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    Le Tigre blanc
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    70 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Un film qui s'inscrit dans la lignée exacte de "Slumdog millionnaire" de Danny Boyle de par d'abord sa structure narrative en flashback et ensuite par sa vision d'une Inde réaliste, entre traditions séculaires et modernisme capitaliste. Un long-métrage plutôt sympa et entraînant qui repose sur une intrigue de lutte des classes qui n'est pas sans rappeler le récent "Parasite" de Bong Joon-ho, la subtilité des échanges entre les personnages en moins, l'ensemble abordant ses thématiques de façon un peu trop caricaturale, sans grandes nuances . Un divertissement plutôt agréable malgré un rythme assez lent et quelques longueurs mal travaillées.
    Choupi C.
    Choupi C.

    23 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2021
    C'est pas mal mais vraiment déçue par rapport à toutes les excellentes critiques qui étaient parues.. au final film assez long et extrêmement prévisible, la voix off est un peu barbante . Pas exceptionnel.. presque déjà vu en fait
    Cinerature
    Cinerature

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Vous ne verrez pas les deux heures défilées pendant lesquelles vous serez plongé dans l’Inde profonde et forcément interpelé par le fonctionnement de cette société basée sur la servitude et un système de caste.

    Le jeune Balram, interprété magnifiquement Adarsh Gourav, est un personnage hors du commun, tel le tigre blanc, il n’en existe qu’un spécimen par génération.
    Comment ce jeune personnage née dans une extrême pauvreté est parvenu à monter une échelle sociale quasiment impossible à gravir en Inde?
    Non dénué d’humour et plein de ressources le destin de ce jeune indien est absolument passionnant.

    La tension dramatique est maintenue à l’extrême. La première partie du film se veut relativement légère, malgré la dureté de la vie des personnages dont il est question, le protagoniste franchi un point de non retour lorsqu’un évènement dramatique qui donnera lieu à une prise de conscience va changer à tout jamais le court de son existence.

    Le point de non retour est surtout atteint pour Balram à travers deux personnages passionnants. Ce couple d’indien éduqué aux USA qu’il se retrouve à servir. Deux jeunes adultes tiraillés, jusqu’au déchirement entre deux cultures.

    Avec son sourire rayonnant et son optimisme communicatif dans sa condition de domestique, le héros principal prouvera une résilience dans son désir de s'en sortir, malgré un destin qui ne lui fait pas de cadeau et des patrons méprisants. Une fois encore, le cinéma venu de l'Inde parle des castes, des différences de classes sociales, de la difficulté (voire l'impossibilité) de s'émanciper.

    Un film noir , très fort , très pointu, bien loin de Bollywood. Une expérience immersive absolument palpitante.

    @cinerature
    http://soundcloud.com/cinerature
    tisma
    tisma

    290 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2021
    On est plongé dans une Inde véridique à travers quelque chose de cru, limite cynique, mais vrai et fort. C'est un bon film extrêmement bien porté par son personnage principal qui arrive à nous montrer qui il est pour monter l'échelle.
    Pierre L.
    Pierre L.

    2 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2021
    J'ai vraiment apprécié ce film tant part son histoire que par la beauté des images. De plus, il nous plonge dans un contexte social indien que l'on connait assez peu ce qui est très instructif sur la situation dans ce pays (politique, castes, religion, pauvreté, famille, etc...).
    Les acteurs sont bons et tiennent bien leurs personnages, on a d'ailleurs du mal à se faire un avis définitif sur plusieurs d'entres eux tant leurs comportements varient en fonction des scènes et cela nous tient encore plus en haleine.

    Pour moi, c'est un film très fort et presque dérangeant. J'ai apprécié le regard critique porté sur le système religieux et social indien dans sa globalité. On est très proche de l'excellent "Slumdog Millionaire". De plus, l'histoire et l'intrigue sont très intéressantes.
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Servitor Millionnaire... "Ici y'a pas de jeu où un pauvre gagne un million.", on a tous la référence, Balram. Avec cette petite phrase, l'intouchable Balram nous a fait comprendre, sans besoin d'un dessin, tout le propos du film Le Tigre Blanc. On n'est pas ici pour suivre une belle histoire de self-made-man, plutôt l'opposé, une histoire "moche" de self-made-man, celui qui s'est fait rabaisser, gifler, humilier, devient un porteur de chapeau et devrait en redemander, mais décide de se venger contre la caste supérieure, au mépris des conséquences sur sa famille... Clairement, le film est trop long. 2H05, comme Slumdog, mais sans la puissance de Slumdog, ce qui revient à une histoire de vie qui a ses moments de mollesse, ses suspens dont on connaît déjà la fin (on devine le choix de Balram bien avant qu'il ne le fasse), et un personnage principal pas très attachant (au début il est assez drôle, surtout lorsqu'il dit pouvoir aller acheter "de l'Internet" au marché ou que sa famille a plein d'ordinateurs au milieu de leurs troupeaux de chèvres... Mais on s'en détache aussitôt qu'il s'avilit par nécessité). Le final est encore ce qui nous a le plus déçu, entre son choix tout vu d'avance quant au Maître et sa finalité évasive : on a un plan en face caméra du héros qui nous raconte des phrases toutes faites sur le "self-made", puis de ses employés, statiques, qui nous regardent longuement sans mot dire... Et fin. C'était censé vouloir dire quoi ?. On est plutôt satisfait d'en apprendre sur l'Inde des Invisibles, de suivre une histoire d'un serviteur à qui il arrive toutes sortes de péripéties, d'avoir une critique des castes inégalitaires et intolérantes, mais l'intérêt s'essouffle vite sur la durée et rate son final. Blanc ou pas, il manquait à ce scénario l'Oeil du Tigre pour être le film coup de poing qu'il méritait d'être.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Si l’on pouvait trouver une certaine satisfaction dans son « 99 Homes », avant de trébucher sur une piètre relecture du célèbre roman de Bradbury, « Fahrenheit 451 », Ramin Bahrani passe sans doute de nouveau à côté de son sujet, loin d’être inintéressant. En adaptant le roman éponyme d’Aravind Adiga, il pensait pouvoir servir au mieux les enjeux d’une œuvre qui met en avant la quête de liberté d’un homme, mais au détour de sa découverte du monde qui l’entoure que cela devient plus passionnant et plus pertinent dans les propos. À l’heure où la suprématie américaine dans la mondialisation commence sans doute à saturer par moments, l’Asie entrevoit sa propre révolution sur le modèle occidental afin de préserver cette inertie, bénéfique aux plus grands opportunistes. Et c’est bien là que l’on déclenche tous les débats, en éparpillant divers enjeux sociétaux et moraux, à l’image du film qui n’hésite pas à multiplier ses registres afin de justifier la réussite d’un héros, parti des champs et régnant finalement au-delà des codes qui l’asservissaient.

    Né dans les ténèbres, Balram Halwai (Adarsh Gourav) ne demeure pas moins des plus lucides et curieux quant au désir de vouloir changer sa condition. Il mène une petite guerre à la fois contre sa famille et ses employeurs, qui cultivent évidemment un modèle conservateur, bridant ainsi tout espoir de mobilité sociale, mais le zèle du personnage, ainsi que sa bienveillance naïve, lui ouvrent malgré tout des portes plus que prestigieuses, malgré son appartenance à une classe sociale délaissée et constamment piétiner par tous les pouvoirs. Cette fatalité supplante tout de même la rêverie d’un Balram penseur, nostalgique et qui se questionne sans cesse, remettant en cause la légitimité de sa liberté même. Cette narration, fortement convenue, ne laisse qu’une voix-off prétendre que sa condamnation à la réussite devrait stimuler les hautes autorités. Mais c’est au crochet du capitalisme et d’une bonne dose d’individualisme que la réalité sociale et économique se transmet à l’image, simplement par une description qui sonne creux. Nous n’avions nul besoin que l’on nous cite ouvertement un roman qui aura tout pour plaire, mais qui aura tout à perdre dans une transposition qui ne se donne pas l’effort de conjuguer l’âme et le corps du support littéraire.

    Nous y trouvons malgré tous les bons ingrédients afin de pimenter l’expérience interactive du projet, qui s’égare trop longtemps dans son exposition, multipliant et superposant ses exemples, à côté du montage qui aligne maladroitement le fossé économique qui tourmente un des pays les plus peuplés du monde. Mais ce qui irrite davantage, c’est bien évidemment le traitement de sa seconde partie, dans la lignée d’une révolte qui n’a ni le temps de s’épanouir, ni d’inspirer la motivation afin de rompre les chaînes invisibles de l’esclavage chez le spectateur. La durée est discutable, mais ce dernier acte manque de consistance pour exister et satisfaire les exigences d’une œuvre qui hésite même à bouleverser son décalage de tons. De ce fait, nous finissons par mordre le film dans son état brut, sans que la faible nuance du maître Ashok (Rajkummar Rao) ou les encouragements de Pinky (Priyanka Chopra Jonas) ne puissent faire la différence. On y distingue une lutte publique et privée chez les serviteurs, eux-mêmes tourner vers la consommation des désirs les plus éphémères. Le héros parvient toutefois à s’affranchir du système de castes, en optimisant son approche et en apprenant la tête baissée et souillé dans la crasse de ceux qui l’ont gouverné. Et si le dénouement nous rapproche d’une observation aussi hypocrite que l’ensemble des familles à l’écran, c’est avant tout pour mieux apprécier sa sincérité du message, paradoxalement imprimé sur tous les billets locaux.

    La responsabilité du réalisateur américain, dont le livre lui avait été dédié, ne laisse pas que des mauvais souvenirs, mais ne s’arme pas non plus de toute sa hargne afin de dompter la férocité et la diversité de « The White Tiger » (Le Tigre Blanc). Difficile de visualiser la modernité de l’Inde d’aujourd’hui à travers la caricature. Si l’objectif reste cependant de mesurer la portée des changements que l’on mène aujourd’hui, ce ne sera pas pour autant au profit des plus démunis et de ceux qui portent en eux une culture qui s’efface aussi rapidement que les plateformes en lignes se multiplient, même dans des régions où les inégalités sont fortes entre les nouvelles infrastructures commerciales et la cage aux poules. Ce film répond ainsi directement aux précédentes œuvres à succès, britanniques et américaines, qui laisse un peu plus de place au cynisme, mais qui ne maîtrise pas forcément le langage élémentaire pour nous captiver autour d’une détresse, pourtant bien réelle.
    negussa
    negussa

    13 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2021
    Ce film a deux côtés bien distincts, l'un drôle, plein d'humour avec des dialogues décapants, l'autre pathétique, qui nous montre une Inde tout en contraste, la richesse qui côtoie la pauvreté et la lutte des classes. Triste à pleurer.
    Les derniers dialogues du film font réfléchir...!
    dorian48
    dorian48

    8 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2021
    Film instructif sur la réalité de l'Inde. Je m'attendais à voir un deuxième slumdog millionaire mais il n'en est rien. L'histoire est tiré par les cheveux. Le film s'attarde sur des scenes sans intérêt. Mais le pire c'est la morale de l'histoire. Si tu es pauvre en inde, si tu veux t'élever socialement tu dois tuer ton parton...Ne mérite pas sa nomination aux oscars.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2021
    Le mauvais traitement des domestiques par les maîtres est quelque chose qui appartient à un passé révolu comme la caste des intouchables. Dans l'Inde d'aujourd'hui même les plus pauvres des pauvres ont un téléphone portable et sont suffisamment conscients de leurs droits en tant qu'êtres humains. Laissons cela de côté et venons-en au sujet principal du film. Même si le chauffeur a été forcé de signer une fausse confession et que vous vous sentez triste pour son sort cela ne justifie pas que le personnage promeuve de mauvaises valeurs comme mentir ou voler son employeur et finalement l'assassiner. Or cet employeur Ashok était en fait un bon personnage contrairement aux mauvais personnages comme son frère ou son père. Montrer que le protagoniste devient un homme d'affaires prospère en commettant un meurtre en donnant de grosses sommes d'argent à la police et en ignorant le fait que sa famille de 17 personnes a été assassinée par des personnages maléfiques pour se venger de ses actions c'est tout simplement promouvoir de mauvaises valeurs. Vos émotions et votre triste passé ne peuvent pas vous servir d'excuse pour commettre un meurtre et voler et ces valeurs ne devraient pas être promues par de tels films. Les réalisateurs de tel films veulent-ils vraiment une Inde avec de telles personnes...
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2021
    Au début du film on est partagé sur deux paramètres, le contexte social et politique, et une voix Off du héros/narrateur. On apprécie la description d'une Inde finalement peu connue, loin des clichés de carte postale. Ensuite, ce qui semble être le point de départ, un acte qui se doit d'être un élément charnière, déçoit au final. En effet, l'intrigue débute avec l'écriture d'une lettre au Premier Ministre chinois, mais si elle a son importance dans le livre on s'aperçoit qu'elle est très secondaire dans le film ce qui est dommage car elle devient juste un prétexte accessoire. La vraie réussite du film est que le film évite tout manichéïsme, et surtout évite de faire de notre héros un pauvre hyper vertueux et bon qui se bat contre un système corrompu et pyramidal stricte. Ramin Bahrani signe un film prenant, avec une tension à plusieurs niveaux, un scénario dense pour une histoire touchante même si le réalisateur hésite trop entre buddy movie et thriller politico-social. Un bon moment.
    Site : Selenie
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 542 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2021
    J'avais beaucoup aimé le film "99 homes" de Ramin Bahrani et encore une fois il propose avec "Le tigre blanc" un film au scénario aux thématiques très fortes, à la réalisation impeccable. Les acteurs y sont aussi exemplaires et ce film, qui peut faire penser à "Slumdog millionaire", a également le mérite de nous montrer une Inde réaliste très éloignée des cartes postales (ce que fait aussi une nouvelle génération de réalisateurs indiens comme l'excellent Anurag Kashyap). Simplement passionnant.  
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2021
    Nous voilà en Indes !!! Le suivi de cette aventure d un indien qui veut survivre puis décide de sortir de son pauvre statut d esclave moderne est bien mené. On découvre tout ce qui sépare ces castes modernes ... réaliste ? Je ne sais pas jusqu'à quel point, mais ce parcours est dépaysant et on se laisse porter par cette victime qui devient un cynique personnage. Netflix nous sert un bon film.
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    15 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2021
    L'inde, la plus grande démocratie ..... mais également, parmi les plus corrompues. Très joli film, cynique et instructif qui se laisse regarder sans temps morts. Une réussite...
    Musaashi .
    Musaashi .

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2021
    Très sincèrement j'ai adoré ce film.
    Dans ses grandes lignes mais aussi dans ses details.
    Le réalisateur à reussi a soulever en plus de la trame principale des problématiques caché que l'on peut comprendre que lorsque l'on vie celle ci.

    Les développement des personnages est super
    Les deux indien qui viennent des USA. L'un en quetes de son identité mais qui ne s'y retrouve pas, l'autre le fils a papa qui rentre en inde et qui croit pouvoir changer son pays naivement.

    Les gens pauvres qui sont tres gentil avec leurs "maîtres" mais qui en réalité les détestent.

    Que de bonne thématiques, murement réfléchies

    Bravo
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