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Un visiteur
2,5
Publiée le 9 décembre 2009
Un scénario dans lequel le réalisateur met en parallèle l'ascension du duce et la vie de sa maîtresse, en fait mussolini côté politique et côté coeur, intéressant comme la réalisation d'ailleurs...mais le film est trop confus et la vie politique de mussolini pas assez exploitée à mon goût .
Un film selon moi, qui n'est pas indispensable de visionner... mais je dois admettre que le destin tragique d'Ida Dasler peut capter l'attention de son spectateur. Giovanna Mezzogiorno, immense interpréte italienne, laisse une interprétation inoubliable.
quel dommage !! le scénario est nul, on s'en contre-fiche de sa femme cachée !! par contre, le film est bien construit, la BO est puissante, et l'acteur qui joue le Duce est énorme. En gros, un film "bien fait" mais dont la trame principale est presque inintéréssante. Dommage
Ce n'est pas trop mon style de film mais celui ci est très bien fait et raconte une histoire que je ne connaissais pas, Mussolini est détestable par son revirement et l'abandon de sa famille qui subit un triste sort, le film à cependant quelque longueur mais sa n'est pas trop grave, les acteurs principaux sont bon, surtout l'actrice principal, bref un film qui mérite la moyenne
Stylistiquement le film en impose, mais sans éviter parfois dans une esthétique un peu "pompière" dans son utilisation de certains effets (musique et carton par exemple). Sur le plan de l'histoire, il faut accepter de s'intéresser au destin d'une femme folle d'amour pour Mussolini, même si au bout d'un certain temps, on se demande si c'est l'amour qui la pouse à continuer à se battre ou si c'est un sentiment d'orgueil blessé. Je ne suis pas toujours convaincu par le sous-texte politique ou la vision de l'histoire. Sans être faux dans l'ensemble,, c'est assez schématique et l'on n'apprend rien de nouveau. Le comédien qui interprète Mussolini ne ressemble guère à Mussolini. C'est un peu gênant dans la mesure où les images d'archives et autres représentations du vrai Mussolini (le visage en marbre) sont censées raccorder avec les images de l'acteur. Personnellement j'y attacherais moins d'importance s'il n'y avait pas ce choix de mélanger les deux. Ceci dit, je mets 2, car Bellochio est un grand cinéaste.
Si la mise en scène pleines d'images d'archive et aux aspects d'opéra reste bien fichu, l'histoire est très décevante. Si elle est passionnante dans la première heure où l'on voit Mussolini, être narcissique plein de grandes ambitions, monter en puissance tel un rouleau compresseur écrasant tout sur son passage en parallèle à son histoire d'amour (avec de splendides rapprochements entre les pulsions sexuelles et politiques du Duce), la seconde heure entièrement basée sur le drame vécut par sa femme et son fils illégitime sombrant tout deux dans la folie à force d'être traités de menteurs est bien plus ennuyeux et n'a plus aucun intérêt historique.
Surpris de tant de succès... Une histoire très peu connue dans la grande Histoire. Quel destin en effet que cette femme et de son fils, rejeté par Mussolini... Mais aussi rappelons qu'il n'y aucune preuve de la véracité de ces faits. Cependant la magie du cinéma nous fait vivre une vie hors norme avec des acteurs tous magnifiques surtout la splendide et pasionnée Giovanna Mezzogiorno. Le film aurait mérité d'être un chef d'oeuvre mais la première partie est un vrai capharnaüm... incustation de divers slogans et propagandes de l'époque, accumulations abusives d'images d'archives, montage fouillis dans la chronologie, bref on a l'impression d'être un moyen-métrage qui résumerait l'époque 14-18 vu d'Italie ! L'histoire entre Ida Dalser et Mussolini passe en second plan et n'est que survolée ! C'est extrêment dommageable... Heureusement le film prend toute sa dimension tragique après la fin de la première guerre et le rejet par Mussolini, on entre enfin dans ce qui nous interesse... Emotion, drame, merveilleuse interprétation , un beau film d'amour et de drame... Mais trop tard le début gâche l'ensemble. Dommage...
Dans un style un peu daté, Vincere retrace la vie de la première compagne de Mussolini et son combat lorsque celui-ci décidera de l'oublier. La présence continue et massive de la musique, la présence d'image d'archives, la lenteur assumée en font un film surprenant. Les acteurs rendent vie à ces personnages de façon magistrale.
Dans sa première partie, le film peine à trouver son véritable rythme et souffre des aléas de la grande production historique à costumes en s’apparentant à un feuilleton télévisé de qualité. La seconde partie est d’un plus haut niveau, qui narre la déchéance de Ida (Giovanna Mezzogiorno, qui aurait mérité un prix d’interprétation à Cannes) et son obstination à aller jusqu’au bout de son combat. Bellochio excelle à saisir l’écrasement physique et moral de tout opposant au totalitarisme. Vincere dépasse alors le cadre du simple film politique et historique pour atteindre l’universel.