Derniers Avis : Somewhere - Page 16

Plus qu'un film sur le thème de l'ennui, Somewhere réussit à rendre incroyablement bien à l'écran les angoisses et le vide qui peuvent s'emparer d'un être à un moment de sa vie. Le film commence par dresser le portrait d'un homme qui semble tout avoir : une carrière cinématographique florissante, du pognon, une adorable fillette et même une Ferrari. Et pourtant, quelque chose cloche. L'histoire tâtonne alors, la caméra prend le temps de prendre justement son temps et, petit à petit, nous permet de comprendre, voire de partager, ce vide qui s'est progressivement installé dans la vie de Johnny Marco. Le choix de faire un film sur le sujet de l'ennui était donc osé et le fait de l'avoir réussi salut une fois de plus le talent de Miss Coppola. Revenant à un cinéma plus intimiste, elle prend aussi le pari de moins plaire, d'où des critiques très partagées. Pour ma part, j'ai eu l'impression de vivre une vraie expérience de spectateur et en cela, le film mérite déjà mes éloges. Après qui dit expérience de cinéma dit aussi souffrir un peu, le film a donc ses longueurs, voulues, mais il faut aussi en passer par là pour l'apprécier dans toute sa valeur.

Si j'ai beaucoup aimé ce "Somewhere", c'est pour sa manière, son art, de montrer les gens et les situations sans jamais appuyer sur le bien ou le mal, le drame et le comique... on est dans un entre-deux de l'émotion, dans le sourire saisissant, mais jamais le rire, et, en même temps dans un malaise diffus, vague . Sofia Coppola signe un film habité sur le non-espace de son personnage ( Johnny, sur son matelas gonflable dans la piscine, sortant lentement du cadre de la caméra) et de nos émotions. Elle parvient à hisser le cliché la caricature aux rangs de compagnons ridicules mais nécessaires (les sexy danseuses fades multipliées par le reflet du miroir, les journalistes à la noix...). La fin déçoit, là elle en fait trop, mais avec le recul je la vois comme particulièrement fun. Un hommage à son père?

Autant la lenteur et l'absence d'action passaient très bien dans Lost In Translation, autant ici le film tombe à plat. La première scène ne laissait rien présager de bon, la suite est à son image. Ca ressemble plus ou moins à la vie d'un adolescent désoeuvré pendant les vacances d'été, filmé avec l'iphone de son meilleur ami. Johnny fait des tours en voiture. Johnny va a la piscine. Johnny se bourre la gueule. Et le must du must, Johnny joue a Guitar Hero. C'est bien beau de vouloir se la jouer film indé, mais c'est surtout chiant. Ca me dissuaderai presque d'aller voir le prochain Coppola...

On peut certes préférer le bouleversant "Virgin suicides" ou "Marie-Antoinette" mais on est dans le même univers : la patte de la Sofia est bien là (en plus dépouillée) et elle filme à merveille ces instants de vide et ces personnages rongés par le doute et le mal de vivre.

Je cherche. Depuis que je suis allé voire Somewhere au cinéma, je cherche. Pourquoi ce malaise avec le nouveau film de Sofia Coppola ? Et bien, aujourd’hui, j’ai trouvé… Deux raisons. La première est le fait d’avoir lu trop de critiques dithyrambiques de film. A ce propos, J’ignore si les critiques négatives et/ou réalistes ont été boycottées mais impossible d’en lire. Quoiqu’il en soit, il est clair que c’est difficile de ne pas être déçu quand je me rends compte que le joli diamant tant promis est en fait un simple strass. Quelle déception ! Et cette déception a généré un malaise persistant depuis la séance. Une idée qui, dans un premier temps, a été impossible à saisir. Jusqu’à maintenant. Raisonnablement, dans notre monde actuel, est-ce que ce n’est pas hors propos de monter ce type, superstar de son état qui s’ennuie dans une vie où il possède tout, où le moindre de ses désirs primaires est satisfait alors que le monde va si mal ? Et, je ne veux pas faire de populisme au premier degré. Au final, et c’est d’ailleurs ce qui sauve le film du naufrage, cette confrontation entre un père en dehors de la réalité et cette ado réaliste et pragmatique est salutaire. Oui ! La vie, ce n’est pas ça. Cela étant, Sofia Coppola témoigne d’un réel talent pour filmer ce qui ne peut ou n’a pas besoin d’être dit sur une B.O. tout aussi excellente. En conclusion, je dirais que ce film est superficiel.

Johnny Marco, acteur à la mode, la petite quarantaine, vit à l’hôtel à Hollywood… Alcool, sexe, médocs et tabac, il a tous les atouts de la déglingue, Ajoutez-y une Ferrari noire et ça vous fait un petit branleur qui ne fait rien de sa vie, juste un bout de viande qui fait « vroum vroum ». Ennui et solitude… Mais il a une fille de 11 ans dont il doit s’occuper quelque temps, alors il se met à exister un peu… Johnny a le mérite de s’en rendre compte, alors il abandonne tout, c'est-à-dire sa Ferrari au bord de la route avec les clés dessus… c’est dire à quel point c’est crédible !!! Et voilà, c’est tout…Un film sur la pauvre vie des pauvres cons bourrés de fric, sur la jet set et ses vies vides, un film sur la creutitude, aussi chiant que la vie de Johnny ! Pour ça, c’est bien rendu, bien réussi ! Mais c’était pas la peine non plus !!!

Un film sans grand intérêt. Des passages d'une lenteur abominable. Une réalisation insipide. Sofia Coppola semble vouloir nous raconter une histoire que l'on connait déjà, une histoire éternelle, celle de la solitude de l'artiste.

Malgré une bonne performance de Stephen Dorff, le film ne prend pas. La relation père/fille finit de faire sombrer le film dans le pathos et ne parvient pas à rendre les personnages plus attachants.

En bref, une histoire simple sans originalité au cœur des meilleurs clichés sur le show business!

Il faut dire que Somewhere ne m'as paaaaaaasss du tout passionné !

Pourtant, je suis quelqu'un de plutôt fidèle. Et même quand un réalisateur ou un acteur dont je suis "fan" fait du pas terrible, je trouverais pas mal de bonnes excuses pour rendre ça génial. Et les 3 premiers longs métrages de Sofia Coppola, je les ais vraiment appréciés.

Mais là, trop, c'est trop ! Je me suis fait chier... Filmer pendant 5 minutes un mec qui poireaute dans sa chambre parce qu'il s'emmerde, ça n'a rien de psychologique... Filmer pendant 5 minutes un paysage avec une voiture qui tourne dessus, c'est chiant... Grosso modo, chaque scène va avoir ce genre de remarque. On ne peux pas montrer du vide sous couvert de Mais vous compreneeeeezzzzz !!! Ça exprime toute la solitude et la profondeur psychologique du machin et du bidule !

Moi ce que je comprends, c'est que le mec s'emmerde et que comme il ne se passe rien, et bien c'est pareil pour moi ! Et comme d'autres critiques que j'ai pu lire, je ne vais pas m’apitoyer sur sa pauvre petite vie à devoir conduire une Ferrari, avoir les filles qu'ils veux, jouer, manger, faire la fête, etc...

Heureusement, il y a des points positifs... Elle Fanning, la Ferrari et l'ambiance sonore...

Donc seulement un petit 1.5 étoile et vraiment pas plus. Le cinéma, c'est un spectacle... C'est vivant !

Le vide pour le vide. Pourquoi pas ? Mais il faut être prêt à s'ennuyer ferme pendant 1h30... Même si les acteurs sont charmants.

Une bien belle comédie dramatique, marquée par une superbe photographie. Certes, au niveau du scénario, il ne se passe pas grand chose, mais l’histoire, rythmée par de très belles, émouvantes et marquantes scènes, se suit avec intérêt. Le seul élément que l’on peut reprocher à Sofia Coppola est d’avoir repris les mêmes thématiques que dans "Lost in Translation".

Super film. C'est fascinant. L'actrice est extraordinaire. J'étais hypnotisé par le rythme. Bravo.

Trop déçu !

Film ennuyant! Histoire triste et sans intérêt, les personnages ne sont pas attachant.

Un film bercé d'une mélancolie doucereuse et lancinante qui nous fait passer du rire aux larmes... du rire jaune aux larmes d'ennuis, devant des plans interminables et sans intérêts.

Ce film est une merde prétentieuse ! Madame Coppola se prend pour un génie et se permet toutes les extravagances. Que disent ceux qui cautionnent ce genre de cinéma ? "Ah, c'est culotté ! Il fallait l'oser !" Mais depuis quand le culot a un rapport avec la qualité ?? Céline disait : "Il n'y a pas de vanité intelligente", et Somewhere en est un exemple. Une preuve de bêtise.
Si on oublie Lost in Translation, on pourrait penser que la pomme est tombée bien loin de l'arbre...