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    Vincere
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    136 critiques spectateurs

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    Addyct-26
    Addyct-26

    210 abonnés 723 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2010
    Vincere de Marco Bellocchio est un magnifique mélodrame. En sortant de la salle, je ne savais pas quoi penser exactement du long métrage en lui même, l'histoire m'avait bouleversé mais la réalisation m'avait laissé perplexe. J'ai laissé le film murir un peu, et finalement, je vois beaucoups plus de qualités à ce film que de choses négatives ! Ce qui m'avait vraiment dérangé au départ, c'est que le film de Bellocchio est très démonstratif ! Tellement, que je trouvais ça vraiment lourd à encaisser ... (surtout le cas en début de film, en première partie). Pour la seconde partie, j'ai trouvé ça sublime, même si l'histoire tragique de cette femme déprime, il y a des passages vraiment somptueux. Je pense nottament à la scène ou elle escalade la muraille de l'hopital durant une nuit enneigé, et qu'elle jette ces lettres de l'autre côté. Extremment bien filmé, sublime bande son ! Il y a des scènes comme ça dans Vincere, qui sont vraiment Fascinante ! Puis que dire de l'actrice qui joue le rôle de "Ida Dalser", vraiment sublime, Incroyable même ! J'ai donc beaucoup apprécié le film même si j'ai tout de même quelques réserves, comme par exemple, les images d'archives qui pour moi ont était très mal utilisé, un peu n'importe quand et n'importe comment.
    Y'a des petites choses comme ça, qui ont fait, que je ne trouve pas ce film parfait, il l'aurait vraiment pu l'être, avec une réalisation plus sobre, beaucoup moins démonstrative ! Bellocchio avait tout en mains pour nous pondre un chef d'oeuvre, pour ma part, il n'y est pas arrivé néanmoins, Vincere, reste tout de même un superbe mélodrame historique qui en bouleversera plus d'un !
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 141 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2010
    Marco Bellochio maîtrise parfaitement la mise en scène de ce petit bijou du cinéma italien de ce siècle. Pas un chef-doeuvre, Vincere n'en est pas moins une histoire passionante entre Mussolini et sa maîtresse cachée qui sortira détruite de cette relation. L'atmosphère dépeinte est excellente, les acteurs sont pharamineux... que demandert de plus ? Un très bon film comme il est si rare d'en voir de nos jours.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    61 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2011
    très beau film, certes tragique mais décrit à la fois d'une manière poétique et révoltée....
    Pascal I
    Pascal I

    783 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Une page historique méconnue du grand public sur Mussolini concernant le ravage de sa femme et de son fils (légitimes tous les 2). G. Mezzogiorno a tout le film sur les épaule et ressort, elle seule, bien au dessus du lot sur l'interprétation. Seul point négatif du film : la prestation des autres acteurs. Elle donne beaucoup, c'est ce qui fait la beauté de ce drame historique. Un destin scellé lors de la reconnaissance public du future Duce. Abominable. L'Italie, après l'Allemagne commence à faire ce que nous sommes encore incapable de mettre à l'écran : nos démons. Nous ne sommes actuellement qu'avec des pseudo historique comme "La rafle", peut-être "Elle s'appelait Sarah" qui ose un peu plus. 4/5 A voir !!!
    Tanezir
    Tanezir

    36 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2009
    Le film est très beau et on sent parfaîtement bien la puissance qui s'en dégage. Le début annonce deux heures très prometteuses qui, même si la fin est un peu moins bonne, passent très vite. Les acteurs maîtrisent leur rôle à la perfection pour faire encore mieux ressortir le vivant et le touchant de ce drame.
    Charles R
    Charles R

    53 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2009
    Marco Bellocchio est un des cinéastes majeurs de la dénonciation en Italie. Depuis "Les poings dans les poches", il ne cesse de jeter un regard critique sur le monde qui défile, épinglant la psychiatrie traditionnelle, le poids de la religion en Italie, l'hypocrisie de la société bourgeoise. Dans "Vincere", c'est tout l'univers haï de Bellocchio qui est passé en revue: le fascisme et l'horrible cabot que fut Mussolini, la psychiatrie trop commode quand on veut se débarrasser d'un(e) importun(e), les lâchetés d'une société ivre de pouvoir, les complicités bêlantes de la religion catholique, apostolique et romaine et d'une dictature bien musclée... Et Giovanna Mezzogiorno illumine de son regard ce monde parfaitement pourri.
    Itaelle
    Itaelle

    82 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2010
    En un mois, l’année 2009 qui s’annonçait morose est partie totalement en orbite. Vincere, sans doute le dernier grand film du mois de Novembre (faut pas déconner non plus), rentre vite dans le vif du sujet. La première partie est étourdissante, comme un discours enflammé devant une foule en délire. Le montage est très incisif et elliptique favorisant l’association d’idées et d’émotions à une continuité chronologique. C’est la personnalité de Mussolini qui dirige alors la structure du film, personnage guerrier et passionné, qui ne pense qu’à vaincre, à réduire l’autre en poussière. Une sorte de Rock Star timbrée et ultra narcissique qui emporte le personnage féminin dans sa passion avant de l’abandonner. La laisser seule dans son existence fictive, comme si elle avait été un fantasme comme elle le dit, elle, et son fils, homonyme bafoué du père. Et c’est là que se rejoignent les deux partis pris les plus intéressants du cinéaste, à savoir le choix de donner comme ligne de fond, le cinéma lui-même, propagandiste ou burlesque, et la disparition de l’acteur qui joue Mussolini. Il ne reste donc que des images de lui, forcément différentes vu qu'elles prennent la forme du vrai Mussolini, et il demeure toujours absent en étant présent partout. Parce qu’il la rayé de sa vie, parce que le Mussolini socialiste qui avait le look de Freddie Mercury n’existe plus. La structure devient beaucoup plus posée et, centré sur son personnage principal (sublimement interprété par Giovanna Mezzogiorno) le film prend la forme et la force des grands classiques, quelque part entre Visconti et le cinéma Hollywoodien. Bellocchio atteint un lyrisme paroxystique baroque et dramatique, aidé par une musique grandiose et une puissance picturale symbolique bouleversante. Les séquences de projections, très nombreuses sont toutes formidables, d’une projection christique dans un hôpital à des extraits bouleversants du Kid, en passant par les images du Duce, devant lesquelles le corps réinvesti
    Pauline G.
    Pauline G.

    40 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Magnifique mise en lumière de la triste vie d'Ida Dalser, consacrée à la lutte pour la vérité par amour pour son enfant et injustement sacrifiée à l'amour propre d'un fou. La tragique histoire de cette femme uniquement animée par la rage de vaincre et l'espoir de voir la justice renverser le mal est incarnée par une touchante, attachante et convaincante Giovanna Mezzogiorno. Quant à la prestance de Filippo Timi en Mussolini, elle est tout simplement bluffante de grandiloquence, toute aussi démesurée que celle de l'original et juste dans la retranscription de son extravagance. Le film, qui s'articule en trois parties, commence par la rencontre des deux personnages et la création de leur lien, avant de souligner leur progressive distanciation en passant de l'un à l'autre et conclue en focalisant sur la mère. On peut donc regretter de ne pas voir davantage Filippo Timi à l'écran à partir de la moitié du film puisqu'il s'efface pour laisser place à Giovanna Mezzogiorno, mais Vincere est un biopic d'Ida Dalser et non pas de Mussolini, qui passe dès lors au rang de personnage secondaire. A noter aussi la sublime bande originale, qui joue pour beaucoup dans l'intensité tragique du film, tant au regard des personnages que d'un point de vue historique.
    DX333
    DX333

    12 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2024
    Film poignant sur la vérité et le courage. Bertolucci signe une belle partition avec des acteurs parfaits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juillet 2010
    En un mois, l’année 2009 qui s’annonçait morose est partie totalement en orbite.

    Vincere, sans doute le dernier grand film du mois de Novembre (faut pas déconner non plus), rentre vite dans le vif du sujet. La première partie est étourdissante, comme un discours enflammé devant une foule en délire. Le montage est très incisif et elliptique favorisant l’association d’idées et d’émotions à une continuité chronologique. C’est la personnalité de Mussolini qui dirige alors la structure du film, personnage guerrier et passionné, qui ne pense qu’à vaincre, à réduire l’autre en poussière. Une sorte de Rock Star timbrée et ultra narcissique qui emporte le personnage féminin dans sa passion avant de l’abandonner.
    La laisser seule dans son existence fictive, comme si elle avait été un fantasme comme elle le dit, elle, et son fils, homonyme bafoué du père. Et c’est là que se rejoignent les deux partis pris les plus intéressants du cinéaste, à savoir le choix de donner comme ligne de fond, le cinéma lui-même, propagandiste ou burlesque, et la disparition de l’acteur qui joue Mussolini.
    Il ne reste donc que des images de lui, forcément différentes vu qu'elles prennent la forme du vrai Mussolini, et il demeure toujours absent en étant présent partout. Parce qu’il la rayé de sa vie, parce que le Mussolini socialiste qui avait le look de Freddie Mercury n’existe plus. La structure devient beaucoup plus posée et, centré sur son personnage principal (sublimement interprété par Giovanna Mezzogiorno) le film prend la forme et la force des grands classiques, quelque part entre Visconti et le cinéma Hollywoodien. Bellocchio atteint un lyrisme paroxystique baroque et dramatique, aidé par une musique grandiose et une puissance picturale symbolique bouleversante.
    Les séquences de projections, très nombreuses sont toutes formidables, d’une projection christique dans un hôpital à des extraits bouleversants du Kid, en passant par les images du Duce, devant lesquelles le corps réinvesti de l’ac
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 décembre 2009
    Film intéressant et prenant jusqu' au bout . Je ne connaissais pas cet aspect de la vie de Mussolini, et son comportement vis à vis d' une part de cette femme , éperdument amoureuse de lui, et de son fils d' autre part, qui sombrera dans la folie à la fin du film, ( et mort jeune ) m' ont laissé pantois ! Bellocchio filme magnifiquement cette histoire poignante, en alternance avec des archives en noir et blanc , toutes aussi importantes que les scènes jouées . Il ne juge pas le dictateur ( l' Histoire l' a déjà fait ), mais la noirceur de cet homme se voit dans chaque scène , y compris dans les archives ( les discours, notamment celui en allemand sont impressionnants de forfanterie et de grotesque ). Il y a de très belles scènes émouvantes dans ce film, et Giovanna Mezzogiorno est absolument magnifique ! Son jeu, intense et à fleur de peau, révèle une actrice de grand talent . L' acteur jouant le Duce jeune m' a convaincu lui aussi, mais j'aurais trouvé intéressante l' idée de le voir continuer son rôle même au delà de son accession au pouvoir . Il est totalement absent de la deuxième partie du film, j' aurais été curieux de voir son comportement pendant l' enfermement de sa " femme " et de son fils . C' est le seul reproche que je ferai sur le scénario .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2009
    Une femme a trouvé du charme à un monstre de lâcheté et de cruauté, a en devenir passionnée. Une force virile, de l'arrogance et un certain charisme d'apparence ont dû l'illusionner, pour autant c'est avec le même acharnement dans la vengeance que dans la passion qu'elle va défier ce démon. Malgré de justes raisons à cette obstination que montre le film, beaucoup verront de la déraison à cette autodestruction, de la folie à ce que son rejeton en ait subi les conséquences.

    La prestation de Giovanna Mezzogiorno, qui mérite récompenses, fait tout l'intérêt du film, avec beaucoup de violence et de sens tragédien elle fait sien le combat et le drame de cette femme. Les images rappellent les tableaux des maîtres italiens, la musique soutient et accompagne en permanence l'action découpée avec comme intermède des séquences des actualités en accéléré qui par opposition à ce malheur humain isolé, particulier, singulier et mis en exergue, montrent une masse informe d'hommes qui comme des puces saute en tous sens, suit en troupeaux le mouvement, s'enthousiasme pour des idéaux guerriers.
    ASI92
    ASI92

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2010
    Le sujet est passionnant et le réalisateur fait un parallèle tout au long du film entre les sentiments de cette femme et les sentiments de l'Italie toute entière pour le Dulce. L'actrice Giovanna Mezziogiorno est absolument époustouflante dans ce rôle, elle arrive à faire passer par l'expression de son visage l'ensembe des sentiments humains. Rarement une actice m'a autant touché, je lui décerne l'oscar de la meilleure actice sans aucun doute.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2010
    Un beau film, bien realise avec de tres bons acteurs. Cependant le manque d'homogeneite entre un debut tres centre sur Mussolini et ses debuts en politique et un deuxieme tiers s'enfoncant dans le pur melodrame ne m'a pas franchement convaincu....On a presque l'impression d'avoir deux films en un....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 février 2010
    Que ce soit par son propos (on parle ici de la femme cachée de Mussolini) ou par sa forme (la réalisation dans le style d’un opéra avec une musique classique qui est quasiment un personnage à part entière, des images d’archives du duce) Vincere ne s’adresse pas au plus grand nombre. Qu’importe, les deux acteurs sont excellents, dans des rôles difficiles ils ne tombent jamais dans la surenchère. Comme tout opéra, ce film italien est peut être à peine trop long mais il restera comme LA très très bonne surprise du cru 2009.
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