Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Hannoy
24 abonnés
305 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 18 août 2021
Je n'ai pas lu le livre, mais ce thriller psychologique se suffit à lui-même. On plonge tout de suite dans l'univers, sans sueur froide mais de bout en bout sur un fil de folie qui ne cesse de rapetisser. Le scénario parvient à parfaitement décrypter la psychologie des personnages laissant aux acteurs le loisir de s'exprimer dans leur rôle. Le père, mi ange mi démon donne le ton.
J'ai beaucoup aimé ce film dans son ensemble et particulièrement le scénario ainsi que l'interprétation des acteurs. Ils jouent tous, en effet, extrêmement bien; Le père est vraiment "flippant". Le petit point négatif est que je n'ai pas saisis certains mots / expressions à cause de l'accent québécois. Ce film est à voir car il fait partie de ces films que l'on oublie pas facilement et auxquels on repense après l'avoir vu.
Séquestré brusquement, un jeune homme assiste comme nous à la bizarrerie d'une famille très malsaine, notamment le père et la fille aînée, sadiques et pervers... Ces derniers jouent très bien leur rôle de psychopathes, même si l'accent québécois est souvent difficile à décrypter. C'est plutôt jouissif de voir de vrais "cinglés" à l'écran, surtout quand ils ressemblent au départ à Monsieur tout le monde. Je ne vois pas d'inconvénients au jeu d'échec comme seule issue à la liberté de la victime, sauf que les images d'ordre fantastique font perdre de la crédibilité à l'histoire. Dommage car le reste est plutôt convaincant.
Un excellent thriller horrifique qui fait un peu penser au joueur d'échec de zweig. C'est super bien filmé, monté, joué. On passe un excellent moment!!!
Les 3/4 du film sont parfaits. Thriller "doux" cultivant une intrigue inattendue ! Paroxysme totale de la moralité du père Beaulieu. Les bases sont données, les questions aussi ! Mais voilà que le dévoilement arrive bien trop vite (le but, le sous-sol) renversant totalement l'épaisseur du film, passant d'un triller psycho à un psychodrame simple. C'est dommage car les fondements et la mise en scène du film sont impeccables, le script aussi. L'interprétation des acteurs est parfaite également. Gros regret que l'intérêt lâche prise par un dévoilement trop rapide et le côté "trop" récurent du jeu d'échecs (même si c'est un moyen de lutte). A voir tout de même pour l'originalité, la "folie pseudo pacifique" au retombées démoniaques. L'accent canadien est très agréable !
Adaptation cinématographique d’un livre de Patrick Sénécal, ce thriller en forme de huis clos aurait pu tout aussi bien être l’œuvre de Stephen King. Climax oppressant et sentiment de claustrophobie sont de mise et nous mettent ainsi mal à l’aise, premier bon point. Deuxième tour de force, le jeu des acteurs : si Marc-André Grondin, incarnant le héros, tient la route en jeune étudiant vivant son calvaire de séquestré comme une épreuve, c’est Normand d’Amour qui lui vole la vedette ! Protagoniste à la psychologie hyper complexe, il ne cesse de justifier ses meurtres par le fait qu’il ne tue que les « non-justes », des êtres malveillants envers leurs prochains, donc des nuisibles. Mais ce Dexter québécois champion d’échecs est bien plus fou qu’il n’en a l’air, si on se réfère à ce qu’il se passe dans son garage ! Troisième attrait : les seconds rôle, que ce soit la jeune fille rêvant de suivre les traces de son père, la petite autiste ou la mère hyper chrétienne vivant les événements comme des épreuves imposées par Dieu, elles jouent toutes très juste également. Toutefois, certaines incongruités scénaristiques rendant certains points incohérents, quelques longueurs et surtout des scènes redondantes inutiles (cf. les parties d’échecs entre le séquestré et son bourreau dans un paysage blanchâtre tout droit issu d’un cerveau malade) viennent un peu ternir ce film et le rendent finalement un poil trop long.
Que dire? Il sort tant de films insignifiants ou passables qu'on en perd l'habitude des bons films. 5150 rue des Ormes, adapté d'un roman, ce n'est pas une surprise, est un film qui propose dans un premier temps ce qui semble être un énième film de séquestration, mais le jeu des acteurs, la nervosité de la réalisation et le réalisme sobre captive d'emblée. Puis des éléments étranges insistent pour fixer notre attention sur de l'inexplicable mais toujours avec bcp de sobriété. Le récit s'appuie sur un rythme constant en usant de péripéties attendues (le héros va bien évidemment tenter de s'échapper) contribuant à maintenir sa tension. L'aspect dramatique du film est lui aussi très subtil et poignant. La progression du héros dans une sorte de folie est très bien amenée et montrée et, une fois encore, réaliste. Et l'histoire derrière tout ça, si elle est simple, est très bonne car s'appuyant sur un personnage dont l'ambiguité ne peut que susciter l'intérêt et le trouble, personnage remarquablement interprété par Normand d'Amour. Une leçon de cinéma.
Des années que j'attendais de visionner l'oeuvre, et enfin je le découvre dans toute sa splendeur. C'est pour moi, un des meilleurs films. Adapté du roman de Patrick Senecal (qui pour moi est le meilleur de l'histoire) paru dans les années 90. 51 50 rue des Ormes est un film choc où théories sur la justice le bien le mal sont évoqués en permanence, et utilise le moyen de l'allégorie à pour les illustrer, notamment et principalement, avec les parties d'échecs. Celui qui met en avant ces évocations de la justice et ces parties d'échecs, c'est Jacques Beaulieu, le grand psychopathe du film, que l'on ne pourrait pas qualifier de manière convaincu, de méchant. des interprétations bluffantes notamment celle de Marc André Grondin qui est une des meilleures Pour résumer en 2-3 mots, un jeune étudiant en audiovisuel, Yannick Bérubé, fait une chute à vélo, dans une rue de sa ville qui lui est inconnue, il demande du secours à un homme habitant dans cette rue, Jacques Beaulieu, mais l'homme retient quelqu'un en captivité et Yannick va s'en rendre compte, Jacques va donc l'enfermer. Ensuite l'histoire se complique, et je pense que de tous les films un peu névrotiques (et y'en a beaucoup) qui parlent de la justice, c'est dans celui ci que l'on a le plus de difficultés à se faire sa propre opinion sur la situation. Absolument incroyable pour son angoisse permanente procurée. Des décors splendides et très perfectionnés. Le langage québécois est de temps à autres difficilement cernable mais est compréhensible pour nous autres français avec de légers efforts. Je trouve que le scénario est légèrement meilleur dans le roman que dans le film, de même pour la présentation plus intense de l'histoire, (c'est comme ça dans tous les romans, c'est toujours présentée d'une manière plus précise, et souvent meilleure). Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
Vraiment une bonne surprise ce film. Le scénario et les acteurs sont excellents. On est captivé du début à la fin. Les visions de Yannick lors des parties d'échec ont une très belle patte graphique et illustrent à la perfection son ressenti et celui de son adversaire. Notons quand même les coïncidences (spoiler: le fait qu'il rencontre la mère et la fille au début et que la cassette se retrouve chez le copain de l'adolescente ) qui enlève un peu de réalisme au film, et les quelques mots que l'on ne comprend pas à cause de l'accent québécois. Sinon, c'est un film à voir absolument!
L'excellente surprise de Gérardmer de cette année ! On connaissait le travail soigné des réalisateurs québécois, notamment pour les comédies et leur travail sur les dialogues. Là il s'agit d'un film d'horreur (mais drôle) formidablement bien réalisé : les personnages sont cuisinés aux petits oignons, caustiques, crédibles voire même touchants. L'histoire est prenante, originale et vraiment bien pensée. Bref, une très bonne comédie horrifique crédible !