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Critik D
152 abonnés
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4,0
Publiée le 10 mai 2018
Voici le film qui a lancé les long métrages en prise de vue réel, alors que jusqu'à présent Astérix et ses compagnons faisaient les beaux jours de l'animation. Que dire de ce film, tellement il est impressionnant. Impressionnant sur son budget, son casting, ses décors, ses costumes. Cela semble irréaliste pour un film français et pourtant. Dans l'ensemble c'est une réussite, l'univers de Goscinny et Uderzo est visuellement respecté. Je suis moins convaincu par le scénario qui mélange différents albums de nos gaulois préférés. Chrisitan clavier m'a en revanche beaucoup dérangé dans cet opus (et pas autant dans le suivant), Astérix hurle tout le temps et tient des propos à Obélix qui m'ont semblé trop méchant. Alors soit je ne me suis pas plongé dans un album de la BD depuis trop longtemps, soit Astérix a bien changé. En dehors de ses deux points, le film est bon, la musique sympathique et je suis toujours autant impressionnée par l'univers qui nous est proposé. Peut-être moins qu'à sa sortie, le film ayant bientôt vingt ans, mais il ne semble pas avoir autant vieillit. Une belle redécouverte pour ma part.
Christian Clavier et Gérard Depardieu forment un duo de choc et sont parfaits dans leurs rôles respectifs. L'humour est proche de celui de la BD donc on peut dire que le film est fidèle. Il y a certains moments qui sont longuets et creux mais dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé ce film.
Adapter la BD Astérix était une idée bienvenue, le petit Gaulois et son gros compagnon n'ayant jamais eu d'adaptation cinématographique live. Hélas confié au has-been de première Claude Zidi, le long-métrage va vite devenir l'une des risées de la comédie française ou, tout du moins, un gros nanar adulé par les amateurs du genre... Il faut dire que le casting seul est d'emblée effrayant car si Christian Clavier, Gérard Depardieu et Michel Galabru font sourire, les has-been ou méconnus Sim, Jean-Roger Milo ou encore Jacques Delaporte font pâle figure dans la peau de personnages inconsistants et surtout très mauvais acteurs... Production européenne oblige, nous avons également droit aux Allemands Marianne Sägebrecht (en Bonnemine) et Gottfried John (qui campe un piètre Jules César) horriblement mal doublés tandis que le comique italien le plus énervant du monde, Roberto Begnigni, surjoue dans un cabotinage des plus incessants et des plus exaspérants. Ca sera pour les gosses en bas âge ou ne sera pas. Le scénario est basique, reprenant quelques passages inutiles du "Devin", d'"Astérix le Gaulois" et d'"Astérix légionnaire" dans un fracas illogique sans aucun panache. De plus, les gags sont lourds, insipides, peu amusants, avec quelques anachronismes peu recherchés et une mise en scène à peine rythmée par des effets spéciaux inégaux. Le problème majeur réside donc dans la réalisation du désormais pathétique Claude Zidi, réalisateur autrefois renommé qui a très vite sombré dans la collection de navets sans humour. Pour faire bref, avec ses décors de village de bouseux, ses dialogues télécommandés et ses airs de téléfilm douteux, Astérix & Obélix contre César devient vite un spectacle navrant difficile à voir en entier.
Une comédie bien française ! Tant par ses acteurs, que son cadre historique, que l'œuvre dont elle est issue. Astérix et Obélix en film fallait y penser, le faire bien c'était autre chose, et force est de constater que cette comédie d'aventure s'en sort honorablement bien. Un bel hommage à la bande-dessiné, les acteurs sont très bons, la musique excellente, et l'histoire vaut ce qu'elle vaut, mais nous fait vivre une aventure dans l'univers du gaulois moustachu. Un bon film français, une bonne comédie, une chouette aventure ! A découvrir avec plaisir !
Héros typiquement français, Astérix a été un personnage qui a mis beaucoup de temps à trouver une adaptation en chair et en os. Même s’il est souvent critiqué, le premier film à avoir pris le risque de le faire est assez proche de l’esprit de la bande dessinée (beaucoup plus que l’excellent second épisode signé Alain Chabat par exemple). Le producteur Claude Berri a mis les moyens pour y arriver (près de 275 millions de Francs) et cela se voit avec des décors et des costumes possédant un aspect proche de la bande dessinée, des effets spéciaux réussis et un casting très impressionnant. C’est un défilé de célébrités qui sont globalement assez bien adaptées à leurs rôles même si certaines ont tendance à un peu trop surjouer (Roberto Benigni et surtout Jean-Pierre Castaldi qui offre une prestation assez lourde). Pour ce qui est du rôle principal, le choix de Christian Clavier dans le rôle d’Astérix peut être discutable car il a parfois tendance à trop adopter son style habituel et à ne pas assez rentrer dans la vraie personnalité d’un héros parfaitement connu par tous les français. Mais c’est le choix de l’interprète de son acolyte Obélix qui est particulièrement à saluer. En effet, personnage enrobé (et pas gros comme chacun sait), aimant la bonne chair ainsi que l’humour pas toujours très fin tout en pouvant faire preuve d’une certaine sensibilité… : Gérard Depardieu semble être né pour interpréter ce rôle ! Il n’est d’ailleurs pas étonnant de constater qu’il est le seul acteur à avoir repris son personnage dans les trois adaptations suivantes. Pour le reste, le réalisateur-scénariste offre une retranscription visuelle efficace de l’univers de Goscinny et d’Uderzo et réussit un scénario agréable à suivre en reprenant des éléments des albums Astérix le gaulois, Astérix et les Goths, Astérix légionnaire, La Zizanie et Le Devin. Ainsi, contrairement à la mauvaise réputation qu’il possède, Astérix et Obélix contre César est une adaptation plutôt réussie et assez fidèle des aventures de nos irréductibles gaulois qui rencontra un énorme succès public (près de 9 millions d’entrées en France) tout à fait mérité.
Un excellent film de Claude Zidi. Goffried John incarne physiquement Jules César. Christian Clavier et Gérard Depardieu jouent avec brio Asterix et Obelix.
Vu et revu tant de fois sans m'en laisser ! La meilleure adaptation de la bande dessinée selon moi. Une réussite due en grande partie au génial duo Clavier-Depardieu, et aux excellents seconds rôles. Super comédie "gauloise" avec de beaux costumes et une jolie musique signée Goldmann. Au moins dans ce film les anachronismes sont bien dosés pas comme dans les derniers opus...
Un bel exemple des travers du cinéma hexagonal. Puisqu’il s’agissait de donner corps à un monument de la culture franco-belge, les producteurs ont misés sur plein de trucs, sauf sur la créativité et l’imagination. Alors après, c’est vrai, on ne pourra pas reprocher au film de ne pas avoir bossé les décors, les costumes et le casting, mais tout ça tourne atrocement à vide. De plus, les effets numériques, qui n’étaient déjà pas top pour l’époque, ont atrocement vieilli. Au final, que reste-t-il ? Eh bah rien justement. Claude Zidi ne nous livre qu’une accumulation de pochades mollassonnes et franchement pathétiques. C’est de l’humour de maternelle servi grassement par des acteurs qui en font des tonnes. Un beau bide et une tentative a clairement oublier…
"Astérix et Obélix contre César" , comédie franco-italo-allemande réalisée par Claude Zidi, sortie en 1999. Première adaptation non animée de la célèbre bande-dessinée d'Uderzo et Gossiny. Adapter une B;D n'est jamais facile et Claude Zidi s'en tire plutôt bien. Le réalisateur de comédies populaires parvient à transposer l'esprit populaire de la bande-dessinée. Une distribution adaptée, avec l'excellent Gérard Laetitia qui décidément peut tout jouer avec génie, Christian Clavier, Michel Galabru, Claude Pièplu, Daniel Prévost, Sim, Jean-Pierre Castaldi, Michel Muller, Pierre Palmade, Laetitia Casta et Roberto Benigni. Un bon succès à sa sortie. Des effets spéciaux qui n'ont pas si mal vieillis et qui investissent beaucoup dans les effets de morphing utilisés dans "Les visiteurs" quelques années plus tôt. Une comédie bien sympathique qui connaîtra de nombreuses suites, avec une interprétation et une actualisation propre à chaque réalisateur, dont Alain Chabat qui réalisera Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" en 2002. Ce premier film est certainement celui qui colle le plus à la B.D.
Vraiment pas terrible. On ne rentre jamais dans le film , clavier se croit dans les visiteurs, bref c'est pas génial du tout. Seul bégnini surjouant comme à ses plus belle heures, parvient à arracher un sourire.
Je crois être assez dur, car c'est tout de même assez courageux de la part de C. Zidi d''adapter au cinéma l'une des BD les plus cultes. Mais le côté trop enfant est beaucoup trop présent. A noter, la présence super sympa de Mr SIM.
Ce film a la bonne idée de proposer un scénario effectué à partir de plusieurs albums d'Astérix("Astérix le gaulois", "Le coup du menhir"...) ce qui permet d'apporter plus de consistance à l'écran. De plus, l'esprit de la BD est respecté tant au niveau des caractéristiques des personnages que de l'humour irrésistible de Goscinny. Le tout est sublimé par la distribution époustouflante: Depardieu dans un role sur-mesure, Clavier qui n'en fait pas trop, benigni dont la démesure correspond parfaitement à Détritus, et puis les autres de Michel Galabru à Sim en passant par l'excellent Daniel Prévost en Prolix et la séduisante Laetitia Casta en Falbala. Avec en prime des paysages parfaits et des costumes adaptés, on a même droit à une fin délirante et innatendue où l'on retrouve les effets spéciaux réussis et l'envie d'originalité. Dommage que le film connaisse quelques baisses de régime.
Toute la Gaule est occupée par les romains, excepté un petit village qui résiste toujours et encore à l’envahisseur. Enfin… plus pour longtemps (ou pas).
Il s’agit ici de la première adaptation "live" au cinéma des célèbres aventures gauloises créés en 1959 par René Goscinny & Albert Uderzo. Après une trentaine de bande-dessinée et sept longs-métrages d’animation, c’est le premier long-métrage en prises de vues réelles qui voit le jour, après plusieurs projets avortés (portés par Claude Lelouch, ainsi que Louis de Funès & Lino Ventura).
A la réalisation, on retrouve Claude Zidi qui, avec ses scénaristes, se sont inspirés de bon nombre des œuvres de Goscinny & Uderzo pour écrire le scénario. A la réalisation, c’est là où le bât blesse et c’est incompréhensible. Avec un budget de 42 millions €, les ¾ du tournage ont été effectués en studio et cela s’en ressent constamment, entre l’éclairage et les décors cheap, il y avait pourtant matière à faire quelque chose de plus crédible avec un tel budget, c’est à n’y rien comprendre.
Mais que les fans de la première heure se rassurent, l’univers bon enfant d’Astérix est respecté et au cas où vous auriez un doute sur la marchandise, dès le 1er quart d’heure du film, tous les clins d’œil à la BD y sont évoqués histoire de bien remplir le cahier des charges et/ou les obligations contractuelles (la bataille de poissons (pas) frais, la potion magique enviée par les romains, le ciel qui menace de leur tomber sur la tête ou encore Obélix qui s’empiffre de sangliers).
Pour le reste, il faut bien l’avouer, le film s’avère rapidement redondant et ses 110 minutes au compteur qui finissent par se faire ressentir. Si l’on appréciera le duo formé par Christian Clavier (Astérix) & Gérard Depardieu (Obélix), les seconds rôles ne sont pas en reste, avec Claude Piéplu (Panoramix), Sim (Agecanonix) ou encore l’hilarant Daniel Prévost (Prolix). Il en sera moins avec les "grandes gueules" qui ne cesseront de beugler tout au long du film au point d’être agaçants, mention spéciale à Michel Galabru (Abraracourcix) & Jean-Pierre Castaldi (Caius Bonus). Enfin, comme il s’agit d’une coprod’ franco-germano-italienne, le casting est (obligatoirement) composé d’acteurs provenant des 3 pays ayant alignés les biftons, raison pour laquelle on y retrouve Roberto Benigni (Detritus), Marianne Sägebrecht (Bonemine) & Gottfried John (César).
Avec un scénario aussi brouillon (et pour cause, il emprunte divers éléments issus de 7 bandes-dessinées), le film fini inévitablement par se perdre en longueur, entre le devin, le rdv annuel des druides, Obélix grimé en légionnaire ou encore Astérix en gladiateur, très clairement, ils ont voulu voir les choses en grand et ont fini par se perdre (ainsi que les spectateurs, même si les enfants n’y verront que du feu).
Que retenir de la première adaptation cinématographique de la célèbre BD ? Tout d'abords l'ambiance de la Gaule est très bien rendu de part de très beaux décors (le village gaulois est sublime), de beaux costumes, on n'est véritablement plongés dans la BD. On retrouve une grande partie de nos personnages préférés, des références aux divers albums... le charme prend. Les acteurs sont en phase avec leurs personnages et assez convaincants. Côté scénario, l'histoire est intéressante et crédible. On regrettera juste un final assez absurde alors que jusque là ça tenait la route, et on était séduit par l'aventure de ces irréductibles gaulois.