1 étoile pour le jeux des deux acteurs principaux, pour le reste l'ennui commence aux premières images et ne nous quitte (presque) plus. Des scènes qui traînent en longueur et des images assez laides, même le désert du Nevada pourtant superbe devient triste à voir à travers la caméra de Sofia Coppola. Comme le synopsis est usé jusqu'à la corde on espérait de l'originalité mais là rien. Dommage c'est le premier film que je vois d'elle ça ne m'incite pas à en voir d'autres.
Admirable film. Je ne comprends pas les cinéphiles qui cherchent l'histoire du film alors qu'elle se déroule sous leurs yeux. N'est-ce pas là, la vie de certaines stars -pas toutes j'espère- qui se retrouvent bien seuls lorsque les paillettes s'éloignent. Le film est lent c'est certain mais il reflète bien l'ennui.
L'idée est de filmer l'ennui et le vide en les faisant vivre au spectateur. C'est réussi, c'est le moins qu'on puisse dire : l'œuvre est un interminable bâillement. La majorité des plans s'éternise pour bien faire comprendre que le "héros" s'emmerde comme un rat mort. Si S.C. était peintre, elle nous aurait proposé une toile d'un gris uniforme intitulé "Vacuité", de celles dont les "connaisseurs" font leur miel, mais qui ne font au mieux que rire les personnes saine d'esprit. L'avantage d'un tableau sans intérêt et prétentieux est qu'il ne fait pas perdre 90 minutes : quelques secondes suffisent largement à décamper. Que ce film ait été récompensé à la Mostra démontre que l'onanisme cognitif a encore de beaux jours devant lui.
Difficile à juger, cette rencontre père superstar/fille livrée à elle-même est aussi électrique qu'éphémère. On aurait passé plus de temps avec eux et préféré moins s'ennuyer, au côté d'une étoile d'Hollywood, aussi paumé qu'au bord de la crise nerveuse, interprété par un Stephen Dorff, bien trop rare au cinéma, d'un charisme impeccable. Probablement la volonté de Sofia Coppola, de surligner en gras ce profond instant de bonheur perdu au milieu de cette morosité profonde et journalière d'une star dont le but de sa vie semble devenir flou, avec sa forme habituelle: ces séquences allongées souvent muettes, tellement parlantes pourtant pour l'esprit. Toutefois, à trop se complaire dans son style, on se demande parfois si l'inutilité de séquences à rallonge ne l'emporte pas, comme ce lap dance qui prend toute sa mesure et se re-bis veinement...
Ce film est le plus ennuyeux que j'ai vu depuis bien longtemps. Les 4 premières minutes donnent le ton: tout est long, sans intérêt, vide de sens, aucune émotion, aucun humour etc. La définition du navet.
Sans doute l'un des plus mauvais films que j'ai vu. Rien à voir, rien à entendre, rien à ressentir, rien à comprendre. Le vide absolu. On meurt d'ennuie dès les premières secondes.
Je comprends tout à fait que ce film ne plaise pas au plus grand monde. Mais pourtant j'ai adoré et je vous le recommande. Il ne se passe pas grand, mais au fond il se passe tellement de chose. Le style de Sofia Coppola est certes particulier, mais pour ceux qui comprendront le message de ce film, ce sera peut-être l'un des meilleurs films qu'ils verront. Ce n'est clairement pas un film pour se divertir, c'est un poème cinématographique.
Une voiture de sport noire avec un mec ado attardé dedans qui s'ennuie. Il boit des bières tout le temps et quand il piccole pas il saute des nanas. Il est divorcé mais son ex est sympa. Ils ont une fille de 13 ans, super cool et très mature : Elle cuisine des trucs toute seule, c'est vous dire !
SOMEWHERE, c'est une version lente et ratée de CALIFORNICATION.
Une version Chamallow ou quand le héro s'ennuie on s'ennuie avec lui (ça c'est très réussi) et quand lui ne s'ennuie plus, nous on continue (et çà, c'est raté!)
J'ai adoré LOST IN TRANSLATION et VIRGIN SUICIDE mais dans ce film, l'indolence gracieuse qui faisait la grâce et la magie des précédents films de S. Coppola s'est transformée en une mollesse un peu feignante. C'est de loin son plus mauvais film.
"Somewhere", film d'une parfaite inconsistance dont le prix reçu n'est absolument pas justifié, à moins d'une connivence dans le milieu cinématographique! Des longueurs interminables qui occasionnent un ennui intense. A l'instar de nos anciens et de leur bon sens paysan : "il (elle) a tout, il ne lui manque que la galle pour se gratter!" Voilà à quoi m'a fait penser ce film! Un point positif : la musique de Phoenix et avoir vu ce film en VO. Un tel battage pour ce film qui n'en vaut pas la peine. Un conseil : passez votre chemin...
Film quasi documentaire sur le vide sidéral du quotidien d'une star de cinéma. La vacuité du personnage est très bien captée, ce, durant 90 minutes...A voir, 1 fois.
Comment analyser un film où l'action est constamment dispersée entre la vie dissolue et la vie réussie d'un acteur hors du commun ? Père exemplaire, notre héros n'en est pas moins un amateur de strip tease et de fêtes où l'alcool coule à flot. Cette duplicité constitutive du personnage nous intrigue autant qu'elle nous indiffère. Les spectateurs criants à l'ennui n'ont soit rien compris à Somewhere, soit sont intoxiqués par les productions hollywoodiennes dont les rythmes sont absolument infernaux. Ce film est modeste, les acteurs ne sont pas grandiloquents, les dialogues sont mesurés, le rythme est rectiligne dans sa lenteur. Tous ces facteurs réunis ne font pas un mauvais film pour autant. Loin d'être prétentieux, Somewhere est un film qui se veut subtil, aigre-doux sur la condition humaine et véritablement philosophique. Si le dénouement rejoint clairement ces ambitions; les péripéties sont, malgré tout, bien insuffisantes pour constituer une merveille du septième art. Il convient donc d'être mesuré et de ne pas s'en tenir à d'éventuelles longueurs du scénario mais de voir ce que Sofia Coppola exprime derrière ces scènes. Quand on s'y penche réellement, on se rend compte que sous la banalité apparente, se cache en réalité des préceptes moraux bien travaillés. On peut toutefois regretter quelques plans dont le cadrage est bâclé et des séquences tellement impromptues qu'il est difficile d'en rire avec sincérité.
Johnny Marco est une star des films d'action, adulée du public. Mais la vie privée de Johnny est un naufrage : cloîtré la plupart du temps dans sa suite du Château Marmont, mythique hôtel de Los Angeles, il trompe son ennui en multipliant les conquêtes d'un soir et les interminables beuveries... Mais un matin, son ex-femme lui confie pour plusieurs jours Cléo, leur fille de 11 ans, dont il s'est jusqu'ici très peu soucié. Cléo va-t-elle réussir à remettre son père sur de bons rails ?
Avec "Somewhere", Sofia Coppola livre une vision intimiste de l'envers du décor, façon "dark side of the hollywoodian dream", et en même temps un film à clés. On imagine en effet que la fille de Francis Ford Coppola, ex-fiancée de Quentin Tarantino, n'a eu qu'à puiser dans ses propres souvenirs pour composer ce tableau impressionniste des mœurs hollywoodiennes (quoiqu'elle prétende surtout s'être inspirée de la fille d'une amie pour créer le personnage de Cléo). Il en résulte une dimension quasi documentaire pour ce film, qui ressemble plus à une collection de moments choisis qu'à une véritable histoire. Certaines scènes sont savoureuses (Johnny Marco en conférence de presse, ou en tournée promo à Milan, devant affronter l'exubérance de la presse "people" italienne), d'autres plus anecdotiques : car filmer le vide et l'ennui d'une star ne génère pas forcément des séquences passionnantes. In fine, "Somewhere" montre que l'univers cinématographique de Sofia Coppola, après "Lost in Translation" et "Marie Antoinette", traduit l'univers d'une "pauvre petite fille riche", sensible certes, mais un peu limité. En tous cas, elle a pu compter sur la générosité de Quentin Tarantino, président du jury de la Mostra, qui lui a décerné un Lion d'Or pas complètement mérité.