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    Somewhere
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    796 critiques spectateurs

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    Alexis D.
    Alexis D.

    106 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    Ce film reprend le thème de la solitude moderne et urbaine déjà abordé par Sofia Coppola dans "Lost in Translation". "Somewhere" : Hollywood, capitale du spleen, du toc, du rien. Ici Sofia Coppola évoque la relation entre un acteur qui doute et sa fille de 11 ans, qu'il découvre. Le père, Francis Ford, incarna la fuite en avant opératique du nouvel Hollywood des seventies. Une génération plus tard, Sofia, la fille, joue son prénom sur la partition ténue d'un spleen post-hollywoodien, avec "Virgin Suicides" (1999), "Lost in Translation" (2003), "Marie-Antoinette" (2005). Il fallait bien un film pour nous raconter comment, chez les Coppola, se transmit le flambeau. Comment la flamme cinématographique familiale passa du feu dévorant l'épopée collective américaine à la mèche vacillante du solipsisme mélancolique en milieu protégé. Ce film existe désormais : il s'appelle "Somewhere". Dans l'indéfini de ce "quelque part", quelque chose de cette histoire intime, en même temps que de l'Histoire tout court, transparaît. Au premier chef, les rapports d'un père et de sa fille à l'ombre d'Hollywood. Pas nommément Francis Ford et Sofia, bien sûr, mais deux personnages qui, par certains aspects, peuvent y faire penser. Lui est acteur, il est beau, il est jeune, il se nomme Johnny Marco. Précisons : plus tout à fait beau, plus tout à fait jeune, mais suffisamment pour faire illusion à tout autre qu'à lui-même. Gloire éphémère au royaume du rêve industriel, Johnny traverse une crise. Conscience diffuse de la vacuité de son état, beuveries discontinues, sexe velléitaire et triste : on appellera cela une dépression. Le voici réfugié, pour un break salutaire, au mythique Château Marmont, hôtel feutré de la cité des Anges, où le tout Hollywood se retrouve entre soi. En matière de retraite, ce sera la première ironie de l'histoire, c'est le degré zéro du dépaysement. Poules de luxe, starlettes dénudées, mondaines hystériques, agents artistiques débiles et collègues décavés hantent couloirs, salons et ascenseurs. Par ailleurs, le service est convivial et haut de gamme. Encas goûteux et strip-tease de jumelles blondes en jupettes de tennis girls sont livrés sur simple appel dans la suite de Johnny, qui s'endort au milieu des uns et des autres. La pulpeuse naïade de la chambre d'en face se livre, quant à elle, gratuitement. La Ferrari, noire, dort rutilante dans le parking, sauf pour les sorties qui ne mènent nulle part. Une séance photo ridicule en ville, une conférence de presse avec des journalistes ineptes, une séquence de maquillage qui le transforme en momie agrémentent la déconfiture de Johnny. C'est le drame de l'opulence, l'aliénation du happy few : le désir, perpétuellement comblé, se rabougrit. Un beau matin, entre en scène la fille de l'acteur, fruit d'une mère invisible à l'écran et d'une union qui semble n'avoir jamais existé. Cléo a 11 ans, une douce innocence peinte sur le visage, la maturité et la tristesse d'une enfant à la fois protégée et abandonnée. Pour Johnny, qui la réceptionne à la faveur d'une absence impromptue de sa mère, elle est quasiment une étrangère. Le film met en scène les quelques jours qu'ils passent ensemble. Dans une œuvre plus conventionnelle, il aurait fallu ajouter "pour apprendre à mieux se connaître". Dans "Somewhere", c'est pour tuer le temps commun qui leur est compté : jeux vidéo, patins à glace, virée en voiture. En prime, un voyage en Italie, façon Sofia Coppola. L'allusion au couple disjoint du film de Roberto Rossellini semblera audacieuse. C'est pourtant de cela dont il s'agit, quand bien même l'humour de la séquence dissipe la note incestueuse. Père et fille partagent la suite d'un palace à la faveur de la remise d'un équivalent du César d'honneur à Johnny. L'Italie y apparaît comme la caricature provinciale d'Hollywood, un sommet de kitsch, de vulgarité et de phallocratie. Le comportement de Johnny, qui invite une vestale locale à partager sa nuit, est à l'unisson. Mais le film, qui se partage entre le regard de la fillette recherchant l'affection de son père et celui de la cinéaste qui les filme, donnera néanmoins, tendrement, à Johnny une chance de se racheter. Auréolé d'un Lion d'or à la Mostra de Venise en septembre 2010, "Somewhere" est le film le plus minimaliste de Sofia Coppola, le plus osé aussi, tant pour le sujet que sa forme. Si une lecture autobiographique s'impose, elle n'est pas la seule. Le film est aussi le constat d'un changement d'époque. Dominée par la durée réelle des actions, les plans-séquences, et la succession de temps faibles, son esthétisme particulier donne tout son charme au film, à travers de belles images et des décors joliment filmés. Mais ces figures de la radicalité cinématographique des années 1970 ne nourrissent plus, dans "Somewhere", la moindre révolte, la moindre inquiétude sociale, le moindre appel à un monde différent. Comme dans chaque film de Sofia Coppola, elles servent tout au plus l'ironie délicate qui vise la déliquescence d'un univers de happy few auquel elle appartient. Ce courage qui l'honore est en même temps une souffrance qui la hante et une fidélité qui l'entrave. "Somewhere" l'aidera-t-elle à couper enfin le cordon ? Il y a trois personnages dans ce film, Johnny, Cléo et Le Château Marmont qui les réunit. On croise pour notre plus grand plaisir Benicio Del Toro et notre frenchie Aurélien Wiik dans une soirée bercée par le son de Sébastien Tellier. A la sortie du parking une voiture s’encastre dans le mur d’en face sans doute en référence à Helmut Newton qui trouva la mort dans sa Cadillac. On ressent cette atmosphère si particulière aux grands hôtels cultes comme le Chelsea à New York, un mélange de décadence et de grandeur, nostalgique d’un temps révolu et pourtant lieu de toutes les convoitises. Une odeur de tabac froid, de chlore, d’huile solaire, de parfum entêtant. Il est toujours question de solitude dans les films de la cinéaste, d’un spleen, d’une mélancolie lancinante. Parfum de notre époque, le propos est le même que dans "Lost In Translation". Une impossibilité d’être complet, le sentiment d’avoir toujours un manque impalpable et de se perdre dans des échappatoires faciles. Il est regrettable qu’elle soit parfois aussi explicative. La scène du début répond à la dernière du film. Johnny fait des tours de pistes avec sa voiture de course, illustration de son angoisse existentielle. A la fin il roule sur une route de campagne, arrête le moteur et sort marcher vers l’horizon. Cliché trop facile pour nous faire comprendre qu’il s’est révélé à lui-même. La photographie de Harris Savides ("Elephant") rend le film moins pop que dans les précédents, la mise en scène est plus minimaliste avec de longs plans fixes, et il y a peu de dialogues. Et cette manière de concevoir le cinéma peut agacer car c’est sans doute un peu trop arty, trop formaliste, se regardant le nombril au soleil sur un transat dans un maniérisme appuyé. Mais Sofia Coppola arrive à saisir quelque chose qui traverse l’atmosphère viciée de ces chambres d’hôtels. Johnny a changé. Imperceptiblement il s’est vu dans les yeux de sa fille. Je repense souvent à la tête de Scarlett Johansson sur l’épaule de Bill Murray et je vais aimer me souvenir de Stephen Dorff partant à la dérive sur un matelas gonflable jaune. Pour finir, mention spéciale à Elle Fanning qui interprète brillamment son rôle de Cléo et qui est une vraie révélation pour moi. Trop sous-estimé, "Somewhere", s'il n'est pas le meilleur film de Sofia Coppola, mérite tout de même d'être découvert
    brqui-gonjinn
    brqui-gonjinn

    91 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2012
    Avec une filmographie comme celle de Sofia Coppola on peut se permettre de lui décerner la couronne de l’impératrice des comédies dramatiques indé et ce n’est pas avec "Somewhere", son dernier film, qu’elle va nous faire mentir. L’histoire se concentre sur un auteur à succès à la vie dépravée résidant dans le temple du secret d’Hollywood qui voit sa fille de 11 débarquer dans sa vie. Le thème principal abordé a un goût de déjà vu, le père qui va apprendre à connaître sa fille grâce à ce rôle qui prend une place qu’il n’avait pas auparavant. Quant aux thèmes sou jacent ils sont encore plus éculés dans le genre de la comédie dramatique, un être humain complètement paumé et ne cherchant pas à remonter la pente jusqu’à l’arrivé d’une personne qui va tout changer. Le casting composé de Stephen Dorff et la talentueuse Elle Fanning est de qualité. C’est un Coppola en demi-teinte auquel nous assistons ici, pas aussi piquant qu’un "Marie-Antoinette" et beaucoup moins tendre qu’un "Lost in Translation", cette histoire convenue et sans réel but n’arrive pas exalter le spectateur. Juste un petit accident de parcours, espérons-le.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Ou comment faire pour rendre "palpitant" un film sur le "vide sidéral" de la vie de Johny Marco ????
    Même Sofia Coppola, n'y parvient pas. Et pourtant, elle sait de quoi elle parle.
    Spectateurs; comment ne pas faire le lien avec ses films précédents: ses ados de Virgin suicides puis Bill Murray, déconnecté de tout, perdu dans un hôtel de Tokyo et même Marie-Antoinette, "irresponsable" et tellement déconnectée du peuple....
    On peut aussi, être agacé ou pire de la voir s'intéresser autant aux "privilégiés". on peut aussi se dire que sa démarche n'est pas superficielle que Johny Marco a vraiment pris conscience de sa désespérance.
    Il pourrait presque, rester emprisonné de son essai de masque pour son prochain film !!!
    Quand il va à Milan, pour une émission de variété ou une interview, tout est pitoyable, les questions, les réponses, bref, tout le monde s'en fout.....
    Et tout au début, dans sa chambre, avec les superbes poupées érotiques, "vivantes"; ça le laisse de marbre....
    On peut comparer cette scène avec la sortie avec sa fille qu'il regarde évoluer, admiratif et enfin vivant, à la patinoire et redonne un sens à sa vie....
    Alolfer
    Alolfer

    128 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Rarement vu un film autant divisé. Il est soit idolatré ou détesté. Difficile de juger un film comme celui là, tellement l'histoire est assez pauvre ; Pourtant, j ai eu un sentiment d'avoir apprécié le film !

    Au début, on ne sait pas dans quoi on part, mais plus le film avance, plus Somewhere dégage une émotion particulière. Sofia Coppola a l'art de rendre l'ennui, captivante. Comme dans la majorité de ses films, la mise en scène, et la photographie sont deux grandes pièces maîtresses dans le cinéma de Sofia Coppola ! Je rajoute même la BO où dans le cinéma de Sofia Coppola, la musique a une place à part entière

    Mais qu'en est-il de l'histoire, qui est normalement le point le plus important d'un film ? Et bien c est particulier... Je l'ai trouvé captivante et intéressante vers son dernier tiers. C est dommage car je sens le potentiel ! Peut-être qu'à l'avenir, je changerai d'avis. Mais à l'heure d'aujourd'hui, avec un léger recul, je considère ce film comme un film sous coté !



    C est vraiment un film pas destiné à tout le monde.
    annereporter94
    annereporter94

    50 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Une cruelle déception... j'ai aimé les précédents films de Sofia Coppola mais là je suis restée imperméable... rien ne m'a touchée... les plans qui n'en finissent pas, cela va bien un moment mais, à force, quel ennui...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Alors la je suis perplexe. Tout le monde est d'accord, que l'on aime ou que l'on aime pas, ON S’ENNUIE. Mais là je comprends vraiment pas. Quel est l'interêt? C'est sûr que ça n'arrive pas souvent que le réalisateur ai pour BUT d'ennuyer son public. Parce que oui, c'est le but. Qu'on s'ennuie autant que cet acteur à la vie ... Passionnante... Des plans, longs mais loooongs ! Certes c'est le but, qu'on se rende compte à quel point la vie est nulle et ennuyante mais la être obligé de sauter des séquences parce que la caméra reste pendant 2 min (2 VRAI minutes) sur un acteur maquillé avant un tournage ou dézoomer un plan où on voit l'acteur en question et sa fille faire bronzette. Certes c'est original, y a pas à dire. Mais c'est pas pour moi.
    Le Loubar
    Le Loubar

    41 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2018
    Avec "Somewhere", un sentiment de répétition commence à apparaître devant les films de Sofia Coppola. Johnny Marco est un acteur en pleine promotion d'un film vivant dans un hôtel à Los Angeles. Séparé de sa femme, il a une vie personnelle plate et monotone se résumant à bières, cigarettes, strip-teaseuses et relations sans lendemain. Un jour, son ex-femme va lui confier pendant quelques temps la garde de leur fille avant que celle-ci ne parte en colonie de vacances.. Difficile de ne pas penser à "Lost in translation" en lisant cet argument, mais en plus de répéter les mêmes thématiques que ce qu'elle nous a déjà montré, Sofia Coppola fait de son film un pur film d'ennui au rythme extrêmement lent (cf. le plan-séquence d'ouverture où l'on voit la voiture de Johnny tourner en rond pendant 3 minutes), ce qui le rend beaucoup moins intéressant que ses 3 précédents longs-métrages. On a là un personnage à la limite de la dépression, à la psychologie presque inexistante spoiler: (quand une journaliste lui demande qui il est, il ne répond pas et plus tard dans le film, il avoue à son ex-femme au téléphone qu'il réalise qu'il n'est rien)
    dont la vie triste va être animée pendant quelques temps par la venue de sa fille avec qui il va recoller quelques morceaux. Toutefois, la fin du film est assez ouverte et on ne sait pas vraiment ce qu'il va devenir après cela. La mise en scène de Coppola est comme toujours élégante et poétique et le montage du film est relativement lent avec beaucoup de plans-séquences et de moments de silence, ce qui fait de "Somewhere" une véritable ode à l'ennui et à la lassitude (mais le visionnage n'en est pas un supplice pour autant). Saluons les honorables performances de Stephen Dorff, qui colle très bien à la peau de cet homme paumé et blasé, et surtout de la jeune Elle Fanning, pétillante de vie dans son rôle de Cléo. Au final, on a là un film qui porte clairement la marque de sa réalisatrice et qui manque de renouveau, mais qui reste une belle ode à la mélancolie de l'existence.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    44 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2011
    Ne cherchez pas l’histoire que raconte ce film, il n’y en a pas. C’est un cinéma du regard, de l’instant furtif, des frustrations non dites, mais qui touche par sa sensibilité et sa démystification du paraître et du star system hollywoodien. Il faut dire que Sofia Coppola est bien placée pour parler des rapports père-fille dans cet univers qui l’entoure depuis l’enfance, et si son propos n’est pas autobiographique il n’en demeure pas moins forgé du vécu. Bien sûr le rythme est d’une lenteur propre à rebuter beaucoup de spectateurs, et l’immersion nécessaire n’est pas facile à atteindre. Il y a donc un prix à payer pour découvrir les beautés de ce film qui constitue un acte de contre-culture, comme le fut il y a bien longtemps notre nouvelle vague.
    JeffPage
    JeffPage

    40 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Sofia Coppola signe là un jolie film dans la lignée de "Lost in Translation" mais malheureusement moins bien réussi que ce dernier, la faute à un rythme assez lent.
    Malgré tout l’interprétation de Stephen Dorff et Elle Fanning donne à cette histoire un coté attachant qui nous accroche au film.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 janvier 2011
    franchement voilà un film plat comme une crèpe. au bout d'1h15 de projection aucun scénario n'en pouvant plus de voir un navet je suis partie. bon courage à ceux et celles qui veulent le voir
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2011
    C'est le film que j'attendais venant de Sofia Coppola, elle montre la vie d'un acteur en plein succès qui se remet difficilement de sa rupture avec sa femme. Il vit à l'hôtel Chateau-Marmont où il séduit des fans et fait beaucoup la fête. Sa fille arrive et il faut qu'il s'en occupe. Le film est là pour montrer les relations père-fille dans un monde Hollywoodien. La réalisatrice montre que cette vie que tout le monde voudrait où règne richesse, hôtels luxueux, superbes filles, fêtes tous les jours au champagne ne rend pas si heureux que ça! Johnny est d'ailleurs en pleine dépression, il s'ennuie terriblement et ne fait rien de ses journées. Sofia Coppola l'a dit c'est autobiographique, elle s'est inspirée de sa jeunesse qu'elle a passé dans les hôtels avec son père. Je reprocherai seulement au film de n'être pas assez musical. Le titre de Sébastien Tellier et celui de Julian casablancas des Strokes sont superbes mais c'est trop peu! C'est lent mais justement on a le temps de bien visionner les choses, ça fait du bien car c'est maintenant très rare d'avoir le temps de regarder un plan!
    galau7
    galau7

    30 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 janvier 2011
    Pathétique! Comment une réalisatrice de talent peut elle se fourvoyer à ce point, à part pour exorciser des souvenirs personnels? L'ennui et le néant de ce pauvre acteur rejaillit sur le spectateur qui se morfond sans pouvoir compatir. Que c'est dur la vie de star....
    Somewhere, no way....
    LordV
    LordV

    30 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2011
    Je cherche. Depuis que je suis allé voire Somewhere au cinéma, je cherche. Pourquoi ce malaise avec le nouveau film de Sofia Coppola ? Et bien, aujourd’hui, j’ai trouvé… Deux raisons. La première est le fait d’avoir lu trop de critiques dithyrambiques de film. A ce propos, J’ignore si les critiques négatives et/ou réalistes ont été boycottées mais impossible d’en lire. Quoiqu’il en soit, il est clair que c’est difficile de ne pas être déçu quand je me rends compte que le joli diamant tant promis est en fait un simple strass. Quelle déception ! Et cette déception a généré un malaise persistant depuis la séance. Une idée qui, dans un premier temps, a été impossible à saisir. Jusqu’à maintenant. Raisonnablement, dans notre monde actuel, est-ce que ce n’est pas hors propos de monter ce type, superstar de son état qui s’ennuie dans une vie où il possède tout, où le moindre de ses désirs primaires est satisfait alors que le monde va si mal ? Et, je ne veux pas faire de populisme au premier degré. Au final, et c’est d’ailleurs ce qui sauve le film du naufrage, cette confrontation entre un père en dehors de la réalité et cette ado réaliste et pragmatique est salutaire. Oui ! La vie, ce n’est pas ça. Cela étant, Sofia Coppola témoigne d’un réel talent pour filmer ce qui ne peut ou n’a pas besoin d’être dit sur une B.O. tout aussi excellente. En conclusion, je dirais que ce film est superficiel.
    Dynastar21
    Dynastar21

    32 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2011
    Excellent ! Certaines diront que c'est un film chiant et ennuyeux, j'ai envie de dire que ce débat ressort tout le temps lors de films de ce genre, donc je risque pas de convaincre les irréversibles septiques. En tout cas, moi j'ai bien aimé. L'ambiance est très particulière, l’esthétique est soignée et la mise en scène est vraiment bien. Les acteurs jouent très bien et le film est reposant, il rend zen. Il y a aussi une critique cachée du système Holywoodien : des acteurs assistés à qui l'on doit tout faire et tout donner (cf. la scène ou il se cuisine des pattes, il en fait beaucoup trop et en mets au large XD), des filles faciles, de l'argent facile, une vie soit-disant de rêve et le mec s'ennuie comme un gros plot ... Il lui manque sa fille avec qui il ressent des émotions. C'est une belle histoire d'amour entre un père et sa fille. Bref un bon moment et une très bonne prestation de notre jolie Sofia Coppola. Relativement bien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Elle fanning montre au monde tout son potentiel, dommage que ça soit dans un sous lost in translation.
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