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Votre avis sur Le Crime de l'Orient-Express ?
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Abarai
Le crime de l'Orient Express est un bon polar, adapté du roman éponyme d'Agatha Christie. Malgré un début un peu longuet (jusqu'à la découverte du corps), la suite est tout à fait pertinente et on ne voit plus le temps passer. La mise en scène est habile, sachant brouiller les pistes et appuyer sur les effets nécessaires à une bonne compréhension de l'intrigue. Les acteurs sont tous excellents (Ingrid Bergman reçut un oscar), leur talent amplifié par des plans séquences maîtrisés. Palpitant et intéressant, ce film de Sydney Lumet reste une référence.
Visiblement peu inspiré Lumet est loin d'utiliser tout le potentiel d'un casting énorme et nous sort un film souvent poussif en dehors du dénouement.
Adapté du grand classique d’Agatha Christie, Le crime de l’Orient-Express raconte l’enquête menée à bord d’un train allant d’Istanbul à l’Europe de l’Ouest, dans lequel le cadavre du mystérieux Ratchett est retrouvé tandis que de fortes chutes de neige obligent le véhicule à s’arrêter. En plus du détective Hercule Poirot, interprété par Albert Finney (Scrooge, Big fish, Les noces funèbres, Skyfall), on trouve des archétypes comme celui de la comtesse, de la femme de chambre ou encore du colonel, avec un casting comprenant Sean Connery (les James Bond des années 60, Le nom de la rose, Highlander, les Incorruptibles) et Anthony Perkins (Psychose, Le Procès). Très protocolaire, la trame scénaristique est clairement décomposée : la première demi-heure expose la situation initiale jusqu’à l’arrivée du meurtre, l’heure qui suit voit les suspects se faire interroger un à un par Hercule Poirot et la dernière demi-heure est consacrée à la révélation de la vérité devant tout le monde. Des flash-backs en noir et blanc montrant les événements de l’affaire Armstrong (dont le kidnappeur et meurtrier n’était autre que Ratchett) surviennent de temps à autres, ainsi que des rappels de dialogue lors des révélations.
Volontairement confus pour mieux servir la déduction finale, le scénario perd le spectateur dans d’innombrables détails concernant les alibis et le passé de chaque passager, notamment à travers le débit de paroles et le ton très aristocratique que prend Poirot dans un style très britannique. Des indices restent perceptibles et on peut deviner le fin mot de l’histoire, qui reste assez innovant pour son époque. La reconstitution du train est de qualité et les plans tiennent vraiment en haleine dans un véritable huis clos. La répétitivité des interrogatoires peu rebuter mais le scénario vaut le coup pour sa morale qui remet en cause le système judiciaire, dont la forte imperfection pousse les victimes collatérales d’hier à devenir meurtrières à leur tour, faute de preuves ou d’une action publique suffisamment solide. spoiler: L’empoisonnement est subtilement administré et la symbolique des douze coups de couteau trouve une
mise en scène glauque, avec des couleurs froides et une musique angoissante, sans oublier des indices intéressants comme les douze jurés du système judiciaire anglais. La fin est d’autant plus intéressante que Poirot spoiler: leur laisse le choix, se considérant uniquement compétent pour avoir résolu l’affaire, et non pour arrêter les coupables lui-même, étant donné leurs douleurs passées et le soulagement de leur acte.
Une bonne adaptation !
Volontairement confus pour mieux servir la déduction finale, le scénario perd le spectateur dans d’innombrables détails concernant les alibis et le passé de chaque passager, notamment à travers le débit de paroles et le ton très aristocratique que prend Poirot dans un style très britannique. Des indices restent perceptibles et on peut deviner le fin mot de l’histoire, qui reste assez innovant pour son époque. La reconstitution du train est de qualité et les plans tiennent vraiment en haleine dans un véritable huis clos. La répétitivité des interrogatoires peu rebuter mais le scénario vaut le coup pour sa morale qui remet en cause le système judiciaire, dont la forte imperfection pousse les victimes collatérales d’hier à devenir meurtrières à leur tour, faute de preuves ou d’une action publique suffisamment solide. spoiler: L’empoisonnement est subtilement administré et la symbolique des douze coups de couteau trouve une
mise en scène glauque, avec des couleurs froides et une musique angoissante, sans oublier des indices intéressants comme les douze jurés du système judiciaire anglais. La fin est d’autant plus intéressante que Poirot spoiler: leur laisse le choix, se considérant uniquement compétent pour avoir résolu l’affaire, et non pour arrêter les coupables lui-même, étant donné leurs douleurs passées et le soulagement de leur acte.
Une bonne adaptation !
L'adaptation de Lumet fait sans conteste partie des deux ou trois meilleurs films tirés de l'oeuvre d'Agatha Christie. Lumet tisse subtilement sa toile, pour transformer ce film policier en étude de moeurs. Très bon.
Lumet réunit une pléiade d'acteurs de premier plan pour réaliser cette adaptation d'un roman d'Agathe Christie en 1974.
Il ne faut pas se tromper : Lumet poursuit au travers de ce film grand public son questionnement autour de la Loi et de la justice de la justice.
Ici et une nouvelle fois dans l'oeuvre du cinéaste, la justice morale sera rendue sans respecter la Loi.
Le principal attrait du film porte sur son interprétation et sur son casting exceptionnel. Réunion.reussie à l'écran de notamment Laureen Bacall ( ici en.pleine beauté de la maturité) et Vanessa Redgrave ( resplendissante) aux côtés de Sean Connery ( à l'affiche dans cinq films du cinéaste), John Gielgud, Windmark, Perkins et du fidèle Martin Balsam.
Finney est H.Poirot et occupe le premier rôle dans cet opus lumetien distrayant, sans rupture de rythme au service d'une histoire de vengeance qui renvoie à son premier film " 12 hommes en colère ".
Ca pourrait d'ailleurs aussi être le titre du " crime de l'Orient express" qui réserve une surprise finale tirée par les cheveux, mais jubilatoire.
Il ne faut pas se tromper : Lumet poursuit au travers de ce film grand public son questionnement autour de la Loi et de la justice de la justice.
Ici et une nouvelle fois dans l'oeuvre du cinéaste, la justice morale sera rendue sans respecter la Loi.
Le principal attrait du film porte sur son interprétation et sur son casting exceptionnel. Réunion.reussie à l'écran de notamment Laureen Bacall ( ici en.pleine beauté de la maturité) et Vanessa Redgrave ( resplendissante) aux côtés de Sean Connery ( à l'affiche dans cinq films du cinéaste), John Gielgud, Windmark, Perkins et du fidèle Martin Balsam.
Finney est H.Poirot et occupe le premier rôle dans cet opus lumetien distrayant, sans rupture de rythme au service d'une histoire de vengeance qui renvoie à son premier film " 12 hommes en colère ".
Ca pourrait d'ailleurs aussi être le titre du " crime de l'Orient express" qui réserve une surprise finale tirée par les cheveux, mais jubilatoire.
Mais quel casting de luxe ! Réunir dans le même train Lauren Bacall et Ingrid Bergman. Retrouver Anthony "Norman Bates" Perkins et Martin "Arbogast" Balsam dans la même affaire. Avec un ex-James Bond dans les parages. Même parmi les acteurs moins connus, on a quelques perles, comme Richard Wydmark, inoubliable dans "Les forbans de la nuit" de Dassin. Bref, Sidney Lumet a réuni un casting incroyable... paradoxalement terriblement frustrant : tout ce beau monde n'a guère plus qu'une dizaine de minutes chacun de présence réelle à l'écran, et à peu près autant de temps comme figurant de luxe. Ingrid Bergman a eu l'Oscar du meilleur second rôle alors qu'elle ne dispose que d'une seule vraie scène de quelques minutes ; il est vrai qu'elle y est cependant extraordinaire. Le seul personnage principal, c'est Hercule Poirot, joué par Albert Finney, qui serait parfait avec une meilleure maîtrise de la langue française et une moustache plus travaillée. Quant à l'intrigue, il va sans dire que sa réussite se doit uniquement à Agatha Christie. Sidney Lumet fait un bon travail d'artisan, il respecte l'oeuvre originale, mais sa mise en scène reste néanmoins assez impersonnelle. On pourrait imaginer ce qu'aurait pu en faire un Hitchcock (intrigue policière train = terreau parfait pour Alfred)... mais Lumet s'en tire plutôt pas mal, avec un film agréable malgré un temps de chauffe un peu long au début.
Élégant et habile, une vrai réussite.
Un grand souvenir de mon enfance, que j ai revu hier, même si ça un peu vieillit, je m amuse du cabotinage de tous les acteurs et actrices de ce fil, et surtout albert finney qui joue hercule Poirot.
Et je ne savais pas à l époque que le film a été réalisé par sydney lumet c est peut-être pour cela que je reste attaché à cette version plutot que celle de kenneth branagh réalisé récemment.
Et je ne savais pas à l époque que le film a été réalisé par sydney lumet c est peut-être pour cela que je reste attaché à cette version plutot que celle de kenneth branagh réalisé récemment.
Le Crime de L’Orient Express est d’une fidélité constante au roman d’Agatha Christie, et offre, grâce, notamment, à son casting de premier ordre, une enquête intéressante et relativement passionnante. Malgré quelques longueurs ici et là, ce huit clos est une enquête policière rondement menée par les soins de Hercule Poirot, jusqu’à ce final explicatif passionnant.
https://clustercinemag.wordpress.com/2017/12/12/avant-la-version-de-kenneth-branagh-retour-sur-ladaptation-de-lumet/
https://clustercinemag.wordpress.com/2017/12/12/avant-la-version-de-kenneth-branagh-retour-sur-ladaptation-de-lumet/
Certes pour moi Hercule Poirot restera Ustinov...mais cependant le grand Albert Finney apporte quelque chose au personnage , c'est indéniable , un petit côté énervé...La distribution est fabuleuse, le film est un huis clos très bien troussé , un enquête réussie toujours plaisante à regarder.
Adaptation du roman d'Agatha Christie mettant en scène le célèbre détective belge, « Le crime de l'Orient-Express » est un huis clos en chemin de fer sympathique et cosy, mettant en scène des personnages volontairement burlesques. L'intrigue, faite de multiples rebondissements, peut nous faire décrocher sporadiquement mais l’atmosphère et les décors parviennent à maintenir notre attention jusqu’au bout pour nous faire découvrir le mystère, dans une apothéose verbale presque soûlante. L’esprit théâtral peut séduire ou répulser mais l'interprétation d'Albert Finney qui, par son côté antipathique frisant l’autisme est d’une grande maitrise. La fin est assez immorale, jouissive et presque inattendue.
Albert Finney s’empare du rôle du célèbre détective belge Hercule Poirot et s’entoure d’un casting prestigieux (Sean Connery, Lauren Bacall, Ingrid Bergman…) ? En voilà une idée alléchante, d’autant plus qu’on adapte ici l’une de ses meilleures enquêtes : Le Crime de l’Orient Express. Un huis clos angoissant où chaque passager du train semble cacher quelque chose…
Sorti en 1974, ce film de Sydney Lumet a le charme d’un film d’époque : costumes chatoyants, décor réel, accent anglais… L’intrigue du roman est bien respectée, peut-être trop. En effet, la succession d’interrogatoires n’est pas très cinématographique, car obligatoirement moins fouillée que dans le livre. Résultat, pas vraiment d’enquête et on donne au téléspectateur tous les éléments pour résoudre le puzzle. Cela donne un film un peu lent au début, puis très rapide et donc un peu lourd sur la fin.
Comme attendu, c’est du côté des interprétations que le Le Crime de l’Orient Express tire son intérêt. Beaucoup de grands acteurs pour autant de belles performances (à voir en VO à tout prix, la VF se ridiculisant en voulant à tout prix imiter les accents anglais, texan ou écossais des acteurs !). Plaisant à regarder donc, mais à réserver aux fans d’Hercule Poirot je pense.
Sorti en 1974, ce film de Sydney Lumet a le charme d’un film d’époque : costumes chatoyants, décor réel, accent anglais… L’intrigue du roman est bien respectée, peut-être trop. En effet, la succession d’interrogatoires n’est pas très cinématographique, car obligatoirement moins fouillée que dans le livre. Résultat, pas vraiment d’enquête et on donne au téléspectateur tous les éléments pour résoudre le puzzle. Cela donne un film un peu lent au début, puis très rapide et donc un peu lourd sur la fin.
Comme attendu, c’est du côté des interprétations que le Le Crime de l’Orient Express tire son intérêt. Beaucoup de grands acteurs pour autant de belles performances (à voir en VO à tout prix, la VF se ridiculisant en voulant à tout prix imiter les accents anglais, texan ou écossais des acteurs !). Plaisant à regarder donc, mais à réserver aux fans d’Hercule Poirot je pense.
Il est regrettable qu'avec une bonne intrigue et une distribution luxueuse, le rythme soit assez lent et par moment un peu terne. de plus, je n'ai pas su apprécier la prestation d'Albert Finney dans le rôle de Poirot. Quant aux acteurs de marque comme Sean Connery ou Anthony Perkins, ils restent quelque peu effacés.
Doté d'un très bon scénario en adaptant Agatha Christie, "Le Crime de l'Orient-Express" captive donc par une histoire ennivrante. La réalisation est réussie et les acteurs sont plutôt convainquants. Néanmoins, le rythme est parfois trop lent ou le film est très long pour vraiment être entraîné du début à la fin. Ainsi, l'oeuvre est divertissante mais sans plus.
Une bonne adaptation assez fidèle quoique un peu pompeuse du roman de 1934 d'Agatha Christie inspiré d'un fameux et terrible fait divers réel de 1932 concernant le bébé de l'aviateur Charles Lindbergh. C'est l'une des trois histoires les mieux connus et les plus adaptées de la célèbre écrivaine avec Dix petits nègres rebaptisés Ils étaient dix récemment pour le français et Mort sur le Nil. Ce long film joue sur un gros casting et c'est l'élément de choix pour cette histoire en lieu clos c'est aussi un peu ce qui caractérise en même temps que sa longueur le film car ici l'accent est fortement mis sur les caractères, personnages et en prolongement en fait les acteurs eux-mêmes. L'intrigue étant traité de façon intelligente mais assez classique dans un style hollywoodien maitrisé, utile mais aussi nombriliste et spécieux, ce à quoi l'intrigue, souvent connu par avance du fait que c'est un vrai classique du policier et du personnage d'Hercule Poirot en particulier, se prête bien. Le film est de 40 ans après le roman et il faudra encore plus de 40 ans pour avoir une autre moulure de grande envergure à ce fameux roman policier.
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