Avis : Skyfall - Page 7

23eme James Bond réalisé par le talentueux Sam Mendes, Skyfall rattrape un peu la barre de Quantum Of Solace qui proposait des scènes d'action trop brouillonnes et un manque d'émotion. A ce titre, la longue course-poursuite du début est à couper le souffle durant presque un quart d'heure. Quant à l'émotion, il n'y en manque pas. Les liens entre James Bond et M se resserrent entre amour presque filiale et froideur toute professionnelle. La fin justifierait les moyens. Tuer Bond si ça peut sauver derrière 6 agents secrets. Face à eux, un ancien agent incarné par Javier Bardem dans un nouveau rôle de tueur taré après No coutry for old men. Le film se tient bien entre grand spectacle, scènes de parlotte et clins d'oeil à l'ensemble de la saga 50 ans oblige sauf durant la dernière demi-heure qui part un peu dans le n'importe quoi. James Bond devient un survival, un film d'action penchant vraiment vers Les chiens de Paille de Sam Peckinpah où James et son garde-chasse doivent défendre la propriété ancestrale des Bond face à une armée de tueurs. Référence voulue ou pas, cette fin, interminable paraît hors de propos. Néanmoins, le charisme de Daniel Craig est éclatant et la fin ose prendre le pari de nouvelles aventures avec lui. Je ne dis pas non.

Quatre ans se sont écoulés depuis le mitigé Quantum of Solace, qui, je vous la dis, gagne à la revoyure. Quatre années durant lesquelles, pendant que la MGM se battait contre son surendettement, la maison de production nous a tenus en haleine en distillant au coup par coup des informations sur le 23ème épisode de James Bond. La première d'entre elle restera la plus importante : en 2009, MGM annonce donner les clés de la réalisation du prochain opus à Sam Mendes. On dirait qu'une page s'est tournée ces denrières années. Les studios ont compris qu'ils avaient intérêt à confier les grosses franchises à des réalisateurs au talent affirmé. Ainsi, nous avons eu les Spiderman de Sam Raimi, les Batman de Christopher Nolan et les Mission : Impossible de J.J. Abrams. 007 est donc pour le temps d'un épisode sous l'égide d'un réalisateur auréolé d'un Oscar pour son tout premier film, American Beauty, et dont les films suivants sont de très grande qualité (notamment le très sombre et marquant Les Noces Rebelles). Les semaines d'attente se transforment ensuite en mois puis en année, pendant que le titre et le casting du film nous sont fournis. Enfin, nous y sommes. Le film débute par une séquence d'un quart d'heure, tout comme les deux précédents, avec course poursuite de haute volée et effets spéciaux très réussis. La différence avec les prédécesseurs réside dans l'apparence de Daniel Craig, visiblement vieilli et abimé, qui n'a plus la force naturelle d'antan. Et puis l'accident arrive ; notre beau héros est victime d'un tir raté et disparaît. Le magnifique générique de début nous laissera tout juste le temps de digérer l'information et de nous demander si ce que l'on vient de voir est vraiment ce qui a été diffusé à l'écran ou si notre cerveau nous a joué des tours. Et puis l'action commence. Le MI6 est visé par des attaques de toutes sortes et de grandes envergures, qui menacent la sécurité intérieure du Royaume Uni, et surtout de ses agents secrets. Lorsqu'il voit ça, James sort de sa fausse mort pour sauver sa patrie, bien que bon pour la casse. C'est ici un thème très fréquemment abordé : la chute du héros qui perd son invulnérabilité. J'en reviens aux derniers Batman et Mission : Impossible où tout se cassait la gueule. Ces situations permettent de creuser les personnages et d'en apprendre plus à leur sujet. Et c'est le cas ici. Le gros point fort du film est là : la relation Bond - M est mise à plat. M, de manière générale, que l'on connaissait par bribes, se révèle être un personnage passionnant et tourmenté entre ses sentiments et le devoir qu'elle a de par sa fonction vis à vis de son pays. Javier Bardem nous offre un méchant jamais vu dans un James Bond. La scène de sa rencontre avec 007 est déjà culte, avec un monologue sur les rats qui nous fait penser à Heath Ledger en Joker et une dialogue plein de sous-entendus audacieux avec son ennemi iconique. Pendant tout le film, les références aux anciens épisodes se succèdent avec le meilleur goût possible et toujours sous forme de clin d’œil humoristique. C'est entre autre là que l'on se rend compte du talent du chef d'orchestre Sam Mendes. On le voit aussi sur la qualité graphique de l'image, sublime, surtout dans la dernière demi-heure campagnarde du film. Le réalisateur nous offre une image crépusculaire presque dorée qui pousse au maximum le côté surréaliste du dénouement. De manière générale, les presque 2h30 du film passent d'une traite. Pas une seconde de superflue. On ressort du film quelque peu troublé, mais enchanté d'avoir assisté à un spectacle de cette envergure et de cette qualité.

Belle réalisation de Sam Mendes qui nous délivre un film d'action au budget phénoménal et aux multiples récompenses. Ce thriller efficace aux cascades bien réglées nous fait voyager à Istanbul, à Londres et en Écosse.
Depuis deux opus déjà avec Daniel Craig (Casino Royale et 007 Quantum) James Bond allias Double Zero Sept a pris de la bouteille et abandonné la drague ainsi que ses gadgets. Cela lui réussi car il est toujours aussi efficace. Au casting également, on appréciera l'excellent Javier Bardem dans son personnage de hacker machiavélique.

Un opus bien plus sombre que les précédents, et c'est en quelque sorte ce genre de film qui m'attire généralement. C'est peut être aussi pour ça que j'aime ce James Bond ! Il s'éloigne avec lucidité des codes du James Bond basique : les James Bond Girls à profusion dont je trouve l'utilisation très machiste, un humour lourd, des scènes d'actions rocambolesques en veux tu en voilà... Là, "Skyfall" est à contre-courant de tout cela, il n'y a quasiment pas de James Bond Girls, pour ainsi aucune même, mais que de "vraies" femmes, ayant des convictions bien plus stables et réalistes. Pour les scènes d'actions elles sont dosées, contrairement à "Quantum of Solace "ou ça partait dans tout les sens, et d'une subtilité dans la mise en scène surprenante ! Comme la scène dans l'immeuble avec les jeux de lumières que j'ai adoré, entre obscurité et "multicolore" c'est du grand art pour un Bond, en plus Sam Mendes ajoute un élément psychologique sur 007, celui ou il tient à bout de bras Patrice (le tueur), ce dernier ayant les pieds sous 300 mètres de vide, et qu'il le lâche, le laissant en proie au doute sur son état physique, qu'on a pu constater avec la scène de l'ascenseur quelques minutes plus tôt. Alors que d'habitude il dégomme tout le monde et dépoussière sont costard, j'aime bien aussi mais ça peut vite lasser quand on ne varie jamais...

Une mise en scène bien plus posée que le précédent Bond, on prend le temps d'approfondir la psychologie de James et ça fait du bien d'être intime avec un tel personnage sans pour autant balancer des explosions toutes les cinq minutes ! On revient à ses origines. Car on entrevoit la fragilité de l'espion, sa barbe prenant une teinte grisonnante pour nous montrer qu'il arrive à un stade où la remise en question de ses capacités physiques prend un tournant, puis l’échec et la décision prise par M d'ouvrir le feu au risque de le toucher l'a affecté, quitte à avoir un dangereux penchant pour l'alcool bien plus prononcé qu'un simple Vodka Martini ! Mais l'attaque du MI6 l'a reboosté dans ses convictions, puis il se rend compte que M est malgré tout comme une mère pour lui, et son instinct protecteur envers elle et sa patrie est inconsciemment plus fort que le reste, c'est sa seule famille.

Et puis cette photographie... cette photographie !! Je crois que je n'ai pas vu de film aussi magnifique esthétiquement parlant depuis bien longtemps. Le choix du directeur de la photographie est très judicieux, car Roger Deakins a aussi travaillé sur "Jarhead", "The Big Lebowski" ou encore "Les Évadés" et tout ça dans le rôle technique de directeur de la photo. C'est appliqué, aussi doux pour nos yeux qu'un bain de soie !

En bref c'est un excellent James Bond avec une photographie furieusement magnifique ! Cette esthétisme de qualité est soutenu par une mise en scène plus sombre et mature que les précédents opus, portant avec sincérité un James Bond mis à nu. Les acteurs sont formidables, même si je n'en est pas parlé en détails, surtout Craig, Javier Bardem et Judi Dench plus sensationnels que jamais.

Pour son demi-siècle d’existence, l'agent secret britannique le plus célèbre s'offre un vingt-troisième épisode digne de ce nom qui a pour tâche de faire oublier les deux précédents épisodes de triste mémoire. . Dès le départ, Sam Mendès en met plein la vue et offre le plus beau James Bond techniquement parlant: aidé de Roger Deakins à la photo, déjà chef op' chez les frères Coen, le réalisateur anglais offre des plans d'une beauté incomparable que ce soit pour filmer la lande écossaise ou l'arrivée du héros dans un casino flottant de Macao, ce qui reste la meilleure scène du film. "Skyfall" s'annonce très vite comme un épisode marquant mais aussi l'un des meilleurs de la saga. Évoquant, comme pour le dernier Batman, le thème de la vieillesse et du retour d'un héros plus si héroïque qu'auparavant (ainsi qu'une forte connotation homosexuelle entre Craig et Bardem), le film de Sam Mendes déçoit de rôles pas assez approfondis (la française n'apparaît qu'un quart d'heure; Javier Bardem cabotine en pseudo-terroriste gay) ainsi que d'un final interminable. Néanmoins, si l'on devait faire un classement des meilleurs James Bond, nul doute que ce "Skyfall" décrocherait la médaille de bronze (derrière "GoldenEye" et "Goldfinger").

J'ai toujours préféré les aventures de James Bond avec Pierce Brosnan (sans doute parce que j'ai vu plus de films avec lui étant petite). Mais Daniel Craig n'est pas plus mal dans la peau de James Bond, bien que j'ai du mal à me faire à un autre visage.

Dans ce volet il y a moins de sensualité et de "sexe" que dans les autres James Bond, on va même dire qu'il n'y en a pas du tout en fait. Oui, je le précise parce que dans tous les James Bond il y en a généralement, faute à James Bond séducteurs de ces dames. Mais dans cet opus il y a beaucoup moins de femmes et d'aventures sentimentales. Le réalisateur s'est concentré sur tout autre chose.

L'histoire est bien ficelée et captivante. L'action est belle et bien présente, mais il y a beaucoup moins de gadgets que dans d'autres épisodes, ce qui pourrait déplaire à certains.

Il y a cinquante ans "James Bond 007 contre Dr. No", premier opus de la célèbre saga d'espionnage, apparaissait sur les écrans, "Skyfall" est le vingt-troisième épisode des aventures de l'agent secret britannique 007. Le film se veut être un hommage à la saga en reprenant ces éléments marquants. D'abord, la musique de Monty Norman, et on peut rajouter, au passage, que le générique signé par Adele est particulièrement réussi. Ensuite, "Skyfall" remet aussi au goût du jour les gadgets avec la célèbre DB5, et l'agent Q interprété brillamment par Ben Whishaw. Enfin, l'humour n'a pas été négligé, avec un méchant assez marrant, grâce à une superbe interprétation de Javier Bardem. Pour le reste du casting, Daniel Craig est toujours très plaisant en James Bond. On dit adieu, avec tristesse, à Judi Dench alias M qui sera remplacée par le très bon Ralph Fiennes. Sam Mendes a cherché à faire de ce "James Bond" un film dramatique avec notamment l'évocation de la mort de ces parents et aussi avec le dénouement pour le moins surprenant, cela donne un nouveau genre à la saga qui n'est pas déplaisant. On remarque évidemment le côté américain de ce film british, avec une petite touche agréable de noirceur à la Nolan, car c'est bien la vengeance qui est à l'origine des différentes péripéties. Mais, la vengeance est accompagnée par une intrigue géopolitique initiale intéressante et le retour aux origines de 007. De plus, les scènes d'action sont particulièrement jouissives, le film commence avec une course poursuite tonitruante et se termine sur une scène particulièrement explosive. Les paysages filmés sont vraiment magnifiques, la qualité visuelle du film est parfaite. En vérité, il est difficile de trouver les défauts de "Skyfall", car on retrouve les éléments caractéristiques d'un excellent James Bond, mais il manque néanmoins un peu de fond à toute cette histoire. Sam Mendes réalise une très belle mise en scène mais il a la fâcheuse tendance a faire tout exploser pour finir, comme un feu d'artifice. Malheureusement, cela ne colle pas avec le reste du film qui était plus complexe. On a donc un final presque abrutissant quoique visuellement réussi. "Skyfall" reste néanmoins l'un des meilleurs "James Bond" de cette grande saga.

sublime, magnifique, superbe et certainement le meilleur James bond jamais réaliser

James Bond est un mites du septième art. Le plus grand espion du monde entier revient avec ça 23 éme aventures dans Skyfall. Et ci le précédent volet avait déçu, celui ravira les plus grands fans mais aussi tout simplement ceux qui veulent passer un bon moments. Car oui Skyfall a redonner un nouvel air a la saga. Daniel Craig rembôche pour la troisième le rôle de James Bond, et il est tout simplement excellent. Froid, drôle, violent, séducteur, il a tout du vrai James Bond. Judi Dench rembôche elle aussi son rôle, on sur ce nouvel opus, on en apprend plus sur son passé ainsi que sur celui de Bond. Car oui c'est que nous apporte ce nouvel opus. Des révélations. Une vrai intrigue est ficellé dans ce films, très complexe certes mais aussi très intérrésant a découvrir. On voit bien que cet épisode change d'air, tout en respectant la continuité des films de James Bond. Car oui l'aspect des James Bond original ( Sean Connery, Roger Moore... ) est très bien représente ici, et Sam Mendes a rajouter de la violence et de l'aspect sombre a son film. Un grand film d'espionnage !
Pour le jeu des acteurs, tout est splendides, Javier Bardem est impressionant dans son rôle de méchant. il est prêt a tout pour parvenir a ses fins, on ne sait pas vraiment sa personnalité, on ne la découvre que aux fur et a mesures du films. Il est aussi impressionnant, parce qu’il ressemble vraiment au ancien méchant que Bond a eu a faire dans ses anciennes aventures ( notamment comme dans Dr.No... ). Bérénice Marlohe forme la nouvelle conquête de Bond, son personnage est aussi mystérieux que intriguant. La scène entre elle est bond dans le restaurant japonais est une scène ( enfin j'ai trouvé... ) phare du film, ils essayent l'un et l'autre de démasquer l'identité de chacun, je l'ai trouvé assez emblématique. Ralph fiennes est aussi la nouvelle recrue ainsi que notre nouvelle James Bond Girl Naomie Harris très bien dans son personnage, même si j'ai trouvé quelle n'était pas assez présente dans le film.
Les scène d'actions sont nombreuse dans le film, mais sont t"elles efficaces ? Et bien pour moi oui ! elles le sont, elles sont bien digne des films d'espionnages et sont très bien représenté dans le film.
Autres choses qui n'as pas passé inaperçu, c'est bien sûr le thème de ce James Bond : Skyfall de Adele. Elle juste magnifique, le générique de début est soignée et elles est d'une grande qualité. Adele nous entraîne dans cette univers d'espionnage avec sa voix talentueuse et excellente.
Enfin bref vous l'aurez compris, Skyfall est vraiment le nouveau James Bond a voir, ne serrésent que pour sa maîtrise que nous apporte Sam Mendes, mais aussi pour ses nombreuses scènes d'action que nous apporte le film. Un chef-d'oeuvre !

SKYFALL (2012): Une liste de plusieurs agents infiltrés aura été égarée. Le risque qu'elle soit décryptée et dévoilée fera craindre le pire. 007 devra résoudre cette affaire au plus vite. Le regroupement d'indices mènera James Bond sur la piste du mystérieux Silva (Javier Bardem). Un personnage sadique dont l'obsession sera de supprimer M. Mais pourquoi? A James de mener l'enquête. Un générique d'ouverture grandiose qui fera place à une bande son qui accomplira elle aussi avec brio sa mission, éblouir nos tympans. Une grande joie de retrouver dans cette réalisation Q.... , le géni des gadgets, ainsi qu'une nouvelle Money penny, sans oublier l'ancienne Aston-Martin BD. James Bond, un homme bien mélancolique devant la propriété Skyfall, normal, pour lui cette ancienne demeure ravivera de vieux souvenirs. Un épisode rempli de surprises en compagnie de Daniel Craig de plus en plus à l'aise dans son costume d'agent secret britannique. Un James Bond opposé à un vilain bien distingué, dont l'apparence du visage pourra aussi révéler des secrets bien enfouis. Une réalisation qui détonne, extrêmement efficace.

Un James Bond complétement pompé sur les derniers Batman, le méchant qui veut se la jouer plus Joker que le Joker, un James Bond calqué sur Bruce Wayne (le manoir, le majordome, même les fucking tombes des parents y sont !!). Un film qui nous jette en bonus les incohérences temporelles du concept même de James Bond (elle était à son grand père la bagnole ??). Quelques bonnes idées, trop de mauvaises. Un film qui donne vraiment envie qu'on arrête de torturer ce vieil espion sur le retour, n'en jetez plus...

On régresse, on régresse, on régresse... Et pendant ce temps, depuis "Casino Royale", on arrête pas de lire (ou d'entendre) que: "Ça y est, c'est enfin le reboot tant attendu". Mais pourtant, on ne cesse de tourner en rond tout en perdant en qualité... C'est dommage, vraiment.

Bon, pour ce qui est de la critique du film: je ne suis pas vraiment emballé. Le scénario est ici presque absent et James Bond passe par divers états psychique et psychologique en très peu de temps: homme super-actif, puis épave alcoolique, puis pépé retraité... bref, ça ne va pas chercher loin (comme le scénario). Les acteurs sont parfois mauvais (notamment Javier Bardem), les dialogues sont d'une "platitude" absolue. Ensuite, les effets spéciaux sont ratés ! Pour s'en convaincre, il suffit de regarder l'explosion du M16 au tout début du film ; l'explosion est digne d'un des plus grand nanard de notre siècle ! On notera que le changement est de plus en plus présent, mais pas de la meilleure façon qu'il soit. Ici, Bond ne voyage presque plus, il est presque seul face à ses ennemis, le personnage incarné par Daniel Craig n'a toujours AUCUN charisme, les "James Bond Girls" ont disparues, etc. Je ne vais pas continuer tant la liste est trop longue...

La seule chose à retenir c'est que dans le 24ème volet, on va pouvoir lire les mêmes critiques que pour le 21e, le 22e et celui-ci: "c'est le reboot, c'est frais et c'est novateur", alors que c'est de pire en pire ! C'est à se demander ce qui va être novateur... Sam Mendes vient de nous dresser le portrait d'un grand-père tétraplégique... ca va être dur de faire une suite dans cette lignée là..

Je crois que James Bond et moi c'est fini... ça en deviens un supplice de voir les nouveaux films... J'suis vraiment triste que ça se finisse comme ça !

En sachant que je déteste l'univers et le personnage de James Bond, on peut considéré 3/5 étant une très bonne note. Les acteurs sont bons, l'histoire est pas mal et la musique déchire. Par contre les scènes d'action sotnt bien foutus mais vraiment trop éxagéré. C'est ce que je reproche à James Bond ! J'ai trouvé aussi qu'il avait beaucoup de longeurs. Mais pour un James Bond, c'est bien et j'irais sans doute voir la suite.

La question revient sur toutes les lèvres depuis le 26 Octobre dernier : Skyfall est il un "vrai" James Bond...

A mon sens elle n'a pas lieu d'être.

Oui, qu'on le veuille ou non, Skyfall est un James Bond, et qu'on se le dise, Daniel Craig est littéralement habité par le personnage de Ian Fleming.

Le scénario de ce Skyfall ne brillera pas forcément par son originalité, il s'inscrit dans le mécanique de la franchise. Mais contrairement à Quantum of Solace, il est clair, limpide et efficace, en somme bien ficelé et bien écrit.

En 2005, un certain Christopher Nolan, décide de rebooter Batman pour lui donner un aspect résolument humain, réaliste, psychologique.
Et cette nouvelle dimension donnée aux personnages de licences, atteint désormais James Bond.

Blessé, usé, en plein doute, jamais on aura vu un James Bond si proche de nous, si humain.
Le voir tremblotant, Walter PPK à la main, lors d'une séance de tir, est une image forte.
Un aspect que le réalisateur Sam Mendes, oscarisé pour American Beauty, met en scène avec brio, Daniel Craig s'implique totalement dans son rôle.

Mais l'influence Nolan, c'est aussi un "méchant" redoutable et détraqué. Javier Bardem livre une très jolie prestation ! Son entrée en scène donne le ton !

De toute façon le film tourne autour du Trio Craig, Bardem, Dench même si j'ai beaucoup apprécié la présence à l'écran de Ben Whishaw.
La frenchy Bérénice Marlohe ne m'a franchement pas convaincu...

Niveau réal, le choix de Sam Mendes, oscar du meilleur réalisateur, promettait forcément quelque chose de propre...
Sam nous offre 2h23 de pur bonheur avec un tel niveau de maitrise qu'on se dirait presque "qu'il a du être facile à faire ce film".
Tout est fluide, impeccablement cadré, mis en scène avec brio.
Et lorsque Sam décide de flatter les fans, il nous sort l'Aston Martin légendaire !
Sur le côté fan service justement, le film célèbre les 50ans de notre cher espion, et les clins d'oeil sont nombreux mais jamais lourdaud...

Sam Mendes aime James Bond, et il le célèbre avec goût il ose même quelques plans originaux, comme cette entrée de Silva, on s'attend à ce que le caméraman bouge sa steadycam, mais non... Caméra Fixe, pas de chariot rien rien rien, c'est Javier Bardem qui se rapproche petit a petit dévoilant son inquiétant personnage.
Le genre de détail que j'apprécie beaucoup (la preuve ça m'est resté).

La dir photo est juste phénoménale, avec quelques sublimes prises de vue écossaises, les jeux de lumière à Hong Kong, ou encore les jeux d'ombres devant la bâtisse en flamme.

La musique est également bonne, et, fan service oblige, le thème légendaire n'attend pas les crédits de fin pour se faire entendre.
A ce titre je salue le générique accompagné de l'excellent titre d'Adèle !

A l'heure du bilan, je dirais que ce Skyfall est un excellent James Bond, et un film spectaculaire, réalisé avec maestria par un réalisateur talentueux.

Et pour ceux qui n'aiment pas Daniel Craig, vous préférez Roger Moore déguisé en clown dans Octopussy peut être, c'est ça l'esprit Bond ? Parce que pour dire qu'il n'incarne pas Bond faut avoir vu les 23 films hein, et entre Octopussy et Moonraker, Craig s'en sort mieux que Moore...

Je conclurai sur la comparaison avec Casino Royale, elle est délicate, car ce sont deux approches radicalement différentes. Le Bond de Skyfall est plus torturé alors que celui de Casino Royale était fougueux, plein d'assurance.
On peut y voir quelque part une certaine cohérence dans la chronologie des films, car ce côté torturé était esquissé dans Quantum of Solace, là il est admirablement incarné.

De part son efficacité, sa réalisation superbe, et son interprétation sans faille, il se hisse sans mal sur ma petite liste de films préférés !

Qui sait, peut être un 2e Oscar pour Sam Mendes, c'est mérité...

un des meilleurs james bond avec golfinger et judi dench et vraiment une exellente actrice