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NammJones
113 abonnés
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1,0
Publiée le 24 mars 2013
On ne peut pas faire mieux pour un film qui parle d'ennui qu'un long métrage aussi ennuyant. Sur ce coup là, bravo c'est réussi, on s'ennuie pendant 2h ! Stephen Dorff avait disparu du grand écran et aurait dû rester caché puisque son apparition n'était pas nécessaire. Quant à Elle Fanning, suivre sa sœur ne l'aidera pas à être meilleure actrice.
L'ennui est un thème récurrent dans la (courte) filmographie de Sofia Coppola. Mais cette fois, c'est à celui d'un homme qu'elle s'attaque. Et on peut ressentir cet ennui en regardant le film. Si la réalisatrice semble ne pas parvenir à égaler ses précédents films, on appréciera le tableau sans concession qu'elle dresse d'Hollywood, un Hollywood totalement vide, de sens comme d'humanité, sans tomber dans la facilité. Au-delà de ce tableau se présente la terrible solitude d'un homme qui n'a pour amis que des opportunistes et qui montre sa fragilité dans sa difficulté à répondre aux besoins de son enfant, dont la présence reste pourtant le seul point d'ancrage dans sa vie chaotique.
Il est difficile de noter ce film au-delà de la moyenne tant le scénario est minimaliste. Mais c'est un parti pris et Sofia Coppola montre encore une fois à quel point elle sait créer une ambiance et filmer avec brio le vide et l'ennui à la manière de son Lost In Translation, avec lequel ce long-métrage partage d'ailleurs de nombreux détails. On se laisse plus ou moins porter par la lenteur de cette tranche de vie, souvent filmée de façon fixe et distante pour souligner le mal-être de cet acteur blasé pour qui le séjour de sa fille va être un réel déclic. Johnny forme d'ailleurs avec sa fille un duo très tendre et complice porté par Dorff et Fanning justes mais encore une fois très minimalistes à l'image de leurs personnages et du film lui-même, qui restera sans doute pour beaucoup un sous Lost In Translation.
Sofia l’élégante est de retour. Après l’Amérique profonde de Virgin Sucides (1999), le Tokyo insomniaque de Lost in Translation (2002) et le Versailles festif de Marie Antoinette (2006), elle pose ses bagages au Château Marmont, un hôtel mythique de Los Angeles, refuge des stars, toujours pour y filmer la solitude, l’ennui et la peur de grandir.
Johnny Marco est un acteur, jeune encore mais ringard déjà, solitaire d’être trop entouré, qui traîne son ennui et le vide de son existence dans les couloirs et les suites de luxe du Château Marmont. Sa vie sera transformée par l’arrivée de Cléo, sa fille de onze ans, une gamine comme les autres, qui lit Twilight et souffre de l’absence de son père.
Brillamment filmé, dans un style suranné et volontairement brumeux comme pour créer une distance et éloigner un peu plus son héro de la réalité, l’histoire se déroule, lente et paresseuse. Johnny Marco fait des tours en Ferrari (brillante première scène), paye des stripteaseuses, se casse un poignet. S’ennuie. Peu de changement avec l’arrivée de Cléo. Ils font la cuisine, jouent au jeux vidéos, se baignent. Se découvrent et apprennent à s’aimer.
C’est un film un peu long, un peu vide et artificiel. Stephen Dorff (dans un rôle fait pour lui) et la jeune Elle Fanning (à qui l’on peut prédire un brillant avenir) parfaits dans ces non-rôles faussement faciles et la musique aérienne de Phoénix collent parfaitement à l’image délicieusement composée de l’élégante Sofia et sauvent le spectateur de l’ennui.
Un film brillant de l’extérieur, un peu vide de l’intérieur. Un film à la Sofia Coppola…
Sofia Coppola a-t-elle du talent ou est elle la fille de son père? La réponse est cinglante dans ce film : elle est bien la fille de son père avec un nom de famille qui ouvre toutes les portes visiblement. Un film "branché", raté, désolant et parfaitement inutile.
Une remix à Los Angeles de lost in translation avec la relation père/fille Dorff/Fanning magistral, cependant le film reste très lent et le scénario est trop faible. Sofia Coppola se repose sur ses lauriers mais inclut au film une ambiance qu'elle seule peut donner.
Le moins bon des films de la fille Coppola enfin tout cas celui pour lequel j' accroche le moins . QQ séquences sont assez pertinentes ( celles sur la promo d' un film) . On note qq clins d' oeil à ce qui rapporte au mouvement grunge si je dis pas de bétises (au dela du morceau des Foo, il n' y a pas un moment ou l' on voit le perso principal avec un T shirt Sub Pop ?)
L'idée de base était originale : montrer la solitude d'une star qui a pourtant tout pour elle. Mais on peut montrer la solitude d'une autre manière qu'un dialogue toutes les 15 minutes ou des scènes d'une lenteur infernale. Quelques bons passages, mais c'est dommage que le film soit si mou. Vite oublié ...
Moins bien accueilli que ses précédents films, Somewhere est pourtant un très bon film qui reste dans la continuité de la filmographie de Sofia Coppola. Comme pour toutes ces réalisations, Somewhere se sert de l'ennui comme contexte pour faire évoluer ses personnages. Ici, elle étudie la relation père/fille avec beaucoup de subtilité. Le père, un acteur montant incarné par l'excellent Stephen Dorff, s'ennui dans sa vie, entre strip-teaseuses et soirée. Et c'est là où l'on voit le talent de Sofia Coppola qui se met à filmer le vide de cet acteur tout en le rendant intéressant. Le film jouit donc d'une mise en scène très lente, calme, qui retranscrit parfaitement l'état passif de la vie de ce père. La photographie, bien que plus en retrait, reste soignée et nous offre de très belles scènes avec un jeu de couleurs reposants. C'est alors qu'arrive sa fille, qui se voit contraint de rester avec son père pour une période indeterminée. C'est à partir de ce moment que Sofia Coppola introduit une grande tendresse dans sa mise en scène, filmant ces petits moments d'intimité avec grâce et talent. Somewhere reste un film lent et passionnant sur une vie rempli de vide qui nous est magnifiquement retranscrit par Sofia Coppola.
J'avais plus ou moins aimé les précédants films de l'auteur mais là, j'avoue que je me suis particulièrement ennuyé devant ce film vu heureusement en DVD : scénario proche de zéro, mise en scène inexistante, on a là un des nanars de l'année... ... mais il y aura toujours un journaliste pour nous dire quel chef-d'oeuvre on n'a pas su voir, comme quoi la vie est toujours surprenante !
Long, long, long! Au début j'ai beaucoup hésité a zapper, mais dès la première apparition de Cleo, la superbe Elle Fanning, la lenteur et l'envie de se tirer une balle partent : le film devient envoûtant, beau... On voit ce qu'est la vie d'un acteur, en gros. Sans Elle Fanning, j'aurai zappé direct le film.
film a voir si on a 2h de libres ou un pass à rentabiliser,mais ça ne casse pas des briques: histoire d'une star hollywoodienne, pas réellement passionnée par sa vie plutôt déprimante, remplie de filles et de cigarettes. De ses aventures, il a quand même une fille de 11 ans qui, par son naturel, le remet face à la réalité. Il y a des longueurs, pas d'idées spécialement intéressantes mais ce film permet tout de même de révéler cette jeune et bonne actrice:Elle Fanning.
Voilà un film "tranche de vie" comme pouvait l'etre Lost in Translation. Pas de debut, pas de fin, juste la pauvre vie de cet homme qui se tire pendant 1h30 sous nos yeux fatigués. La magie de Tokyo a disparue. Lion d'or à Venise quand meme, la concurence ne devait pas etre feroce