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diehard5
44 abonnés
482 critiques
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3,5
Publiée le 9 août 2010
Il peut paraître ridicule de parler d'une oeuvre parfaite et aléatoire de tenter de justifier un tel qualificatif. On retrouve dans le cinéma de Bellocchio la perfection formelle d'un certain cinéma italien : beauté de l'image, des cadrages toujours composés en fonction des nécessités de la scène, de la vérité intérieure des personnages, science narrative procédant de l'art avec ici le mariage saisissant des images d'actualité et de fiction (le discours de Mussolini repris par son fils bâtard). L'interprétation est habitée (outre Giovanna Mezzogiorno très encensée, Filippo Timi : un brio étonnant). De la belle ouvrage par un grand artisan.
Un film d'une grande beauté, une photographie sublime, des acteurs magnifiques, des musiques grandioses et omniprésentes. On dirait presque un opéra de Verdi, tout en puissance et en lyrisme. D'un point de vue historique, j'aurais aimé davantage d'éclarcissements sur l'évolution de Mussolini et qu'est ce qui a motivé l'abandon de sa femme et de son enfant.
peu de gens semble t-il connaisait cet épisode peu glorieux ( mais y en a t-il ?) de la vie de Benito Mussolini, Bellocchio nous livre ceretes un film long et un peu " pompeux ou pompier mais il a le merite de nous conter (avec de belles images d'archives une histoire captivante et triste dans cette Italie découvrant le fascisme.Une prestation mieux que bien de G Mezzogiorno, comment rester indifférent à cette femme magnifique, séduite et abandonnée ( ainsi que Bénito junior) par son amant lâche et ignoble. Un Duce , adulé disait-on par la gente féminine de l'époque ! une analogie avec ce qui se passe actuellement au-delà des Alpes avec un autre séducteur au rire sinistre et figé.
Illustration âpre et poignante de la monté du fascisme en Italie, vu à travers les yeux de la première femme de Mussolini, secrètement répudiée, puis internée dans un asile de fous. Le mise en scène originale de Belocchio mêle habilement la petite histoire et la grande, mélangeant images d’archives et fiction avec beaucoup d’intelligence. L’interprétation fiévreuse de Giovanna Mezzogiorno fait le reste, mettant en lumière le pouvoir de fascination et de dégoût que pouvait provoquer le dictateur.