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christelle2a
58 abonnés
217 critiques
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3,5
Publiée le 8 novembre 2011
Regarder un film de Sofia Coppola est toujours un bonheur pour moi. Même si je trouve que celui ci est légèrement moins bien que ses prédécesseurs (en particulier le magnifique Marie Antoinette), je me suis tout de même laissée encore une fois transporter par son joli univers. Comme pour les autres, ce long métrage a pour thème principal la solitude. Ici, celle d'un acteur hollywoodien, à réputation sulfureuse, mais qui derrière toutes ses soirées de fête et de beuverie s'ennuie terriblement. Gardant pendant quelques jours sa fille de 11 ans qu'il ne connait que trop peu, il va se découvrir une complicité avec cette préadolescente très intelligente et gentille. Stephen Dorff et Elle Fanning (que j'adore) sont aussi parfaits l'un que l'autre. Les scènes entre les deux acteurs sont des petits moments de ravissement sublimés par la toujours excellente BO de Phoenix. Un petite chose me turlupine tout de même: l'apparition éclaire de Michelle Monaghan inscrite dans le générique comme un des rôle principale. Bref, un film qu'apprécieront les amateurs de Sofia Coppola, mais que les autres trouveront peut être un peu trop ennuyeux...
Un film d'une pudeur extreme, d'une beauté à couper le souffle et d'une histoire sensible et veritablement tres juste. Sofia Coppola une fois de plus nous montre un monde en suspension, bercé de grâce et de delicatesse, déjà grace au jeu formidable des deux acteurs principaux, puis à une mise en scène impeccable, parfaite. Une fois de plus elle nous émeut de par sa classe qu'elle sait rendre dans ces moments de vies qui font tout.
Insistant à lourds coups de plans fixes sur l'ennui que ressent cette starlette hollywoodienne dans sa vie faite à tourner en rond en Ferrarri, à tourner en rond de lit en lit et à voir des stripteaseuses tourner en rond autour de leurs barres portatives, Coppola fille cherche visiblement à ennuyer également le spectateur. Puis, le film retrouve un peu d'éclat quand ce Johnny Marco -idéal-type de l'hollywood star- retrouve sa fille. On a alors le droit à la panoplie Coppolienne: Strokes gros plans mal cadrés phrases sporadiques et elliptiques. Malgré le message manichéen qui amènera ce héros du paraître à retrouver le droit chemin, ou tout au moins à l'emprunter à pied, on appréciera quelques saynettes (Del Toro ou la trop vite avortée critique de l'acteur-marionnette). Insuffisant, peut être, mais on en attendait tellement peu de S.Coppola après le navrant Marie-Antoinette et le surestimé Lost in Translation...
Primé d'un Lion d'Or au Festival de Venise par nul autre que Quentin Tarantino, c'est peu dire l'attente suscité par les adeptes de son cinéma. Donc Sofia Coppola nous revient avec son "Somewhere" après le séduisant "Virgin Suicides" (2000), le drôle et étonnant "Lost in Translation" (2004) et le rafraichissant "Marie-Antoinette" (2006).
Une oeuvre réussie d'autant plus qu'elle s'affirme avec un style qui lui est propre et qui la détache de l'image de "la fille de Coppola". Un style rafraichissant qui donne, à chacune de ses oeuvres, une touche de jeunesse au cinéma.
D'entrée, Sofia Coppola par son premier plan-séquence, marquant de subtilité et de sens, donne le ton à son film. S'en suit ensuite le récit sur la vie assez monotone d'une star du grand écran au nom de Johnny Marco. Une oeuvre sensible et subtile et constituée d'une réelle force émotionnelle. Elle renvoit sans cesse son personnage-vedette à un sentiment d'insignifiance, une peur de n'être rien du tout, de n'exister qu'à travers ses rôles. La vie du personnage n'étant constituée que de scéances de Lap-dance, de déjeuner solitaire et de soirées alcoolisées et de relations sexuelles sans lendemain. Autrement dit, il ne se passe rien voire pas grand chose. Cette vie ne reprend de l'avant qu'en la présence de sa fille (Elle Fanning) où les séquences sont sensibles, tendres jusqu'à en donner le sourire. Le personnage revit à travers la présence de sa fille qui est sa seule source de réel bonheur. Et tout ceci se brisent lorsque la jeune fille repart et replonge le personnage dans la solitude et la monotonie qu'il connait tant.
"Somewhere" est une histoire sur le vide, autant dire que le sujet est casse-gueule mais c'est justement ce qui fait la force du film. Malgrés les nombreuses longueurs, on peine à s'ennuyer notamment grâce à un scénario fort bien écrit, une réflexion profonde sur la vie, l'intimité et les différentes façettes de la vie du personnage. Tout ceci ponctué par une très bonne prestation de Stephen Dorff jusqu'ici abonné à des seconds rôles loin d'être glorieux.
Le film peut se résumé par cette phrase dites par Johnny Marco durant l'une des séquences finales ou il parle à son ex-femme : " I'm fucking nothing". Une oeuvre conclut par une séquence superbe comme une lueur d'espoir et le renouveau sur la vie du personnage.
Sofia Coppola nous signe ici une oeuvre vraiment réussie, d'une subtilité faisant marque de fabrique, d'une tendresse, d'une émotion et d'une réelle réflexion sur le personnage.
Comment filmer l'ennui. Que signifie vivre pour quelqu'un qui a tout mais dont la vie émotionnelle est réduite au néant. Ce film nous montre à quel point l'innocence d'un enfant est précieuse, réelle et vaut tout les trésors du monde.
Somewhere raconte quelques jours dans la vie d'un acteur adulé, entre deux tournages. Qu'il soit beau, riche et célèbre n'est pas gênant en soi, après tout, Sofia Coppola parle de ce qu'elle connaît. L'idée de montrer le désoeuvrement et le vide d'une existence d'une star hollywoodienne, pourquoi pas, même si le thème n'est pas très éloigné de Lost in translation, l'exotisme tokyoïte, en moins. Mais un être oisif à l'écran, ce n'est pas très excitant, et Stephen Dorff ne fait rien pour lui donner une étincelle de vie. La cinéaste accentue encore l'ennui et la déprime de son personnage, et par conséquent les nôtres, dans un récit minimaliste où il ne se passe strictement rien. La star roule dans L.A, joue à la Wii avec sa fille, reçoit des textos, consent à honorer toutes les jeunes femmes qui se jettent dans son lit ..., bref il glande. On attend vainement un moment de grâce, dans ce quotidien répétitif, mais non, même le voyage express en Italie, décalé façon Lost in translation, ne nous sort pas de la léthargie qui s'est installée dès les premières minutes du film. On peut apprécier la belle B.O de Phoenix, mais c'est bien peu. Une grosse déception que ce Somewhere, qui remet en cause l'attachement que l'on peut avoir pour les autres films de la fille du grand Coppola, qui pourrait bien être biaisé par son talent à jeter dans la poudre aux yeux pour masquer son manque d'inspiration (Virgin Suicides reste à part et incontestablement une réussite).
Le cinéma de Coppola fille est avant tout un cinéma de l'émotion et de la sensation. Si l'on veut du grand spectacle et une narration solide et efficace à laquelle se raccrocher, il vaut mieux passer son chemin. On y suit Johnny Marco (Stephen Dorff en pleine résurrection), acteur désabusé et paumé comme tous les personnages de Coppola. Au fond, Johnny est seul et son seul réconfort vient de ses virées avec sa fille (Elle Fanning, merveilleuse de naturel). On assiste à des moments dont l'émotion passe juste par un geste, un regard et le film a quelque chose d'envoûtant. Évidemment, la cinéaste n'atteint pas ici le niveau de "Lost in translation" et le film traîne un peu en longueur sur la fin. Mais c'est du beau cinéma, on attend de voir ce que Coppola va être capable de faire pour changer un peu.
D'un ennui sévère de part sa monotonie (volontaire), en plus que notre acteur s'ennuie, il provoque les bâillements de ces spectateurs. Dorff et surtout Elle Fanning (de la même trempe que sa soeur Dakota) n'arrivent pas à relever, au moins l'intensité, de ce film. Plus d'1h30 résumant la solitude et l'ennui d'un père à qui tout s'offre et peut s'offrir mais qui reste seul dans ce monde de "paraître" ! même sa fille. Un "limite" avant propos qui aurait juste nécessité 20mn de pellicule et entrer ensuite dans le sujet. Ici, S. Coppola (qui pourtant fait du précis et du bon : "Marie-Antoinette", "Lost in translation", on excusera "Virgin Suicide") s’emmêle les méninges pour mettre à l'écran ce thème en se focalisant uniquement sur les scènes lentes, les silences, les no man's land. Bref, pas un navet mais pas terrible non plus. A éviter 1.5/5 !!!
Ah c'est sûr qu'on en ressort pas décoiffé par le rythme du film! Un film qui paraîtra ennuyeux, et inutile pour beaucoup je pense. Pour ma part, j'aime beaucoup ce que fait Coppola, sa façon de faire ressentir l'ennui, le doute, la remise en question de ses personnages. C'est ici encore le cas avec cette star qui a tout pour lui, (trop d'ailleurs!) sauf l'essentiel: des rapports humains, non intéressés. Il voit débarquer sa fille et se rend compte du vide de son existence, qu'il a matériellement tout mais humainement rien! Et pour ce rôle pas évident (peu de paroles, tout dans le regard) elle nous montre un Stefen Dorff surprenant de justesse. Un film contemplatif qui ne plaira pas au grand public mais quand on va voir un "Sofia Coppola", on ne peut que s'attendre à ce genre de films. Je m'y étais préparé, je ne suis donc pas déçu! De là à le conseiller.... non.
Un beau film ou il ne se passe... rien. Somewhere est filmé comme un film d'auteur, on a le droit a des longs plans fixe et très peu de musique, au début on s'ennuit un peu mais une fois que sa fille (Elle Fanning) arrive le film décolle, elle est le rayon de soleil de son père et du film par la meme occasion ! L'ambiance est lente et apaisante, on se laisse vraiment bercer par le film.
En bref Sofia Coppola a voulu faire un film simple sur le quotidien ordinaire d'une star de cinéma, et c'est réussi.
Somewhere est vraiment, vraiment trop lent. Encore plus selon moi que Lost in Translation, qui est un excellent film. Malgré tout, c'est trés bien filmé, et le duo Stephen Dorff/Elle Fanning est vraiment incroyable ! Si on aime le style Sofia Coppola, ce film est réussi.
Pour faire un film sur l'ennui, faut-il ennuyer le spectateur ? A quoi s'attendait Sofia Coppola en nous montrant une voiture faire des tours sur un circuit pendant 5 minutes ? On se dit toutes les minutes que le film va démarrer, qu'il va se passer quelque chose. Même l'arrivée de la fille n'apporte pas grand chose, le père s'anime un peu, mais c'est tout. On sent une petite progression dans la personnalité de l'acteur au contact de sa fille, mais ce n'est pas exploité jusqu'au bout. On a le droit à un aperçu de la vie de star, mais c'est bien difficile de les plaindre quand on voit comment ils vivent... On reconnaît la touche Coppola, mais désormais ça ne suffit plus.
Sofia Coppola a commencé sa carrière de réalisatrice avec un chef d'oeuvre (Virgin Suicides), a enchaîné avec un bon film (Lost in Translation), puis avec un très moyen (Marie-Antoinette), et nous en pond maintenant un encore plus moyen. C'est triste quand même. Tout d'abord, le sujet abordé est plus ou moins le même que pour "Lost in Translation", sauf qu'on a rajeuni les protagonistes et que le type est maintenant le père de la fille. Stephen Dorff n'est malheureusement pas Bill Murray. En revanche, et c'est le gros "plus" de ce film, Elle Fanning traverse (trop brièvement) "Somewhere" tel un rayon de soleil. Sinon, hé bien, beaucoup de longueurs pour pas grand chose. Quelques beaux plans, de la bonne musique, mais ça ne suffit pas pour faire un bon film.
Johnny Marco est une star hollywoodienne. Dans son hôtel du Château Marmont à Los Angeles il se prélasse sur la terrasse, buvant lentement son café, puis va faire un tour de circuit en Ferrari, et invite des cowgirls dans sa chambre le soir. Johnny Marco semble avoir une vie facile, claquant des doigts pour obtenir ce qu’il souhaite, sortant des billets de son portefeuilles pour acheter ce qu’il veut. Et pourtant… Et pourtant Johnny Marco ressent un profond malaise, un vide existentiel.
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