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Acidus
720 abonnés
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4,0
Publiée le 23 mars 2014
"Happiness Therapy" est une comédie romantico-dramatique. Malgré un schéma narratif appliqué des tonnes de fois à des films de ce genre, ce long métrage se distingue néanmoins par une bonne écriture tant dans le scénario que dans les dialogues sur un thème original (la bi-polarité). Cependant, la force principale du film vient de son casting et notamment de ses deux acteurs principaux: Bradley Cooper et Jennifer Lawrence. Les deux comédiens prouvent l'étendue de leur talent et démontrent qu'ils ne sont pas de simples "stars à la mode" attachés à une franchise à succés (Hunger Games pour ce et Very Bad Trip pour ). Passant du rire aux larmes, "Happiness Therapy" fait son effet pour notre plus grand bonheur.
Une comédie romantique à la fois drôle, névrosée et lumineuse, interprétée brillamment par un un duo alchimique Bradley Cooper/Jennifer Lawrence, et des seconds rôles tous géniaux. Un bijou.
Happiness Therapy est un concentré d'émotions ! Le tandem formé par Bradley Cooper et Jennifer Lawrence nous fait craquer et nous permet de nous accrocher à l'histoire ! L'émotion y est présente sans vouloir nous faire larmoyer ! Tout est bien constitué et plutôt réaliste ! La mise en scène et le scénario sont incroyables.
Huit fois nommé aux Oscars cette année, dont quatre fois pour les prestations des acteurs tous époustouflants (Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Jacki Weaver), Happiness Therapy surprend et surtout tranche avec la concurrence de ce début d’année. Ici pas de traque au terroriste, pas d’esclave ou de chasseur de prime mais une comédie romantique sur fond de drame. Pendant deux heures David O. Russell, le réalisateur de Les rois du désert et Fighter, jongle entre les deux genres donnant à son film à parfum inhabituel mais indéniablement plaisant.
Il ne s’agit pas ici de réinventer un genre, mais l’idée d’osciller entre les codes de la comédie romantique et du drame permet d’apprécier l’histoire en accordant qui plus est davantage de crédibilité dramatique aux personnages. En ouvrant le film sur la sortie d’institut psychiatrique de Patrick (Bradley Cooper), le réalisateur nous surprend et échappe aux clichés habituels. Si vous vous attendez à un déroulement classique fondé sur deux heures de séduction entre deux personnages que tout oppose comme dans n’importe quel film à l’eau de rose, vous faites fausse route.
Il y a bien sûr un rapprochement des deux protagonistes tout au long de l’histoire mais la détermination inébranlable du héros à renouer les liens avec sa femme, dont il est séparé depuis qu’il la surpris avec un autre homme, emmène le film hors des voies habituelles. Le personnage de Patrick (Bradley Cooper) est tellement déterminé dans sa quête qu’on ne sait finalement jamais à quoi s’attendre. Comme je le disais plus tôt, le film est fortement imprégné d’une tonalité dramatique induite non seulement par la situation du héros, qui après un séjour en institut se retrouve seul chez ses parent, ayant perdu sa femme, son emploi et son logement, mais aussi par son état psychologique. Patrick est ainsi victime de crises de nerfs spasmodiques dont il ne semble pas pouvoir se défaire.
Happiness Therapy contient aussi une bonne couche de comédie amenée par les histoires annexes, comme la relation du père, Robert De Niro dans son meilleur rôle depuis bien longtemps, et du fils sur fond de paris sportifs, et les évasions répétées d’un ancien camarade de centre psychiatrique de Patrick, interprété par le trop rare Chris Tucker.
Bref, Happiness Therapy est la surprise de ce début d’année où l’on y découvre un Bradley Cooper dans un rôle plus complexe qu’à l’accoutumée et une Jennifer Lawrence qui confirme son talent avec une prestation de haute volée. Le « feel-good movie » de ce début d’année, idéal pour se changer les idées !
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Une "comédie romantique" intelligente, anti-mysantrope et loin d'être banale. Une excellente thérapie pour le spectateur face à des personnages emprunt d'humanité, servi par un réalisateur spirituel. Un genre cinématographique renouvelé sur une structure scénaristique classique. A ne point rater.
Si l'on passe outre cet étrange choix de titre pour sortir le film dans nos salles, on se retrouve face à une romance teintée de comédie, avec un zeste de dramatique. C'est justement ce savant mélange qui donne un souffle réjouissant au film. Car on prend plaisir à voir ces deux personnages torturés s'en sortir mutuellement. Le couple Cooper/Lawrence fonctionne à merveille, les deux acteurs nous gratifiants d'une performance remarquable. Avec en plus un beau casting pour les entourer, on obtient une sorte de drame romantique comique qui se joue des codes du genre, sans pour autant révolutionner la chose. C'est un peu plus recherché qu'une romance classique, mieux écrit, plus approfondi, bref, très convainquant. De quoi tomber sous le charme et en ressortir satisfait.
C'est un film léger et sympatoche, même si la situation initiale aurait pu être la base d'un thriller remarquable. Film porté par une réalisation efficace et une bande originale intéressante.
Un très bon film contre la maladie. Bradley Cooper joue très bien le malade tordu. Robert De Niro joue très bien le rôle de son père. Jennifer Lawrence joue très bien sa petite amie coach tordue elle aussi. Elle a récompensé un oscar pour ce rôle.
Après le très bon "Fighter", David O Russel se dirige vers un sujet différent, balisé, à savoir la comédie romantique. Mais il a l'intelligence de traiter le genre complètement différement des codes habituels. En racontant l'histoire d'un bipolaire et d'une veuve nymphomane, tous deux intèrprétés avec brio par Bradley Cooper et Jennifer Lawrence, qui ne contrôlent pas leurs émotions, David Russel nous donne une leçon de vie, ou la réussite n'est pas forcément ambitieuse ( un doigt d'honneur au rêve américain en quelque sorte ), et la recherche du bohneur n'est qu'un état d'esprit plus qu'une pression. "Happiness Therapy" confirme après "Fighter" que David Russel est un cinéaste actuel essentiel. On regrettera le trop de bavardage qui plomb un peu le film.
Au cœur de ce film atypique se trouve un duo d'acteurs épatants dans l'incarnation de la folie. Tour à tour désastreuse et séduisante, celle-ci est abordée avec un mélange d'humour et de gravité jusqu'à un final riche en émotions. David O. Russell orchestre avec virtuosité la relation nouvelle qui lie ces deux êtres aux parcours accidentés.
Je ne m'attendais certes pas à des miracles, mais il n'empêche que je sors de ce Happiness Therapy sans comprendre ni le consensus global autour de sa qualité ni ses 8 nominations aux oscars. D'accord, le film de David Owen Russel avait tout pour plaire au jury, un sujet sérieux traité sur un ton classique, de manière consensuelle dans le fond (bien qu'on essaye de nous vendre tout ça sous des airs de comédie à part), mais au final, il est quand même loin d'atteindre des sommets. Cette alchimie improbable entre deux personnages névrosés peut au premier abord paraître originale, mais les clichés, Russel ne les contourne discrètement que pour mieux, au final, foncer droit dessus. Bien écrit, mais un peu roublard quand même. Ensuite question mise en scène, c'est à nouveau sympathique, la caméra divisée entre plans très mobiles et rapides et plans fixes rappelant dans sa schizophrénie la névrose des protagonistes, mais là encore, on aurait pu souhaiter un peu plus osé. David O'Russel (dont le "Fighter" avait raflé deux oscars pour Christian Bale et Melissa Leo deux ans auparavant) rappelle quand même qu'il est un excellent directeur d'acteurs, rendant le vieux De Niro (celui que je déteste, à l'heure actuelle, voire cabotiner sans arrêt) plutôt touchant, et Bradley Cooper (qui n'est jusque là jamais parvenu à me convaincre réellement) assez attachant. Jennifer Lawrence, quant à elle, est convaincante dans les divers registres auxquels elle s'essaye et décline une palette intéressante. Mais enfin, de là à lui refiler un oscar... bref, une romcom agréable dans l'ensemble, mais dans le fond bien conventionnelle et pas aussi salvatrice qu'elle veut bien le prétendre.
Après Fighter, David O. Russell remet ça avec de nouveau un film où le comportement humain est au centre du sujet. Deux âmes perdues après des déboires sentimentaux diverses vont se trouver et se soutenir pour gravir les difficultés de leur vie. Le duo formé par Bradley Cooper et Jennifer Lawrence est unique et complémentaire. Ils nous offrent avec ce long métrage une grande performance cinématographique conclue par l'oscar de la meilleure actrice pour Jennifer Lawrence. On découvre dans ce film un Bradley Cooper complètement différent de ce qu'on connait de lui. Il n'est pas le beau gosse sur de lui mais un homme perturbé déconnecté du monde réel. Tout au long du film, on voit la relation entre Pat et Tiffany évoluer et se conclure par une scène de danse hilarante. Entouré d'un casting au de gamme, Robert De Niro en père obsédé par les paris, Chris Tucker en détraqué repenti et enfin Jacki Weaver en mère attentionné. Ce film est un ovni dans le monde cinématographique hollywoodien car il touche un fait de société dont l'Amérique n'aime pas mettre en avant. Ce film change des films classiques et permet de passer un agréable moment.
Une sympathique et amusante comédie sentimentale, notamment par ses acteurs principaux et secondaires avec un scénario qui évite la niaiserie et la guimauve (quoique !!!)
une interpretation impeccable pour chacun des roles distribues de l'excellent bradley cooper, reel meneur de jeu avec un jeu impayable et tare qu'il s'approprie a la perfection ce qui vaut aussi pour jennifer lawrence, a chris tucker second role poilant de ce film qui cherche a prendre le contre pied de beaucoup de situation deja vu et revu de la comedie romantique classique . Un film sympathique bien ecrit dans l'ensemble asser drole, un bon moment