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Un visiteur
2,0
Publiée le 1 février 2011
Ou une espèce de documentaire de l'ennui, presque filmé en temps réel, d'une vedette éphémère. Sa délétère vie hollywoodienne est vue avec acuité par Sofia Coppola; son univers sans limites temporelles, climatiques, pécuniaires, sexuelles est exposé de manière à nous faire apprécier sa vacuité. Et si l’atmosphère est superficielle, comme irréelle, le ressenti des personnages est certes bien réel sur le visage des interprètes par les non-dits qu'elle nous sert à la pelle; mais en quoi cela nous instruit-il ou nous divertit-il , en quoi cela justifie-t-il tant d'argent investi dedans?
Cela suffit-il à faire oublier ce minima formel, cette caméra intellectuelle qui désespère, et qui, si elle ne nous endort pas, nous rend neurasthénique ? Non, de mon point de vue. Pourquoi alors, parce que c'est du cinéma de droit Coppola?
Commentaire en désaccord avec la critique de Télérama, qui dit cela: "De l'art de faire, avec du vide, le plein de cinéma. "
L'Hotel Marmont. C'est à la chambre 59 qu'on y rencontre Johnny Marco, un acteur avec une belle gueule, une grosse voiture qui vrombit dans les rue de Los Angeles, des filles bien roulées à portée de lit, une carrière récompensée jusqu'à Milan, et un room-service à 3h du matin. Johnny incarne pourtant un show-bizz bien morose. Les traits sont tirés, fatigués, les yeux cernés et éteints, les bouteilles de bières s'alignent les unes à la suite des autres et les cigarettes s'entassent dans le cendrier. Tout semble avoir perdu de son éclat, même les lap-danceuses en deviennent presque gentillement ridicules. Il tourne en rond et s'asphyxie dans sa propre vie.
Pour lire la suite : http://noouillesetcinema.blogspot.com
Ok ce film est tout aussi ennuyeux que la vie de ce gars mais bizarrement j'ai aimé m'ennuyer comme rarement. La musique, la jeune Elle, ce mec. Ca ne m'a pas tant embêté de m'ennuyer. Alors a voir de voir.
Y en a qui disent qu'il se passe rien, y a peut de dialogues ... et même pas rambo & cie pour mettre de l'animation
J'ai aimé ce film plus que Lost in Translation. Je dirais qu'il m'a émue pour moi tout était dans les regards, les phrases à moitié prononcées ... en étant observateur 1 petit peu on a 1 lecture mais qui est propre à chacun.
Je suis pas 1 intello et les petites scènes humoristiques sont tout simplement de bon gout . A mon vis la meilleure quand Johnny s'endort entre ...
Hésitant vraiment à aller voir ce nouveau Sofia Coppola, j'ai réellement été insupporté par cette purge cinématographique. Dès la première scène, le spectateur se désintéresse et ca ne s'arrange pas du tout. Les plans sont mous, les acteurs mauvais, le scénario en bois, malgré un sujet pas inintéressant. En tout cas si la vie d'un acteur d'Hollywood ressemble à ça, c'est plutôt pathétique et on ne lui envie ni son salaire, ni sa ferrari (qui ressemble à un veau dans ce film). Bref, en plus d'être mauvais, ce film est opressant, et on peut se demander par quel moyen il fut primé à la Mostra de Venise.
Un de ces films plutôt agréables à regarder, mais qui s'arrêtent au moment où l'on espère qu'ils vont commencer, et pour lesquels, en sortant de la salle, on se demande pourquoi ils ont été fait...
Très déçue! J'avais aimé les précédents films de Sofia Coppola celui-ci était ennuyeux à mourir! 45 premières minutes où l'on voit le principal acteur dans une vie de débauche, qui normalement auraient pu durer 15 mns. On se demande réellement à quel moment le film va démarrer. Chaque scène est longue trop longue.....film à éviter.
Sofia Coppola nous endort avec une succession de clichés nombrilistes californiens et la vague idée de nous raconter les atroces souffrances d'une star d'Hollywood. Le pauvre ne peut pas s'occuper de sa fille étant donné qu'il passe son temps à se taper des mannequins dans des hotels cinq étoiles.
Mis à part Virgin suicide, Sofia Copolla ne parviens pas à construire un film. Parler du vide d'un acteur par le vide n'est pas plus une bonne idée que de signifier la bêtise su peuple américain par la bêtise (Lost in translation).
Curieux sentiment de déjà-vu. Une autre traduction du même thème que "Lost in translation". Oui bien sûr la mise en scène est maîtrisée, la vacuité du personnage principal est bien dessinée; il voit le monde s'agiter autour de lui sans le moindre sens... exactement comme le personnage joué par Bill Murray. Quel est donc l'intérêt de ce film ?
Sept ans après Lost in Translation Sofia Coppola joue la carte de la continuité. On attendait peut-être quelque chose de plus original, mais le sujet est très bien maitrisé. Son personnage principal, un acteur à la dérive (Stephen Dorff), qui vit dans l'opulence et la débauche , n'as goût à rien et s'ennuie profondément jusqu'à l'arrivée de sa fille. La lenteur du film est assumée, les plans fixes et travelling lents sont très esthétiques et rendent bien l'atmosphère vicié de L.A. ainsi que le sentiment de solitude parfois déroutant. Et puis le personnage revient peu à peu à la réalité et trouve un sens à sa vie... A noter, la B.O. une fois de plus signée par Phoenix est parfaite. Bref pas une franche réussite, mais une vrai maitrise dans l'ambiance et l'aspect visuel.