sur des dialogues plaisants, cette histoire met un peu de temps à trouver son rythme pour prendre ensuite son envol en passant par toutes les couleurs des ressentiments : naïveté, humour, rancoeur pour finir sur la tendresse et l'émotion. Le bon casting nous offre de jolis seconds rôles pour Daniel Duval et la jolie Judith Chemla qui joue le rôle de Paulette, la coiffeuse ingénue. La tète d'affiche est superbement assurée avec une belle présence de Nathalie Baye. Sami Bouajila est lui aussi excellent dans un rôle délicat tout en émotion. Quant à Audrey Tautou, elle est véritablement craquante, dans un rôle sur mesure, excellant dans son phrasé si particulier.
L'idée du film est originale, le film commence bien puis arrive le moment où le personnage incarné par Audrey Tautou s'enfonce dans les mensonges, entraînant des situations ingérables, ce qui commence à devenir pesant ; puis, arrive la fin du film qui est totalement décevante et inappropriée... spoiler: La fille paie un homme pour qu'il passe la soirée avec sa mère, laquelle comprend le stratagème et le paie pour coucher avec lui avant de l'envoyer dans les bras de sa fille et de clore le film sur un début d'histoire entre elle et lui.
J’avais un à priori positif sur ce film puisque j’ai vraiment beaucoup aimé « Après Vous » (2003) et « Les Apprentis » (1995) et bien aimé « Hors de Prix » (2006), les précédents films du réalisateur. De plus, la bande-annonce du film m’avait bien accroché. Malheureusement, comme souvent dans les comédies, les meilleurs gags du film sont dans la bande-annonce et il ne reste pas beaucoup de découverte durant le film ! Mais le principal défaut de ce film, ce sont ses nombreuses baisses de rythme, très préjudiciables, tant l’histoire de cette comédie pouvait laisser espérer le meilleur. Côté acteurs, en revanche, c’est un sans faute, y compris pour les seconds rôles – je pense en particulier à Judith Chemla, à l’effet comique redoutable -. Sami Bouajila a vraiment le rôle le plus difficile et il s’en sort haut la main. Pour finir, la ville de Sète qui sert de cadre au film est très bien filmée ; donnant envie de se balader avec les personnages dans cette charmante ville méditerranéenne. En résumé, un film qui donne du plaisir au spectateur mais pas autant qu’on aurait pu l’espérer.
"De vrais mensonges" (2010) HD1 le 10.04.2016- NT1 le 08.01.2016-
C'est le 8° film de Pierre Salvadori, certes sans prétention, mais on passe un bon moment avec le tandem Bayle- Tautou : un duo improbable mère-fille auquel on ne s'attendait pas mais qui fonctionne à merveille. Sami Bouajila est également une heureuse surprise en faire-valoir des deux femmes. Bien sûr, cette histoire est invraisemblable mais justement, il faut être très imaginatif pour créer un scénario aussi alambiqué et c'est ce qui fait son charme ! Et il ne faut pas avoir fait Wembley pour le comprendre (seuls ceux qui ont vu le film verront pourquoi cette image). Dommage qu'on ne rie pas plus souvent des gags de ce film. willycopresto
Ca commence pas mal pendant la première demi-heure, et puis on se demande où le film veut en venir, ça commence à tourner en rond, il y a des longueurs tout le temps, rien n'est drôle, tout est plat. Quel ennui!
De vrais mensonges est la seconde collaboration entre Pierre Salvadori et Audrey Tautou après Hors de prix en 2006 dans lequel l'actrice française donnait la réplique à Gad Elmaleh. Entourée cette fois-ci de Nathalie Baye et du trop rare Sami Bouajila, Audrey Tautou incarne dans De vrais mensonges une gérante de salon de coiffure qui va tout faire pour redonner à sa mère le goût de la vie et de l'aventure amoureuse. A partir d'un quiproquo frileux, Pierre Salvadori met en place un triangle amoureux inédit qui doit sa réussite aux caractères de personnages qui n'ont en apparence aucune raison d'accorder leurs violons. Si la construction de l'histoire est on ne peut plus classique, les relations entre les principaux protagonistes capturent toute l'attention du spectateur et sont mis en valeur par les seconds rôles dont on retiendra surtout la pétillante Stéphanie Lagarde et la surprenante Judith Chemla dont l'approche du rôle évoque Julie Depardieu. En exergue de cette comédie sentimentale sympathique, Pierre Salvadori décrypte l'air de rien le monde du travail en mettant en avant le fonctionnement d'un petit commerce au travers des stagiaires, des relations hiérarchiques mais aussi du rapport aux diplômes dans la société. Au petit jeu de l'amour et du hasard, chacun des personnages joue sa partition, s'autorisant le port du masque lorsque cela est nécessaire tout en se rendant compte finalement que c'est lorsqu'on agit à visage découvert que l'on obtient l'objet de ses désirs. spoiler: De vrais mensonges a parfois des allures de pièces de théâtre, de marivaudages, une sensation que renforce le personnage de Sami Bouajila, transfuge moderne des héros des œuvres romantiques, dissimulé derrière une plume et une érudition qui ne parvient pas à faire oublier sa timidité et sa gaucherie. Au milieu de cet amour impossible entre un employé et sa supérieure vient se perdre la tristesse de Maddy à qui l'expérience douloureuse de l'amour permet de mieux deviner la nature réelle de Jean. Nathalie Baye irradie l'écran et éclipse si bien Audrey Tautou qu'on en vient à espérer que les sentiments de Jean évoluent vers elle, une envie qui émane également de l'irritation que le personnage d'Emilie dégage, héroïne bien intentionnée qui se laisse peu à peu dominer par ses penchants manipulateurs. Léger comme une bulle de savon, De vrais mensonges est un divertissement appréciable qui procurera le plaisir qu'on attend de lui, un sentiment malheureusement éphémère à imputer à la prévisibilité d'un scénario dont on n'attendait pas grand chose mais qui remplit allègrement ses maigres ambitions.
Une nouvelle comédie sentimentale douce-amère dans la filmo de Pierre Salvadori. "De vrais mensonges" (2010) s'appuie sur la mécanique du vaudeville avec son quiproquo initial et sur son trio d'acteurs prestigieux : Nathalie Baye la quinqua déprimée par ses chagrins d'amour, Audrey Tautou sa fille qui aimerait tant lui redonner le sourire, et Sami Bouajila l'amoureux transi. Rien de transcendant mais un honnête et élégant divertissement.
D'un côté, un joli duo mené de front par une Audrey Tautou à la fois touchante et autoritaire. Un dialogue à demi mot de l'autre côté dans le trio mené par Nathalie Baye. Avec un Sami Bouajila écartelé entre ces deux personnages... Plein de poésie, un joli jeu d'acteur...Un film à ne pas louper pour passer un bon moment même si il ne délivre que très peu de rebondissements.
Audrey Tautou est plus charmante que jamais dans ce film où elle joue un personnage pourtant assez antipathique. Sans réelle originalité mais quand même rempli de bons gags, le film est un très bon divertissement.
"De vrais mensonges" est une comédie faiblarde mais assumée... Un film (très, trop ?) léger et peu drôle, mais qui possède néanmoins un certain charme ; son trio d'acteur, et son cadre, le sud de la France qui fait ressortir le côté "pétillant" de ses comédiens... Audrey Tautou, comme à son habitude, est très naïve mais c'est ce côté "enfantin" que j'apprécie particulièrement chez elle, c'est sans aucuns doutes, une bonne actrice... Sami Bouajila, quant à lui, est tantôt exaspérant, tantôt juste, mais il reste un acteur de seconde classe... Nathalie Baye confirme qu'elle est une grande actrice. Malheureusement, le scénario est très classique et sans intérêt, la mise en scène peu originale et brouillonne, et le film est extrêmement plat... Même si il nous arrive de rigoler (pas plus de deux fois ! Et oui, vous vous attendiez à quoi ?), ce film est beaucoup trop niais pour qu'on y accroche, dommage, parce que l'idée de départ était plutôt bonne, et aurait pu (dû ?) être mieux traitée...