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stillpop
81 abonnés
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3,0
Publiée le 20 octobre 2011
L'histoire d'un mariage qui va tourner à la catastrophe, pour le bonheur des autres. Si on supporte la britannique à 100 000 Volts de « Be Happy », on peut se laisser aller à déguster l'amoncellement de catastrophes qu'elle peut déclencher en une heure et demie, qui vont permettre de révéler chacun à lui même. Peut-être pour le meilleur. C'est souvent bien joué et les enfants sont craquants, mais ça traîne inévitablement en longueur vue la minceur de l'idée de base. Le problème, même si c'est souvent drôle, c'est que l'on ne sort pas grandi de cette somme d'existences où la pauvreté et l'absence totale d'ambition donnent une mélasse insupportablement gluante. Comme si le message était, buvez et faites les cons, de toute façon il ne vous arrivera pas grand chose de mieux. Mais après tout, ça correspond bien à certaines classes sociales, pourquoi pas.
Pour avoir vu "Mariages" -comédie franchouille haineuse que j'ai détesté- la veille, je me suis fait un week end de films de mariages. Happy Ever Afters n'est pas un grand film mais multiplie des situations cocasses, des répliques amusantes et des acteurs en forme. Si tous les gags sont assez inégaux, j'ai ri de bon coeur pour ce film où des couples s'aiment ou se détestent. Le petit côté fleur bleue rend le film plus attachant qu'une comédie grinçante et irréelle comme "mariages".
Attention ! La bande annonce est une vraie publicité mensongère. En la voyant on s'attend à une comédie rythmée, déjantée ou décalée. Il n'en est rien. C'est tout sauf drôle. Lourd, long et ennuyeux. Le scénario est d'une banalité affligeante, vu et revu mille fois, on devine la fin dès le premier quart d'heure et les gags qui viennent toutes les vingt minutes à peu près, tombent complètement à plat. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais je ne pense pas qu'ils soient vraiment en cause. La petite fille est un copié-collé de Abigail Breslin de Little miss sunshine. Pas très original. Bref n'y allez pas, ce film est une arnaque...
Une pinte de Guinness éventée. C'est un peu ce goût là que l'on a dans la bouche au sortir de Happy ever afters. Une comédie irlandaise survoltée, c'est ce que nous promet l'affiche : exact, mais il faudrait aussi préciser que le film est d'une lourdeur pachydermique, qu'il empile sans grâce les clichés les plus éculés sur le peuple d'Eire (alcoolique, excentrique, dépressif), que son sens du rythme est inexistant etc, etc. On voit bien les intentions du metteur en scène qui tente de retrouver l'esprit de Quatre mariages et enterrement ou de Be Happy (désolé pour Sally Hawkins qui, ici, n'en peut mais) mais le bateau prend l'eau très vite dans ce vaudeville même pas drôle. La loufoquerie de l'ensemble, comme de bien entendu, débouche sur un dénouement romantico-amer, prévisible des miles à l'avance. Tellement catastrophique ce film, qu'on finirait presque par le trouver sympathique.
Ce film (irlandais) est un peit bijou. Les acteurs, inconnus mais super. L'histoire, assez conventionnel, mais bien exploitée. On se marre tout le temps, et toujours de manière inattendue. A remarquer la petite Sinead Maguire (Molly) qui fait étonamment penser à Abigail Breslin dans "Little Miss Sunshine". A voir, en Vo de préférence.
Après la déception du très coûteux Lucky Luke, ce film à petit budget fut une bouffée d'air Des acteurs sans prétention qui jouent juste et un ensemble amusant sans longueur. A croire que les Irlandaiseux aussi sont plus doués que les français.
Pas le film de l'année mais un film au rythme fou dans lequel Sally Hawkins montre qu'elle est une actrice avec laquelle il faudra dorénavant compter. Un bon moment de distraction sans prise de tête!