Somewhere
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796 critiques spectateurs

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Shawn777
Shawn777

616 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 mai 2023
Ce film, réalisé par Sofia Coppola et sorti en 2010, n'est pas trop mal, malgré ses critiques négatives. Nous suivons ici l'histoire d'un grand acteur hollywoodien qui essaye d'élever sa fille de onze ans, tout en essayant de mettre de l'ordre dans sa vie. Ce pitch ne vous rappelle rien ? C'est pourtant pratiquement le même que celui d'"Aftersun", sorti il y a peu mais ayant surtout reçu les éloges des critiques alors que nous sommes exactement dans le même cas de figure. Des critiques ayant fait la comparaison des deux films (difficile de passer au travers tant les films sont similaires dans leur sujet mais également dans la manière de construire leur personnage, dans la mise en scène etc.) tentent pourtant, très maladroitement avec des mots compliqués (pour faire intello, t'as capté), d'encensé "Aftersun" et de continuer à descendre "Somewhere" parce-que ce dernier serait trop lourdaud, pas assez élégant et prétentieux. Alors que, encore une fois, nous sommes exactement dans le même cas de figure et pratiquement dans la même esthétique (sauf que "Aftersun" a un espèce de filtre Polaroid très à la mode en ce moment) ! Ce qui me conforte dans l'idée que le cinéma d'auteur n'est finalement qu'une tendance que les gens suivent ou non. Mais bref, pour en revenir au film de Coppola, je n'avais pas vraiment aimé "Aftersun", je n'ai donc pas beaucoup plus apprécié celui-ci même si je dois avouer que le contexte est ici plus intéressant. Si le film de Charlotte Welles n'était, en gros, qu'un très long film de vacances, celui-ci dépeint la vie d'un acteur qui, malgré son succès, ne se sent pas très bien dans sa peau. Sa vie est en effet monotone et routinière, comme en témoigne d'ailleurs plusieurs scènes de répétitions, comme les circuits en voiture, les douches, les scènes de pole dance etc. Seuls les moments avec la fille du personnage principal semble le sauver de sa torpeur et malgré sa maladresse dans l'éducation de sa fille, il garde une très grande complicité avec cette dernière (d'ailleurs, on ne pourrait pas mieux résumer "Aftersun" qu'avec cette phrase). Seulement voilà, malgré le fait que le film soit très beau et très bien réalisé (mais jamais prétentieux, contrairement à ce qu’en disent les critiques), on s'ennuie un peu ! Le film est en effet assez mou et de nombreuses scènes sont inutilement étirées. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Stephen Dorff et Elle Fanning qui jouent très bien. "Somewhere" n'est donc pas un chef-d’œuvre mais est, encore une fois, loin d'être pire que "Aftersun" !
Sylvain P
Sylvain P

345 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 janvier 2011
Il est agréable de voir que même les stars de ciné adulées ont une vie aussi pathétique que la mienne. Belle chronique désanchantée et lente, Somewhere ne se raconte pas.
defleppard
defleppard

403 abonnés 3 406 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 1 mars 2011
N'est pas la fille de son Père qui veut........................................
Requiemovies
Requiemovies

215 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 janvier 2011
Le Nouveau Coppola « point » S attendu comme le messie dans les milieux indé-bobauteur-« f ée »genre. Somewhere ! . Et bien quelque part justement. Son film sans doute « le plus rien » et pourtant qui parle d’un tout. Formidable de sens par l’énergie mis dans la mise en scène, le sens du cadre, les références, telles des compositions picturales. Tout est détail tout est sens. Elle ose dans un non dit permanent décrire plus que dans un film dialogué au cordeau. On échappe ainsi à toute psychologie parent-solitude-enfant trop souvent filmée de bla-bla poncif et noiseux tant à en être poussifs. Ici c’est suggéré et sousligné, pas surligné. On aime ou pas, le tout agit comme un effet longue durée après être rentré dans l’univers de la réalisatrice il y a déjà de ça, quelques films. On parle toujours et encore de cette perpétuelle absence, de ce vide laissé par l’autre. Ce dernier métrage insiste encore plus sur l’absurdité de cette solitude, comment la remplir, la solution donnée, est salvatrice d’un départ et d’un sens couvert, comme le début et la fin de chacun de ses films. Par un effet d’un classicisme appuyé (parallèle entre le début et fin par la mise en forme de son sujet principal) Sofia Coppola clos son film de la meilleure des manières, mais pour cela il aura fallu attendre, patienter avec son « Héros » (Stephen Dorff parfait) pour déguster cette douce sensation d’abandon, de liberté, de bien être et de rédemption personnelle.
loulou451
loulou451

127 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 décembre 2014
On est loin ici de "Virgin Suicides" ou de "Lost in Translation"... Sofia Coppola apparaît assez maladroite avec ce thème hollywoodien : que faire de sa vie de star ? Renouer avec sa fille et tout ira pour le mieux. La réponse est courte, mais Sofia en fait des tonnes pour aboutir à cette réponse. Certes, la fille de Francis signe ici une oeuvre intimiste dominée par la belle interprétation de la jeune Elle Fanning, mais le film manque cruellement d'épaisseur pour convaincre. Bref, on est loin du cinéma d'Aldrich ("The big knife") ou de Wilder ("Boulevard du crépuscule"). On savait déjà que les stars vivaient dans l'excès, la drogue, l'alcool et les filles faciles, fallait-il faire un film pour ça quand il suffit d'ouvrir la presse à scandale ? Peut mieux faire évidemment.
Patrick Braganti
Patrick Braganti

97 abonnés 425 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 8 janvier 2011
C’est donc le vide et l’ennui que Sofia Coppola choisit comme axes principaux de Somewhere. Notions fort intéressantes en elles qui posent néanmoins le délicat problème de leur mise en forme et du geste cinématographique qui doit en résulter. La question décisive se résume aisément : pour évoquer le vide, un film doit-il l’être lui-même ? Si la réponse est positive, Somewhere est une réussite ; mais si la causalité ne s’avère pas, ce qui dès lors remettrait en cause l’essence même de l’art, le dernier opus de la réalisatrice de Marie-Antoinette relève du ratage, pour ne pas dire d’une réelle imposture formelle, rapidement identifiable dès un premier plan putassier où l’option de stopper plein cadre le bolide de Johnny Marco après avoir exécuté des tours de circuit prouve à l’évidence la fabrication calculée de l’ensemble. Ce n’est pas tant l’absence de scénario ou le refus de toute psychologisation qui dérange que le manque d’audace et de parti pris en matière de mise en scène, ôtant par conséquent le caractère minimaliste que d’aucuns prêtent à l’œuvre. Par peur du vide elle-même ou tétanisée par son sujet, Sofia Coppola refuse très vite l’étirement des plans comme elle multiplie les scènes dans lesquelles finissent par se passer plein de choses : conférence de presse, moulage du crâne de l’acteur (moment clef qu’il aurait justement fallu saisir dans sa longueur), voyage de promotion en Italie à la limite de la caricature. Ou faut-il appréhender cette escapade milanaise en lecture psychanalytique, en tentative d’établir des passerelles d’inculture crasse et de vulgarité assumée entre le Nouveau Monde et la vieille Europe ? Plus prosaïquement, il ressortit du tout une impression de clichés, une peinture à gros traits, sans finesse et tellement convenue, du milieu du cinéma. S’adjoignant les services du chef opérateur de Gus Van Sant, à qui elle pique aussi la chemise à carreaux comme fétiche vestimentaire, Sofia Coppola déçoit encore davantage qu’avec son troisième opus, ce qui nous laisse de nous inquiéter pour la suite.
Edgar B
Edgar B

78 abonnés 70 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 26 février 2023
Je ne l’avais pas revu depuis bien longtemps et cette contemplation mollassonne n'arrive définitivement pas capter un quelconque intérêt, il ne se passe rien dans cette 1h41. Aucune profondeur dans les caractères, leur "psycho géographie" tout est en surface. quel ennui ...
Nico2
Nico2

89 abonnés 939 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 24 décembre 2011
Johnny Marco est une star de cinéma blasé qui s'ennuie et que rien n'intéresse. Il enchaîne les conquêtes féminines sans lendemain. L'arrivée de sa fille devrait néanmoins lui montrer qu'il y a certaines choses importantes à ne pas laisser passer... Après l'heureuse parenthèse Marie-Antoinette, Sofia Coppola devait s'atteler à un film de vampires mais Twilight étant passé par là entretemps, elle écrivit Somewhere. Et que dire sinon que Quentin Tarantino doit être interdit de présidence de jury de festival à vie !? Après une Palme d'or contestée et contestable à Cannes en 2004 pour Fahrenheit 9/11, voici le Lion d'or incompréhensible de la Mostra 2010. A moins que la sélection ne fut une purge monumentale car ici, nous sommes dans l'indigence la plus totale. Dès le premier plan où Johnny Marco tourne en rond dans sa voiture (que c'est long) avant de s'arrêter, le regard perdu, l'envie de fuir la salle se fait sentir. A la fin, en réponse à ce plan d'intro, Johnny Marco reprend la voiture mais sa vie à un but : il roule sur une ligne droite (notez le symbolisme qui pèse trois tonnes). Et entre deux : rien. Car en fait, même la relation entre Johnny et sa fille est anecdotique, le vrai sujet étant un homme qui s'ennuie. Or, chère Sofia Coppola, sachez une chose : ennuyez le spectateur ne lui fait pas ressentir l'ennui du personnage mais lui donne envie de quitter la salle. Mais surtout, tout est long et gonflé artificiellement pour que le film ait une durée dépassant les deux heures. Ainsi, Johnny Marco se paye un double strip-tease, c'est fini et il s'ennuie (pour changer). Que fait-il ? Il s'en paye un deuxième... et l'on a le droit à la même scène une deuxième fois !!! Tous les plans sont trop longs, les raccords sont laborieux, il n'y a ni histoire, ni récit, ni enjeu dramatique, ni imagination, ni inspiration, ni originalité, pas d'idées... Stephen Dorff, acteur en temps normal génial et qui n'a pas la carrière qu'il mérite, est ici totalement transparent. Seule Elle Fanning (petite sœur de Dakota) met un peu de lumière et donne un semblant d'intérêt le temps de certaines scènes absolument formidables de tendresse. Il est juste dommage que ça ne dure que vingt minutes en tout et pour tout. Osons le dire : Somewhere est un navet et Sofia Coppola une imposture ou en tout cas une cinéaste qui n'est pas faite pour ce genre de films. Marie-Antoinette l'a montré : elle doit s'amuser, jouer avec les plans, composer chaque image et en faire un festival. Elle serait parfaite à la tête d'un blockbuster car elle pourrait laisser aller sa créativité. Sofia Coppola à la tête de Transformers 4 ou The Amazing Spider-Man 2. Allez, chiche Sofia ?
zhurricane
zhurricane

85 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 4 mai 2017
Sophia Coppola avait très bien filmé l'ennuie et les errances de ses personnages avec son film: " Lost in Translation". Mais ici, ça ne fonctionne pas, parce que jamais elle ne parvient à dépasser ce postulat de base. Là aussi pourtant le personnage principal est célèbre , mais jamais on n'arrive à s'identifier à lui, au mieux on le prend pitié,lui qui à tout pour lui et qui pourtant gâche sa vie. On ne s'identifie jamais, car il et superficiel, riche. Le seul bon point est qu'on arrive quand même à avoir de scènes entre le père et sa fille qui sont émotives ainsi que quelques scènes contemplatives. Mais il faut l'avouer, ce film est l'éloge du superficiel, qui rend le film vide et ennuyant.
Pierre C
Pierre C

59 abonnés 56 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 6 janvier 2011
c'est honteux, du foutage de gueule ... on en a rien a foutre que cet acteur s'ennuie ... mais quel métier difficile ... ;)

j'avais adoré lost in translation ... certain en font la comparaison ici ... mais ca n'a rien a voir ...

ici c'est ennuyeux a souhait ... c est de la branlette pour les neuneux "intello" du cinéma qui vont certainement y voir un chef d'oeuvre
Flowcoast
Flowcoast

60 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 10 septembre 2014
Sofia Coppola nous offre un nouveau "cadeau". Mis à part le très bon Virgin Suicides, elle est dans une pente descendante dont Somewhere est le pire reflet ! Ingénieuse dans sa mise en scène, finalement le film apporte tout de la normalité d'un homme, dont les scènes du film sont comment dire inintéressantes et nulles ! Pour séduire son public, il faudrait réussir à le faire prendre dans le film, chose qui n'a jamais été le cas. Seul point positif, la performance minimaliste de Elle Fanning.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 25 janvier 2013
C est mou, lent , il ne se passe pas grand chose voir rien du tout. J admire le talent de Sofia coppola mais pour moi ce film est un échec
Nicolas S
Nicolas S

47 abonnés 557 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 juillet 2018
Dans 'Somewhere', le cinéma de Sofia Coppola s'étire et s'épure à l'extrême, parfois jusqu'à l'auto-parodie. Néanmoins, il est difficile de ne pas éprouver de sympathie pour les deux protagonistes, incarnés très justement par Stephen Dorff et Elle Fanning, et de ne pas être charmé par les quelques moment de grâce cotonneuse qui traversent le film.
diki2
diki2

26 abonnés 319 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 août 2014
Il ya toujours chez Sofia Coppola cette exigence dans la direction d'acteurs (excellent Stephen Dorff), la beauté des plans , ce spleen de l'acteur perdu qui envahit l'écran. Elle pose ici sa caméra et déroule de longs plans fixes pour souligner cette vacuité de l'existence et l'immense solitude de l'acteur. Certains plans m'ont fait penser à Hopper (le peintre) lui aussi grand metteur en scène de la solitude des êtres (la scène dont l'affiche reproduit l'image). Dommage que l'histoire ne décolle vraiment jamais. Ce film va paraître prétentieux pour les uns, forcément lourd de sens et donc génial pour les autres. Si la valse lente de cet acteur-objet déboussolé est parfaitement maitrisée, si les séquences intimistes avec sa fille sont d'une justesse de ton irréprochable, nous restons en apesanteur dans l'attente d'une scène qui ne viendra jamais, de celle qui aurait sorti le spectateur de sa torpeur et l'acteur de sa mélancolie. Même si la fin est belle.
Julien Vasquez
Julien Vasquez

32 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 octobre 2021
Dans Somewhere on suit les mésaventures de cet acteur à la vie décousue. Un peu comme si Vince d'Entourage avait vieilli et s'était assagi.
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