Personnellement j'ai bien aimé se film, les effets sont très bien, les acteurs sont bon, l'histoire se laisse regarder tranquillement, et pour une fois qu'on a un film qui change des combats avec des vampires / loup garou qu'on voit de plus en plus..
Ohhh que j'ai souffert, et pourtant voici la critique vidéo ! Mais que fait Aaron Eckart là dedans ? Comment peut-on avoir eu l'idée de faire de film ? Londres est-elle une ville fantôme ? Une grande cathédrale bizarre en plein milieu de la ville ça n'interroge personne ? Les Londoniens sont-ils blasés ? Le TARDIS a-t-il dérégler l'univers de Frankenstein ? Tant de questions aussi débile les unes que les autres se posent tant ce film nous montre qu'il est possible de cracher sur un emblème en terme de monstruosité... Un Amour de Frankenstein à côté c'est un film sensationnel...
Malheureusement, la qualité n’est donc pas au rendez-vous. Malgré de très bons acteurs (Aaron Eckhart, Bill Nighy…) et un scénario qui pourrait être sympathique (même si pas très original), on ne rentre pas dedans...La suite sur :
Abomination hybride s'aventurant tête baissée dans les confins du nanar, I Frankenstein commet l'erreur fatale de se prendre trop au sérieux. Multipliant les influences et le mélange des mythes dans une infâme concoction testostéronée, le film de Beattie roule dans un rythme effréné sur un scénario à l'indigence radicale, sans idées ni transcendances, la destruction massive du récit de Shelley imposant les ruines instables d'un récit abscons où les rares enjeux dégoulinants relèvent de l'éternel quête de la conscience et de l'âme sœur. Aaron Eckhart reste de marbre, grognant et secouant les bras, tandis que Bill Nighy cabotine mollement, têtes d'affiches d'un casting qui questionne continuellement sa présence face-caméra. La consternation domine d'autant plus que quelques ambitions se laissent deviner, spectres d'un divertissement un tant soit peu coupable. Enterrant un titan de la littérature dans un melting pot mort-vivant, la tentative d'épique comme ultime coup de pelle, I Frankenstein est un navet de luxe sans conséquences, auquel un minimum de dérision aurait donné des ailes salvatrices.
Visuellement, ce film est très réussi. Décors, effets spéciaux (sauf peut-être la tête des démons) et costumes collent parfaitement au sujet. Là où le bât blesse, ce sont les dialogues et le scénario, une guéguerre entre le bien et le mal sans saveur, des répliques stéréotypées font sourire alors que l'on ne devrait pas. En même temps, je ne m'attendais pas à mieux, plutôt à pire, donc bof...
Pas terrible, mais je ne sais pas s'il fallait vraiment en attendre grand chose. "I Frankestein" est un petit film de série B fantastique qui ne vaut sans doute pas mieux qu'un épisode de Buffy contre vampires. Le film dont il serait le plus proche resterait "Van Helsing" puisqu'on retrouve la même capacité de régurgitation de monstres et légendes, sans les respecter un seul instant.
Pas franchement mauvais ni particulièrement brillant mais le budget laisse un arrière goût amer au regard des promesses de blockbuster extravagant. Les effets spéciaux et certains personnages sont décevants mais l'acteur principal et les gargouilles relève le niveau. Une sacrée relecture du mythe.
Je ne m'attendais pas à du grand cinéma en regardant ce film mais juste à me détendre sans réfléchir à ce que j'observe. Mission réussite pour I, Frankenstein. Une tentative habile pour Stuart Beattie de revisiter la légende de Frankenstein. Mais voila, je trouve qu'il n'a que survolé un sujet ambitieux. Le conte originel est tellement fort que s'en détacher devient compliqué. Le scénario est donc très léger mais en revanche, il est bien construit. On voit l'enchainement des péripéties avec des bons relativement discret. Les effets spéciaux sont l'une des bonnes choses de ce film malgré le ridicule des gargouilles. Ce film n'est donc pas folichon mais pas catastrophique non plus.
à ranger clairement entre les moyens Van Heling et Lincoln chasseur de vampires... en encore moins bien .En effet, hormis une approche intéressante, on se retrouve vite à tourner en rond et attendre le combat final avec impatience ! Notre Frankenstein a vraiment un "0" de charisme, et ses prestations dans les combats en devient ridicule : Buffy contre les vampires, c'était mieux ! Un énième combat ente démons et monstres qui n'apporte rien visuellement en plus...
Une série B décevante et bien sommaire! Pourtant, parfois, au détour d'une ruelle, certaines envolées de réalisation, certains ralentis ou stop Motion ébahissent le spectateur! Sans compter la fin ridiculement mauvaise, le long métrage reste un divertissement convenable à regarder les soirs de déboire.
Depuis quelque temps Hollywood se complaît (parce que c’est à peu près sûr que ça va rapporter) dans la production de films issus de trois filons : les blockbusters de super-héros, les reboot de saga ou la remise à jour de mythes universels (types loups-garous ou vampires), ici il parie sur sur la résurrection d’un mythe de la littérature gothique maintes fois adapté, j’ai nommé la créature de Frankenstein de Mary Shelley. Autant vous dire, mais je pense que tout le monde l’aura anticipé, qu’on est très loin du roman original. En fait on a une histoire simpliste aux péripéties cousues de fils blancs avec des personnages très archétypaux (pour ne pas dire simplement caricaturaux) qui se meuvent dans une histoire où s’affronte les forces du bien conte celles du mal et où notre héros va devoir se choisir un destin en choisissant un des deux camps le tout avec en filigrane un esquisse d’histoire d’amour. Tout ça servant, de façon peu subtile, à nous fourguer le maximum de scènes d’action, c’est-à-dire ici de combats, enrobées d’un maximum d’effets spéciaux ; pas trop mauvais cela dit, mais bon vu que c’est le seul point positif du film, il n’aurait pas fallu en plus qu’ils soient ratés sous peine de naufrager un film qui n’a pas besoin de ça pour figurer dans la liste des navets à budget confortable (65 millions tout de même !). L’histoire est si évidente, les personnages si transparents et les dialogues si inintéressants que le film en arrive à n’être que passablement distrayant, un comble quand c’est au minimum ce qu’on lui demande. Une pâle adaptation des recettes qui ont fait le succès de la saga “Underworld” (c’était également une autre adaptation cinématographique d’un roman graphique du même auteur que ce film), qui nous montre qu’il ne suffit pas de bégayer les mêmes gimmicks de scénarios et de réalisations pour accoucher d’un bon film, même pas d’une série B malicieuse. À éviter même quand on cherche un film uniquement pour se distraire.
Moi qui suis plutôt bon public, et qui suit rarement déçu par un film de A à Z, et ben là, c'est le cas ! La réalisation est catastrophique, le montage affreux, la narration ratée, des personnages meurent... mais on s'en fou, car on n'a pas le temps de s'attacher à eux, les scènes d'actions s'enchaînent au profit d'une vraie histoire. On a l'impression que tout est accéléré et seuls les effets spéciaux sauvent un peu le tout. La présence de l'excellent Bill Nighy ne rattrape rien, malheureusement.