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    Le Tigre blanc
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    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 542 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2021
    J'avais beaucoup aimé le film "99 homes" de Ramin Bahrani et encore une fois il propose avec "Le tigre blanc" un film au scénario aux thématiques très fortes, à la réalisation impeccable. Les acteurs y sont aussi exemplaires et ce film, qui peut faire penser à "Slumdog millionaire", a également le mérite de nous montrer une Inde réaliste très éloignée des cartes postales (ce que fait aussi une nouvelle génération de réalisateurs indiens comme l'excellent Anurag Kashyap). Simplement passionnant.  
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Un regard intense et sans bienveillance sur les fragilités d'une société perdue entre tradition et modernité.
    Loin des clichés "Boolywoodien", "Le Tigre Blanc" dénonce furieusement le mal-être d'un des pays les plus peuplés au Monde.
    Parfois avec maladresse et quelques inutiles longueurs, mais toujours avec force et pugnacité.
    Claude DL
    Claude DL

    89 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    Cette plongée dans l’Inde profonde est totalement fascinante. L’histoire de ce jeune issu de la campagne et de la pauvreté qui arrive à s’élever dans la société, même si les moyens d’y arriver sont discutables, est rendue avec un réalisme saisissant. Tirée d’un best seller, on suit cette épopée avec un intérêt d’autant plus grand qu’on se rend dans différents endroits de l’Inde et ses ambiances si différentes de notre culture. Vraiment intéressant.
    surfnblue
    surfnblue

    63 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    un peu lent au début mais au final, un très bon film avec un bon suspense. l'ambiance des castes indienne est bien rapportée. A voir.
    Kareem R.
    Kareem R.

    22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Un bon divertissement j'ai bien aimé le film dans l'ensemble.

    En revanche la VF c'est une horreur un mot sur 2 est en Français on a même des phrases à moitiée en hindi et à moitiée en Français à un moment soit on double tout en Français soit on garde le hindi mais là c'est une horreur on a l'impression qu'ils n'ont pas réussit à choisir la langue.

    Hormis cela ce film indirectement démontre encore une fois le système de caste toujours présent dans les coutumes et aussi la confrontation entre bouddhiste/Hindou envers les Musulmans entres autres.

    spoiler: On voit le protagoniste de l'histoire réussir à piquer la place d'un gouvernant présent depuis de longues années par le simple motif qu'il est n'est pas musulman contrairement à son collègue. Ensuite on a son ascension où il écrase littéralement directement ou indirectement les pauvres, sa famille et même des inconnus. Il y aussi le fait que Priyanka soit Chrétienne et américaines (fameux WASP) mais marié à une personne d'origine indienne d'une famille traditionalistes donc on a la confrontation sur ça aussi. En plus de celles entre les (nouveaux) riches et pauvres et de corruption.
    Ufuk K
    Ufuk K

    516 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    " Le Tigre blanc" diffusé sur Netflix, adapté d'un best seller est un thriller dramatique réussit .En effet ce film indien est la première réussite de l'année, l'histoire mélange habillement les genres passant de la satire sur la société indienne pour finir en thriller le tout matinée d'humour noir décrivant une Inde profondément divisée et un système des castes injustes et cruelles.
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Servitor Millionnaire... "Ici y'a pas de jeu où un pauvre gagne un million.", on a tous la référence, Balram. Avec cette petite phrase, l'intouchable Balram nous a fait comprendre, sans besoin d'un dessin, tout le propos du film Le Tigre Blanc. On n'est pas ici pour suivre une belle histoire de self-made-man, plutôt l'opposé, une histoire "moche" de self-made-man, celui qui s'est fait rabaisser, gifler, humilier, devient un porteur de chapeau et devrait en redemander, mais décide de se venger contre la caste supérieure, au mépris des conséquences sur sa famille... Clairement, le film est trop long. 2H05, comme Slumdog, mais sans la puissance de Slumdog, ce qui revient à une histoire de vie qui a ses moments de mollesse, ses suspens dont on connaît déjà la fin (on devine le choix de Balram bien avant qu'il ne le fasse), et un personnage principal pas très attachant (au début il est assez drôle, surtout lorsqu'il dit pouvoir aller acheter "de l'Internet" au marché ou que sa famille a plein d'ordinateurs au milieu de leurs troupeaux de chèvres... Mais on s'en détache aussitôt qu'il s'avilit par nécessité). Le final est encore ce qui nous a le plus déçu, entre son choix tout vu d'avance quant au Maître et sa finalité évasive : on a un plan en face caméra du héros qui nous raconte des phrases toutes faites sur le "self-made", puis de ses employés, statiques, qui nous regardent longuement sans mot dire... Et fin. C'était censé vouloir dire quoi ?. On est plutôt satisfait d'en apprendre sur l'Inde des Invisibles, de suivre une histoire d'un serviteur à qui il arrive toutes sortes de péripéties, d'avoir une critique des castes inégalitaires et intolérantes, mais l'intérêt s'essouffle vite sur la durée et rate son final. Blanc ou pas, il manquait à ce scénario l'Oeil du Tigre pour être le film coup de poing qu'il méritait d'être.
    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2021
    Avec son sourire rayonnant et son optimisme communicatif dans sa condition de domestique, le héros principal prouvera une résilience dans son désir de s'en sortir, malgré un destin qui ne lui fait pas de cadeau et des patrons méprisants.
    Une fois encore, le cinéma venu de l'Inde parle des castes, des différences de classes sociales, de la difficulté (voire l'impossibilité) de s'émanciper. Un très beau film tiré d'un roman a succès, ou malgré sa longueur, le spectateur ne s'ennuie pas une seconde.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Si l’on pouvait trouver une certaine satisfaction dans son « 99 Homes », avant de trébucher sur une piètre relecture du célèbre roman de Bradbury, « Fahrenheit 451 », Ramin Bahrani passe sans doute de nouveau à côté de son sujet, loin d’être inintéressant. En adaptant le roman éponyme d’Aravind Adiga, il pensait pouvoir servir au mieux les enjeux d’une œuvre qui met en avant la quête de liberté d’un homme, mais au détour de sa découverte du monde qui l’entoure que cela devient plus passionnant et plus pertinent dans les propos. À l’heure où la suprématie américaine dans la mondialisation commence sans doute à saturer par moments, l’Asie entrevoit sa propre révolution sur le modèle occidental afin de préserver cette inertie, bénéfique aux plus grands opportunistes. Et c’est bien là que l’on déclenche tous les débats, en éparpillant divers enjeux sociétaux et moraux, à l’image du film qui n’hésite pas à multiplier ses registres afin de justifier la réussite d’un héros, parti des champs et régnant finalement au-delà des codes qui l’asservissaient.

    Né dans les ténèbres, Balram Halwai (Adarsh Gourav) ne demeure pas moins des plus lucides et curieux quant au désir de vouloir changer sa condition. Il mène une petite guerre à la fois contre sa famille et ses employeurs, qui cultivent évidemment un modèle conservateur, bridant ainsi tout espoir de mobilité sociale, mais le zèle du personnage, ainsi que sa bienveillance naïve, lui ouvrent malgré tout des portes plus que prestigieuses, malgré son appartenance à une classe sociale délaissée et constamment piétiner par tous les pouvoirs. Cette fatalité supplante tout de même la rêverie d’un Balram penseur, nostalgique et qui se questionne sans cesse, remettant en cause la légitimité de sa liberté même. Cette narration, fortement convenue, ne laisse qu’une voix-off prétendre que sa condamnation à la réussite devrait stimuler les hautes autorités. Mais c’est au crochet du capitalisme et d’une bonne dose d’individualisme que la réalité sociale et économique se transmet à l’image, simplement par une description qui sonne creux. Nous n’avions nul besoin que l’on nous cite ouvertement un roman qui aura tout pour plaire, mais qui aura tout à perdre dans une transposition qui ne se donne pas l’effort de conjuguer l’âme et le corps du support littéraire.

    Nous y trouvons malgré tous les bons ingrédients afin de pimenter l’expérience interactive du projet, qui s’égare trop longtemps dans son exposition, multipliant et superposant ses exemples, à côté du montage qui aligne maladroitement le fossé économique qui tourmente un des pays les plus peuplés du monde. Mais ce qui irrite davantage, c’est bien évidemment le traitement de sa seconde partie, dans la lignée d’une révolte qui n’a ni le temps de s’épanouir, ni d’inspirer la motivation afin de rompre les chaînes invisibles de l’esclavage chez le spectateur. La durée est discutable, mais ce dernier acte manque de consistance pour exister et satisfaire les exigences d’une œuvre qui hésite même à bouleverser son décalage de tons. De ce fait, nous finissons par mordre le film dans son état brut, sans que la faible nuance du maître Ashok (Rajkummar Rao) ou les encouragements de Pinky (Priyanka Chopra Jonas) ne puissent faire la différence. On y distingue une lutte publique et privée chez les serviteurs, eux-mêmes tourner vers la consommation des désirs les plus éphémères. Le héros parvient toutefois à s’affranchir du système de castes, en optimisant son approche et en apprenant la tête baissée et souillé dans la crasse de ceux qui l’ont gouverné. Et si le dénouement nous rapproche d’une observation aussi hypocrite que l’ensemble des familles à l’écran, c’est avant tout pour mieux apprécier sa sincérité du message, paradoxalement imprimé sur tous les billets locaux.

    La responsabilité du réalisateur américain, dont le livre lui avait été dédié, ne laisse pas que des mauvais souvenirs, mais ne s’arme pas non plus de toute sa hargne afin de dompter la férocité et la diversité de « The White Tiger » (Le Tigre Blanc). Difficile de visualiser la modernité de l’Inde d’aujourd’hui à travers la caricature. Si l’objectif reste cependant de mesurer la portée des changements que l’on mène aujourd’hui, ce ne sera pas pour autant au profit des plus démunis et de ceux qui portent en eux une culture qui s’efface aussi rapidement que les plateformes en lignes se multiplient, même dans des régions où les inégalités sont fortes entre les nouvelles infrastructures commerciales et la cage aux poules. Ce film répond ainsi directement aux précédentes œuvres à succès, britanniques et américaines, qui laisse un peu plus de place au cynisme, mais qui ne maîtrise pas forcément le langage élémentaire pour nous captiver autour d’une détresse, pourtant bien réelle.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Un film qui s'inscrit dans la lignée exacte de "Slumdog millionnaire" de Danny Boyle de par d'abord sa structure narrative en flashback et ensuite par sa vision d'une Inde réaliste, entre traditions séculaires et modernisme capitaliste. Un long-métrage plutôt sympa et entraînant qui repose sur une intrigue de lutte des classes qui n'est pas sans rappeler le récent "Parasite" de Bong Joon-ho, la subtilité des échanges entre les personnages en moins, l'ensemble abordant ses thématiques de façon un peu trop caricaturale, sans grandes nuances . Un divertissement plutôt agréable malgré un rythme assez lent et quelques longueurs mal travaillées.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2021
    Une adaptation du roman d’Aravind Adiga écrite et réalisée par Ramin Bahrani à découvrir sur Netflix. On est loin du cinéma indien à la Bollywood. C’est surprenant, à la limite dérangeant de par son réalisme et sa noirceur. Il est juste dommage que le scénario se ramollisse quelque peu vers la fin mais ça reste une très belle surprise.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2021
    Malgré une trame générale un peu maladroite (le récit en flashback et la partie finale du film à bout de souffle à tel point qu'on finit par un discours peu inspiré face caméra avec regard fixe des chauffeurs), on parcourt habilement les extrêmes des l'Inde : des plus pauvres aux plus riches, en évoquant le système de castes et la corruption jusqu'au plus haut niveau politique et les rêves du capitalisme.
    L'acteur principal est vraiment exceptionnel, avec son visage de gentil serviteur docile qui apprend (très lentement) à dépasser sa condition de serviteur qui est juste la situation ultile qu'on lui a appris à désirer.
    Michael R
    Michael R

    103 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2021
    Le parcours d'un serviteur indien voulant transcender sa condition. Une plongée cynique dans l'Inde entre traditions et modernité et ses luttes de castes. Malgré une petite baisse de rythme dans la seconde partie, c'est une très bonne surprise.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2021
    Un film très fort, très réaliste presque dérangeant. Très bonne réalisation de la part d’un américano-iranien, Ramin Bahrani. Car le regard critique porté sur le système religieux et social indien est cruel et en même temps très précis. On est très proche de l'excellent " Slumdog Millionaire ", mais avec une cruauté sociale supplémentaire. Le film déroule bien avec un bon suspense une intrigue intéressante. Mais les meilleurs moments sont ceux de l'affrontement des classes, des interrogations sur la fatalité, sur la religion, sur le bien et le mal. Les personnages du couple d’Indien éduqués aux USA est passionnant, bien qu’un peut clicher, tiraillés entre 2 cultures. Le réalisme des scènes de rue, ou des scènes à la campagne rurale sont d'un réalisme étonnant, pas de figurants. J’ai rarement vu l'Inde sous sa face cachée, on est bien loin de Bollywood. Un film noir, très fort, très pointu. Ce réalisateur a clairement l'étoffe d'un tout grand.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2021
    Ce n'est pas parfait. On sent parfois l'adaptation littéraire moyennement adaptée en scénario. Mais c'est prenant, c'est un conte, le personnage l'indique dès le départ dans son mail au dirigeant chinois. Et nous voyageons avec lui d'une Inde orientale très peu touristique ( à quelques centaines de kilomètres de Calcutta) à la Silicon Valley de Bangalore en passant par Dehli. Super léché, pas totalement abouti mais extrêmement plaisant.
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