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Un visiteur
0,5
Publiée le 11 mai 2009
Que dire du sentiment que l'on éprouve à la découverte de ce film si ce n'est que l'on est confiant quand on se rend à la séance. Le résumé est mystérieux et une belle surprise peut pointer le bout de son nez. Dès les premières secondes, le mystère est levée, nous sommes face à un navet monumental qui nous ballade dans une ambiance sans aucun rythme, sans saveur. Rester jusqu'au bout de la séance par curiosité en attendant que le film dévoile enfin sa splendeur n'est pas seulement une souffrance psychologique mais aussi une véritable souffrance physique pour rester éveillé pendant l'heure la plus longue de l'histoire du cinéma. Même un amateur du genre n'y trouvera rien d'intéressant à part un vide intersidéral et un propos mal exprimé.
Film impressionnant pour sa réussite à créer une tension avec très peu de choses. La nature y joue un rôle central et quasi angoissant. Le scénario est assez léger mais nous permet de dériver à notre guise. La tension entre les acteurs est très forte, voir érotique…
Je ne regrette pas que la curiosité m'ai poussé à aller voir la dérive. On est d'abord dérouté par ce film qui commence comme un mauvais soap opera dérouté aussi par les dialogues, obscures, pour enfin se laisser porter et lâcher prises. Ce film est un poême, et est à prendre comme tel. Il nous force à abandonner nos repères et nos habitudes de spectateur. L'image est magnifique ainsi que les acteurs.
Un film totalement indépendant porté par l’énergie de l’équipe et des acteurs et non des moindres ! Aucune aide du cinéma pour ce film qui a été sélectionné au festival Hors Pistes à Pompidou, à la biennale de Pusan, à IndieLisboa à Lisbonne et prochainement en sélection officielle au festival de Pantin… à voir
Un très beau premier film qui laisse au spectateur des choix. La narration est certes très en pointillé mais la beauté des images et le jeu des acteurs m’a laissé la possibilité de dériver avec eux dans ces superbes paysages de Normandie. Le charismatique Simon Buret, le chanteur du groupe Aaron, a autant de présence sur scène qu’à l’écran. Andy Gillet (Céladon dans le dernier Rohmer) retrouve des paysages enchanteurs. Même les seconds rôles sont forts : la sœur : Roxanne Mesquida (tout de même) et une mère Diane de Beauveau, épatante. Ce film a la fraîcheur d’un cinéma indépendant non formaté qui fait bien plaisir dans ce monde de major.
Je viens de voir le film sur mubi. C'est une belle rencontre entre le cinéma et les arts plastiques. mais il faut aimer la contemplation. C'est amusant de retrouver Brady Corbet au début du film sachant qu'il se retrouvera l'année d'après dans "Two Gates of Sleep" d'Alistair Banks Griffin qui a beaucoup de points communs avec "La dérive".