Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
nikolazh
60 abonnés
1 060 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 12 janvier 2011
Une atmosphère d'ennui très bien rendue, a tel point que les ronflements se font attendre très vite dans la salle. Sofia s'enfonce un peu plus dans la caricature et le recyclage. Reste quelques beaux moments et des acteurs formidablement dirigés.
L'arnaque totale de ce debut d'année. Une fille à papa boudeuse déroule son ennui de demoiselle (cinéaste ?) "fille de" dans un film vide, lent, auteuriste, poseur, maniéré, prétencieux ... sur lequel tout ce qu'il faut de critiques et autres cinéphiles Germanopratins ne manqueront pas de s'extasier. En amateur de cinéma, je n'aurais qu'un conseil (qui n'engage que moi) : "FUYEZ" ! ... et ne cautionnez plus cette petite prétencieuse qui voudrait nous faire croire qu'elle aurait hérité d'un talent tout sauf héréditaire.
avec la première scène le ton est donné on sait que l'on va s'ennuyer ferme et les scènes suivantes confirment le pronostic mais l'arrivée de sa fille de 11 ans boulerverse les données et donne un souffle nouveau au film qui retombe hélas très vite mais j'ai adoré le jeu d'acteur du héros et bien évidement de sa jeune partenaire.
A l’engorgement stylistique de «Marie-Antoinette», Sofia Coppola répond par une mise en scène feutrée dans «Somewhere» (USA, 2010). Auréolé d’un Lion d’or à Venise, le quatrième long-métrage de Coppola fille accomplit le plus simplement possible le programme esthétique de la cinéaste : des personnes riches de leur célébrité plient sous le spleen des jours creux. En l’occurrence, Johnny (un ersatz croisé entre l’élégance tranquille de Johnny Depp et la carrière mainstream de Nicolas Cage) passe son temps au Château Marmont, lieu de villégiature californienne pour toutes les stars en stand-by, Benicio Dek Toro –en caméo- y compris. Johnny ne se morfond pas dans son attente ; il est sollicité par le New York Times, doit participer à une conférence de presse, est invité en Italie pour la promotion de son nouveau film, se saoule dans les soirées, au point de s’endormir la tête entre les jambes nues d’une occasionnelle partenaire sexuelle. «Somewhere» ne se réduit pas à des creux, il oscille entre activité et passivité. Mais Coppola refuse de filmer l’un d’une autre manière que l’autre. Ainsi tout y est dérisoire. Le jeu mutin et enfantin de Stephen Dorff participe de cette impression que le monde du spectacle, qu’il bouge ou qu’il stagne, est une mascarade évidée de l’intérieur. Plus précisément, le découpage de Coppola donne à comprendre l’incommunicabilité qui atteint les habitants d’Hollywood. Tout dans «Somewhere» n’est que jeu de regards : qui se croit regardé, qui regarde mais ne comprend pas, qui est regardé mais mal perçu… Chaque regard que les personnages posent sur les autres est malhabile. Dans le désert californien, les individus sont aveuglés. C’est cette impossibilité de chacun des personnages à correctement identifier la personne qui le côtoie qui fait la modeste beauté tragique du film. Mais le plan final, qui assimile la star Johnny à l’émancipation d’un Gandhi, par l’analogie de leurs vêtements blancs, est on ne peut plus grossier. Coppola met les pieds dans le plat à la fin alors que tout le film faisait plaisir à n’aller nulle part.
Sophia Coppola nous offre un film assez atypique. Les critiques sont très partagés et son prix au festival de Venise a beaucoup fait parlé. Moi j'ai trouvé qu'il dégageait un certain charme. On redécouvre Stefen Dorf qui aurait pu être un bon acteur avec des choix de carrière.
Une démystification en règle de la vie supposée "de rêve" d'une star d' Hollywood. On partage ici le quotidien banal, triste, solitaire et vide de sens d'un acteur en pleine gloire. Le contraste entre la perception, qu'a non seulement ses fans mais aussi son entourage proche, du personnage public et de sa propre réalité, est saisissant. Le spectateur fait connaissance d'un être plutôt banal et peu fréquentable et découvre dans le regard des autres son statut particulier. La réalisatrice film à l'état brut, sans gant, cette existence d'attente et d'oisiveté, cette existence avec les mêmes préoccupations et enjeux que celle du spectateur somme toute. Original.
Je n’attendais rien de ce film de Sofia Coppola, je n’ai donc pas été déçu du résultat.
Le scénario est recherché, travaillé et le message passe bien. J’ai tout de suite été intéressé par le film, les dialogues sont corrects et les personnages sont développés. La mise en scène de Sofia Coppola reste simple et relativement transparente (ce qui fonctionne plutôt bien pour ce genre de métrage). On sent que la réalisatrice s’est investie dans son film et elle réussit dès le début à donner le ton. Elle nous met dans l’ambiance et malgré quelques lenteurs (à cause d’un rythme peu soutenu), le spectateur ne s’ennuie pas. A noter également que la musique est irréprochable. Du côté des acteurs, le duo Stephen Dorff, Elle Fanning sont convaincants dans leurs interprétations et les autres acteurs sont également corrects. Cependant, je pense que les deux personnages principaux auraient pu nous faire passer un peu mieux leurs émotions. Je pense qu’ils n’étaient pas à 200% dans leurs rôles, c’est dommage.
Le néant absolu, des plans à rallonge pour montrer l'ennui du personnage principal... ça marche aussi sur le spectateur (dommage pour le duo d'acteur dont Elle Fanning touchante par son naturel)
Somewhere : un mot qui résume bien le film : mais où diable la réalisatrice a-t-elle voulu nous emmener ? Bref, je me suis ennuyé à mourir en regardant ce gâchis de pellicule (puisque la dame ne juge que par la pellicule) D'ailleurs cette oeuvre ratée n'a pas dépassé le demi-million d'entrées en France malgré un budget conséquent, ? Bref, autant ne pas perdre son temps. Consternant willycoresto
Ah bon Lion d'or à Venise ?, heureusement que son pote Tarantino était le président !, car en fait le film est d'un mortel ennui ,je suis parti au bout de 45mn ; c'est dire ! .
Somnifère oué ! Je ne vois pas ou est l'intérêt du film. Elle veut montré que l'argent fait pas le bonheur, c'est bien oui, mais le montrer de cette façon, non !
Scandaleux! un des films les plus nuls que j'ai vus! c'est un grand n'importe quoi. j'avais pourtant apprécié les autres films de S. Coppola sans toutefous les avoir trouvé passionnants mais là, trop c'est trop!
Une errance sans but et sans enjeu...et pourtant le film recèle une sorte de poésie douce amer plutôt fascinante...une sorte de "Lost in Hollywood" ! Une curiosité...