Vincere
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136 critiques spectateurs

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Michel Gillen
Michel Gillen

28 abonnés 187 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 septembre 2024
très bon film traitant de la montée du fascisme imminente en Italie. Abordé à partir du personnage de Mussolini et de ses rapports avec sa maîtresse qu'il répudie quand elle nuit à sa carrière politique. Je regrette que Bellocchio n'est pas élargi son propos.
DX333
DX333

13 abonnés 170 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 février 2024
Film poignant sur la vérité et le courage. Bertolucci signe une belle partition avec des acteurs parfaits.
Nicolas S
Nicolas S

47 abonnés 552 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 avril 2020
Dans un style elliptique et nerveux qui n'est bien sûr pas sans rappeler le cinéma d'avant-guerre, 'Vincere' raconte l'histoire intime d'Ida et Benito Dalser pour évoquer en creux l'Histoire. Le fascisme apparaît ainsi comme une folie collective suscitée en Italie par un homme, Mussolini. Un film aussi convaincant que glaçant.
In Ciné Veritas
In Ciné Veritas

95 abonnés 922 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 janvier 2020
A travers l’histoire vraie d’Ida Dalser (Giovanna Mezzogiorno) épouse reniée de Benito Mussolini, Marco Bellocchio parcourt un quart de siècle de l’histoire politique de l’Italie. Dans Vincere, le cinéaste raconte plus précisément la montée du fascisme dans son pays natal. Il aborde ainsi la grande histoire par le destin personnel et intime de la première épouse du duce. A la vie sacrifiée d’Ida vient s’adjoindre l’enfance détruite de leurs fils, d’abord reconnu avant d’être également renié par son père. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
Charlotte28
Charlotte28

131 abonnés 2 063 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 mars 2015
Un film magnifique servi par une excellente interprétation et une mise en scène sobre mais élégante. Choisir des images d'archive une fois Ida et Benito Mussolini séparés s'avère un choix pertinent pour illustrer le fossé qui sépare le dictateur de celui que l'héroïne a aimé. La lente déchéance de cette femme amoureuse est d'autant plus émouvante qu'elle entraîne dans sa chute son propre enfant (mention spéciale à l'acteur adulte, poignant). A voir, decisamente!
loulou451
loulou451

126 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 janvier 2015
Il faut savoir se déconnecter de l'historie et de l'esprit critique pour pleinement savourer l'oeuvre de Marco Bellocchio. Savoir oublier que Mussolini fut Mussolini, oublier que les crimes sont les crimes et reprendre à son compte la voix de Balzac qui prêchait avec justesse que les plus grands crimes de l'hsitoire ne sont jamais jugés, qu'ils naissent, s'ordonnent et finissent par mourir dans le silence et l'indifférence. Tel est le drame de "Vincere", le tragique de la vie de la maîtresse du Duce, la puissance du film de Marco Bellocchio. Car à travers la destruction d'une femme, c'est de la destruction de tout un pays, de toute une âme italienne que nous parle ce film vertigineux. Un grand exercice de style.
Pauline G.
Pauline G.

40 abonnés 561 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 septembre 2016
Magnifique mise en lumière de la triste vie d'Ida Dalser, consacrée à la lutte pour la vérité par amour pour son enfant et injustement sacrifiée à l'amour propre d'un fou. La tragique histoire de cette femme uniquement animée par la rage de vaincre et l'espoir de voir la justice renverser le mal est incarnée par une touchante, attachante et convaincante Giovanna Mezzogiorno. Quant à la prestance de Filippo Timi en Mussolini, elle est tout simplement bluffante de grandiloquence, toute aussi démesurée que celle de l'original et juste dans la retranscription de son extravagance. Le film, qui s'articule en trois parties, commence par la rencontre des deux personnages et la création de leur lien, avant de souligner leur progressive distanciation en passant de l'un à l'autre et conclue en focalisant sur la mère. On peut donc regretter de ne pas voir davantage Filippo Timi à l'écran à partir de la moitié du film puisqu'il s'efface pour laisser place à Giovanna Mezzogiorno, mais Vincere est un biopic d'Ida Dalser et non pas de Mussolini, qui passe dès lors au rang de personnage secondaire. A noter aussi la sublime bande originale, qui joue pour beaucoup dans l'intensité tragique du film, tant au regard des personnages que d'un point de vue historique.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 25 février 2013
Passionnant . Le fachisme Italien vu à travers la face caché et sombre du Duce (sa 1ere femme, "répudié" et internée de force). G Mezzorgiorno est bouleversante( sans oublier F Timi). La mise en scène est excellente avec quelques superbes séquences comme celle ou Ilda monte sur les barreaux avec la neige dehors ou encore la séquence dans l' hopital avec le parrallèle avec le film Christus projeté et ce qui se passe entre Mussolini et sa deuxième femme
Ricco92
Ricco92

235 abonnés 2 162 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 février 2013
Un très beau film décrivant un aspect peu connu de la vie de Mussolini ou plutôt de son entourage. Les acteurs sont tous excellents, en particulier Giovanna Mezzogiorno dans ce rôle de femme qui lutte pour faire éclater la vérité quitte à avoir des comportements frolant la folie. La réalisation est excellente et possède d'intéressantes idées cinématographiques (le jeu avec les surtitrages sur les images d'archives; l'abandon de l'acteur jouant Mussolini au profit d'images d'archives du vrai Mussolini lorsque ce dernier devient le Duce, soulignant le passage de l'homme privé à celui d'homme publique et d'idole...). Cette oeuvre mélange donc le plaisir cinématographique et la découverte d'une nouvelle facette d'un des plus importants dictateurs du XXème siècle.
schemaman
schemaman

21 abonnés 277 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 février 2013
Réalisation des plus originales entre reprises de films d'époque en noir et blanc, scénettes qui se suivent sans faire pour autant former un véritable fil conducteur (en apparence uniquement), ambiances glauques...et une magnifique actrice Giovanna Mezzogiorno qui méritait un prix d'interprétation pour sa prestation envoutante.
Cluny
Cluny

80 abonnés 593 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 octobre 2012
Enfermée depuis des années dans un asile psychiatrique tenu d'une main de fer par des soeurs, Ida rencontre un psychiatre qui l'écoute enfin ; dans le feu de la discussion, elle lance ce cri du coeur : "Si je meurs, qui se souviendra de nous ?". Grâce soit rendue à Bellocchio, après son "Vincere", nous serons nombreux à ne plus associer à l'idée de compagne du Duce la seule photographie de Clara Petacci suspendue à son croc de boucher, et à se souvenir du destin tragique de la première épouse répudiée, ainsi que de celui de son fils légitime redevenu bâtard imitant à en baver le discours en allemand de son père dans l'asile où lui aussi laissera la vie.

La scène d'ouverture du film montre Mussolini âgé de 24 ans participant à une réunion publique où un orateur catholique lui donne la parole. Il emprunte une montre, et annonce son défi à Dieu : si celui-ci ne l'a pas foudroyé dans les cinq minutes, alors sera établie la preuve de son inexistence. Perdue dans une foule hostile quasi exclusivement masculine, Ida sourit, déjà conquise par la puissance du militant intrépide.

Car c'est de puissance qu'il s'agit, et même plus précisément de puissance sexuelle. La deuxième rencontre a lieu 6 ans plus tard à Milan, où Mussolini (excusez-moi, j'ai du mal à l'appeler familièrement Benito) se réfugie dans ses bras pour échapper à une charge de la police, et où elle découvre du sang sur sa main quand il relâche son étreinte. Ce rapprochement Eros et Thanatos se voit confirmé par leur première nuit d'amour, filmée en contre-plongée sur un Mussolini qui domine et écrase Ida avec la même mimique qu'il aura dix ans plus tard quand il haranguera les foules. Au matin ils sont réveillés par des cris de joie ; il se dirige, nu, vers le balcon où Ida le rejoint pour le couvrir d'un drap comme une statue antique : des militants lancent des tracts en faveur de la guerre, "seule hygiène du Monde", événement qui décidera de son destin.

"Vincere" est un film comme on n'en fait plus, sans effets spéciaux ni caméra tressautante, mais avec toutes les fanafaronnades du cinéma à l'ancienne, empruntant même à la période du muet : titres grandiloquents, superposition d'images, composition expressionniste, voire futuriste avec l'exaltation de la vitesse, de la puissance et des machines. Il y a des plans superbes, comme le duel de Mussolini contre un adversaire politique devant une forêt de cheminées d'usine, ou le passage devant le couple qui vient de s'embrasser pour la première fois d'un groupe d'aveugles qui se tiennent comme sur le tableau de Breughel. Par sa superbe surgie du passé, il m'a laissé la même impression de plaisir nostalgique que "L'Hômme sans âge" de Coppola.

Au pays de Verdi et Puccini, Bellocchio a choisi de construire son film comme un opéra, avec la musique de Carlo Crivellii qui ponctue chaque moment fort de l'action, une construction du récit en plusieurs actes, et la présence d'un choeur muet, souvent en chemises noires, dans plusieurs passages importants du film. Bellochio applique aussi le lyrisme à son montage, utilisant des images d'archives pour créer des passerelles entre destin individuel et destinée collective, comme celles des mariages fascistes de masse succédant à celui, intime, d'Ida et de Benito.

Catherine Clément avait intitulé son livre "L'Opéra, ou la défaite des femmes", évoquant les trajectoires fatales de Mimi, Carmen, Tosca ou Violetta. Comme tout bon opéra, "Vincere" consacre son héroïne comme une martyre de plus, victime de la raison d'Etat, de la lâcheté d'un homme et de sa propre fierté. Quand Mussolini claque la porte de l'Avanti, il s'exclame : "Vous me détestez car vous m'aimez encore". C'est ce même paradoxe qui mine la malheureuse Ilda, qui lui fait dire à son fils en lui montrant son revolver "Il n'y a qu'une seule balle, elle est pour le coeur de ton père" tout en l'empêchant de capituler. Cet étau est résumé dans un plan, le traveling qui la montre dans la voiture des policiers venus la chercher après son évasion et qui voit se répéter sur le mur en arrière plan le slogan "Il Duce a sempre ragione".

Il y a aussi de nombreuses scènes dans des cinémas, comme la projection de la passion du Christ sur la plafond de l'hôpital où a été évacué Mussolini, la bagarre déclenchée par les fascistes durant les actualités avec un pianiste qui continue imperturbablement, ou celle où Ilda revoit Mussolini devenu Duce, et où la foule des spectateurs qui se lèvent pour faire le salut fasciste dresse un obstacle entre elle et l'image de celui qui ne lui appartient plus. Et puis, Chaplin est convoqué comme dans "Au Revoir les Enfants" : au lieu de "Charlot immigrant" pour représenter la grâce de la trève entre résistants et collabos, c'est la projection de "The Kid" qui arrache des larmes à la recluse qui n'a pas vu son fils depuis des années.

"Vincere", "Vaincre", répète Mussolini dans un discours au peuple d'Italie alors qu'il l'entraîne dans l'aventure qui causera sa perte. Il n'y a pas de vainqueurs dans ce film, puisque les bourreaux connaîtront bientôt leur fin, et que même les victimes ne sont pas forcément sympathiques, à l'image d'Ilda haranguant son frère avec la même violence que celle de son ancien compagnon. Il n'y a pas de vainqueur, sinon le cinéma qui voit un toujours jeune septuagénaire nous offrir un film d'une étonnante vitalité et d'une grande beauté.

http://www.critiquesclunysiennes.com
Hotinhere
Hotinhere

590 abonnés 5 044 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 novembre 2012
Le destin bouleversant d'Ida Dalser, la femme cachée et mère de l'enfant de Bénito Mussolini. Allegorie de la justice bafouée : impressionnant et magnifiquement interprété.
benoitparis
benoitparis

119 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 mai 2012
Bellocchio réussit à faire d’une anecdote privée sordide une métaphore d’un régime politique, de la tyrannie en générale. Mussolini se révèle un dictateur d’autant plus absolu qu’il est amant et père indignes. Le femme répudiée (et son fils du même coup) est la victime par excellence d’un pouvoir totalitaire (en même temps qu’hystériquement patriarcal) qui la nie. Mais le film a d‘autres dimensions : c’est un exposé historique rigoureux et passionnant d’une racine du phénomène fasciste : le ralliement d’une partie du mouvement socialiste italien au bellicisme nationaliste au moment de la Grande guerre. C’est aussi une analyse formelle du pouvoir de l’image animée sur les masses, où les séquences de pure fiction sont intégrées à un montage d’archives d’actualité et d’extraits des grands films de l’époque. « Vincere » frôle par moment la grandiloquence, mais il est impressionnant par son ambition de brasser toute une modernité politico-artistique dans ce qu’elle a de plus cauchemardesque. Le réalisateur y fait la preuve non seulement d’une très grande maîtrise, mais en plus d’une maturité exceptionnelle. Un grand film politique italien, digne des grands modèles du genre des années 60 et 70.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 novembre 2011
Magnifique, mise en scène superbe et le jeu des acteurs est parfait, bref j'ai aimé et en version original il prend toute son essence ♥
kevinsolstice
kevinsolstice

62 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 janvier 2011
très beau film, certes tragique mais décrit à la fois d'une manière poétique et révoltée....
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