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Un visiteur
1,5
Publiée le 2 février 2014
Des tonnes d'effets spéciaux (à vrai dire assez spectaculaires) et 80% de scènes de bagarre dans les airs ne suffisent pas à compenser un scénario des plus banals, voire minimaliste. Malgré un fond sonore s'apparentant au bruit d'un 747 au décollage, j'ai piqué du nez à plusieurs reprises. J'espère qu'il n'y aura pas de suite à ce nanar.
Abomination hybride s'aventurant tête baissée dans les confins du nanar, I Frankenstein commet l'erreur fatale de se prendre trop au sérieux. Multipliant les influences et le mélange des mythes dans une infâme concoction testostéronée, le film de Beattie roule dans un rythme effréné sur un scénario à l'indigence radicale, sans idées ni transcendances, la destruction massive du récit de Shelley imposant les ruines instables d'un récit abscons où les rares enjeux dégoulinants relèvent de l'éternel quête de la conscience et de l'âme sœur. Aaron Eckhart reste de marbre, grognant et secouant les bras, tandis que Bill Nighy cabotine mollement, têtes d'affiches d'un casting qui questionne continuellement sa présence face-caméra. La consternation domine d'autant plus que quelques ambitions se laissent deviner, spectres d'un divertissement un tant soit peu coupable. Enterrant un titan de la littérature dans un melting pot mort-vivant, la tentative d'épique comme ultime coup de pelle, I Frankenstein est un navet de luxe sans conséquences, auquel un minimum de dérision aurait donné des ailes salvatrices.
masques grotesques, scénario aussi élaboré que les meilleurs episodes de casimir, un frankestein aux maquillages ridicules, et des dialogues sortis tout droit des meilleurs nanar, frankenstein est digne d etre un nanar d une grande qualité.
I Frankenstein est une pâle copie de Underworld tant les deux histoires se ressemblent avec 2 clans de créatures légendaires que tout opposent avec au centre du combat un être indépendant, clé de voûte de l'histoire. On pourrait même aller plus loin dans la comparaison en précisant que les auteurs des deux oeuvres sont les mêmes et que le méchant est le même interpréte... Mais au delà de la comparaison peu flatteuse, le film souffre d'une mise en scène laborieuse et bâclée, de dialogues assez pauvres et d'une narration trop rapide faite de nombreux raccourcis. Heureusement, de belles prouesses visuelles et un son de haute qualité sauve l'ensemble qui reste de bonne facture mais assez ringard tout de même.
Le souci c'est que quand vous allez voir ce genre de film, vous vous attendez à de la grosse déconnade façon "Abraham Lincoln chasseur de vampires", soit une bonne grosse série Z un peu couillue et bien foutue. Or ici les producteurs de Underworld ont décidé d'en faire un film sérieux, à savoir un Underworld bis où les gargouilles se battent contre les démons (vu la nullité de la franchise Underworld on se demande pourquoi l'idée de reprendre la même recette a germé dans leurs esprits). On tombe donc, surpris, sur un film au premier degré, filmé avec les pieds, avec un scénario bancale qui sombre carrément dans le ridicule (les gargouilles - qui se cachent dans la cathédrale de la ville - cherchent depuis 200 ans le repère du super méchant démon qui se trouve dans la même ville à 3min à vol de gargouille...) et des effets spéciaux qui vous donne plutôt l'impression d'être devant un dessin animé. Et si il y a quelques bons points (le décalage vers le film d'horreur sur la fin, avec une ambiance assez lourde), tout est nivelé vers le bas pour en faire un spectacle destiné à un plus large public possible. Une belle grosse daube. A fuir.
Décidément pas de chance pour Aaron Eckhart qui après s'être fait exploser la moitié de la tête dans une des récentes aventures de Batman se retrouve à nouveau avec une face hideuse et pleine de coutures. Quoique il ne fait ici vraiment pas peur du tout dans une histoire d'ailleurs bien creuse et sans grands frissons. Cette bataille entre monstres divers et variés est effectivement plus qu'ennuyeuse et très souvent tellement ridicule qu'on ne sait pas si il faut prendre cette aventure au premier ou au second degré. "I, Frankenstein" est donc un film plat, sans aucune envergure et ses auteurs ont beau remercier Mary Shelley dans le générique de fin, la pauvre doit hélas se retourner dans sa tombe !
Pas terrible, mais je ne sais pas s'il fallait vraiment en attendre grand chose. "I Frankestein" est un petit film de série B fantastique qui ne vaut sans doute pas mieux qu'un épisode de Buffy contre vampires. Le film dont il serait le plus proche resterait "Van Helsing" puisqu'on retrouve la même capacité de régurgitation de monstres et légendes, sans les respecter un seul instant.
Énième version du roman de Mary Shelley, cette fois la créature du Dr Frankenstein est blonde, fait de la muscu' et porte la raie de côté. D'horribles démons sortis tout droit de "Buffy contre les vampires" s'en prennent à lui pour connaître son secret de fabrication et COONTROLER LE MONDE ! C'est dire le niveau du scénario...casting, écriture, effets spéciaux, qu'on puisse encore réaliser ce genre de films à notre époque, c'est consternant.
Un film plus que moyen dans le quel Aaron éckart tente de nous convaincre et il se démène !! Mais ce film est un mélange bizarre de sf de mauvais goût / d' un personnage légendaire / et un peu de religieux satanique très douteux et le mélange n est pas une réussite on s ennui et le scénario est quand même saugrenue pas très captivant ! L utilisation de l ordinateur est abusif les trucages ne sont pas non plus de grande qualité dans l ensemble le film est à évité.
Un Frankenstein au goût de notre époque . Une bonne histoire, très proche de la mythologie connue, mais adapté à notre monde . Le point fort : pas de romance immédiate entre "Franky" et Terra - sans doute dans l' éventuelle suite, s' il y en a une (suivant le box-office) . Aaron Eckhart (juge Harvey/Double Face dans The Dark Knight (2008) et le sergent Nantz dans World Invasion ; Battle Los Angeles (2011)) est excellent ; un acteur vraiment trop méconnu.
Vraiment sympathique ce petit film. Je m’attendais à ce genre d'adaptation mais j’ai était tout de même divertie et j’ai passé un bon moment. J’ai bien aimée l’univers sombre et le combat (de nos jours) contre les gargouilles et les démons. Et l'origine de la créature est bien utilisé avec l'histoire de ce combat contre le bien et le mal. bien filmés et sympa a regardés.
Sur son scénario saugrenu, Stuart Beattie réalise un film où le principal intérêt se porte sur ses scènes de combats. Sur fond de jeu vidéo, I, Frankenstein est le film d’épouvante pour ados où le visuel a été travaillé mais où l’histoire n’incite pas à la réflexion. Toute droite sortie de la série Dexter, la belle Yvonne Strahovski séduit dans son second rôle de scientifique. Il aurait par contre été intéressant de moins parier sur le physique des acteurs n’ayant pas des rôles d’humains. Au final, I, Frankenstein est trop caricatural sur le bien et le mal. Financé par les producteurs d’Underworld, on retrouve cependant de beaux effets spéciaux, une photographie sombre et efficace et des combats assez attrayants. I, Frankenstein se laisse amplement regarder mais manque de maturité. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Si Kevin Grevioux est peu connu dans le monde du cinéma pour ses petites apparitions dans des films d’action plus ou moins bons, il est connu dans le monde des comics pour ses créations.
Après Underworld, il a écrit le comic book I, Frankenstein qui ne tarda pas à devenir un film, réalisé et écrit par Stuart Beattie. Précédé d’une réputation très peu élogieuse, catalogué comme le pire film de l’année après seulement un mois et demie, I, Frankenstein n’est absolument pas la catastrophe annoncée, loin de là. C’est même un film plutôt sympathique à défaut d’être réellement réussi. Le scénario reste complètement débile et malheureusement dépourvu d’humour, mais Beattie et son équipe prennent la chose tellement au sérieux qu’il est impossible d’être totalement contre le film. Bien sûr, c’est trop long, c’est par moments très laid (quoique les effets spéciaux sont propres) même si son esthétique est un vrai parti pris et par moments carrément médiocre, mais rien n’y fait, l’entreprise est trop honnête pour être traînée dans la boue. Le film est fun, grâce à Miranda Otto et Bill Nighy, Kevin Grevioux y fait des apparitions efficaces et Jai Courtney est moins nul qu’à l’accoutumée. En revanche, Aaron Eckhart n’est pas à l’aise en action hero et ça se voit comme le nez au milieu de la figure d’Yvonne Strahovski, actrice médiocre elle aussi.
Avec sa musique qui ne rechigne pas à lâcher du métal clicheton, ses scènes d’action décomplexées, I, Frankenstein est un film fun qui se trouve être une manière pas si dégueu de passer 1h30. Dispensable, certes.
Vu le budget, c'est un flop total, le film est bidon et les effets mauvais. Néanmoins cela reste acceptable en tant que diverstissement. On n'a pas à réfléchir et le scénario est assez bien ficelé pour rendre le film potable, si on met de côté les répliques pourris.