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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 juillet 2010
Un film historique en noir et blanc, épique, mêlant divers destins particuliers pour rendre compte de la mémoire enterrée de ces soldats sino-japonais du siège, massacre, pillage, extermination, de la ville de Nankin transformé en ces années 36-37 en étage de l'enfer de Dante, où chaque geste prend de la densité, en signification et conséquences, vie et mort, en symboles qui sont ici représentés par des moments d'émotions agencés sans pathos, et consolidés par un travail admirable de reconstitution historique qui n' appesantit pas l'image en voulant absolument se montrer mais en jouant son rôle de support au jeu des acteurs. Dans le genre c'est une réussite, surtout pour une collaboration sino-japonaise qui parvient à réaliser un hommage sans pathos. Mention spécial à l'acteur japonais qui endosse le rôle de l'ordure de service dans la deuxième partie du récit, sans scrupule, et fier, humainement méprisable.
Quelques lenteurs (gros plans interminables). Très belle photographie, en noir et blanc, pour dépeindre les massacres et viols commis à Nankin par les japonais , toujours honnis par les chinois qui découvrent, ici, que l'ennemi n'était pas toujours ces monstres assoiffés d'horreur mais aussi des hommes dotés d'humanité comme tout le monde. Et pour célébrer la prise de la ville, cette fête japonaise au milieu des ruines : hallucinant.
Un film historique n'est pas pour autant un chef d'oeuvre. Ici, la réalisation est très bonne, la cruauté est bien transmise, un bon pari réussi du noir et blanc. Voilà, c'est bon, un peu long et intéressant. Ce n'est pas un film de guerre, mais plutôt post-guerre. L'asie a maintenant "sa" liste de Schindler.
Une magnifique illustration de cette guerre oubliée et des crimes des Japonais, qui n'ont rien à envier aux Nazis en la matière. Mais l'originalité de ce film est de nous balloter entre l'esthétisme presque poétique de l'image et le réalisme de l'horreur de la guerre, avec ces soldats qui ne sont pas des héros mais des êtres humains traversés de contradictions pour les uns, et vrais monstres pour les autres. On y voit aussi, la curieuse agitation de droits-de-l'hommistes bien naïfs qui, croyant pouvoir négocier avec les envahisseurs japonais, amènent finalement les prisonniers à l'abattoir.
Que dire. très belle réalisation, il est clair que je ne suis pas près d'oublier ce film. "Le viol de Nankin" en 1937 est un non étudié en occident, pourtant l'un des épisode les plus inhumain. Le Japon n'a d'ailleurs toujours pas reconnue ses atrocités et on comprend mieux pourquoi encore aujourd'hui la chine méprise le Japon. Nankin 1937 est un acte parmi tant d'autres subit par la chine que ce soit les japonais, les anglais, les Français, les allemands, les mongoles... tous finalement méconnu de nos livres d'histoire. (sans parler de la chine qui efface volontairement des archives d'histoire trop humiliante pour son gouvernement). Le seul reproche que j'ai sur le film: un poil trop long.
Moins excitant cinématographiquement parlant que le chef d'oeuvre Des démons à ma porte, City of life and death reste un très beau film sur le massacre de Nankin, dans un noir et blanc épuré qui atténue l'horreur. Comportant quelques beaux passages, et la bonne idée de montrer le massacre du point de vue d'un soldat japonais dépassé par les événements, Lu Chuan y déroule un bon panorama du contexte historique de l'époque. Et si l'horreur semble parfois exagérée, il serait dommage d'oublier que la réalité dépasse souvent la fiction en le domaine, malheureusement.
Understanding humanity requires being ready to face an unbearable truth. Lu Chuan’s « city of life and death » throws us in the middle of one of the most terrible massacres of the Second World War (if we admit, as many historians now do, that this war started in 1936 in China and Spain). There are no heroes, no villains neither, only victims of an indescribable inhumanity of a lost army going out of control. Without concessions, Lu Chuan reconstitutes in details of the “rape of Nakin”, where the Good Samaritan is a Nazi. The director chose black and white, as colour was just simply too unsustainable, but still the fiction doesn’t meet the reality. Nonetheless, hope, however not prevailing, remains at the end; the city keeps its duality.
Finalement, le film se résume à une chose : la guerre, c'est mal. C'est vrai. Et, ce qu'il montre le prouve crument. Mais, c'est tout. Et, qui plus est, c'est très binaire. Les (très) méchants d'un côté(les Japonais), les très gentils (les Chinois et, un Allemand, sous Hitler) de l'autre. Et puis, on empile les exactions, encouragées par la hiérarchie japonaise. Tout en oubliant le scénario. Bon, la réputation des Japonais durant la guerre, les massacres des Chinois, c'est assez connu. Expliquer comment un peuple en est amené là, serait sans doute utile. Mais bon, les Japonais, c'est des méchants...
Un très bon film tout en poésie où la violence des faits se mêle aux forces et faiblesses des protagonistes. Dommage cependant que la fin soit un peu longue.
Très bon film historique se plaçant pendant le conflit Sino-Japonais de la seconde guerre mondiale. Ce conflit qui m'est totalement inconnu, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mis à part la cruauté légendaire des Japonais vis-à-vis des vaincus, et la déroute des chinois face à l’expansionnisme impérial. Le fait que le film soit réalisé par un chinois m'a rendu méfiant, et pourtant il ne tombe pas dans la facilité, loin s'en faut ! Les divers protagonistes du film vont apporter une profondeur énorme sur les actes perpétrés dans cette ville assiégée puis occupée. Les combats ne représentent qu'une partie minime du film et laisse toute la place à l'horreur de la guerre dans toutes ces formes: exécutions, pillages, viols... Chaque personnages devra faire des choix, pour vivre, survivre ou éviter de tomber dans la folie qui s'empare petit à petit de la ville... Bref un film à voir
2 étoiles pour la première partie : le décor se met en place, mais que c'est long, la sauce ne prend pas. Et puis ... 4 étoiles pour la 2ème partie : on s'attache aux personnages, la scène où les jeunes femmes chinoises, dans l'église, se portent volontaire est magnifique, le défilé traditionnel des Japonais est très beau et ne peut manquer d'évoquer celui de "Shara".
Chuan Lu choisit de les montrer par le prisme de differents personnages, dont un jeune soldat japonais.
Un vrai choc sur un sujet peu connu en France, qui détaille des évênements historiques: les exactions japonaises, tout en se permettant de critiquer l'alienation collective, lorsqu'un jeune soldat chinois (le seul sur lequel le réalisateur s'attarde, le seul acquerant du coup le statut d'homme, par opposition aux soldats) refuse de mourir en scandant le nom de son pays, noyé dans une masse de cris nationalistes.
Film tourné en noir et blanc, très dur et de nombreuses scènes vraiment réalistes, dans l'ambiance il faut sauver le soldat Ryan et la liste de Schidler........(à voir pour l'epopée historique et la reconstitution......)