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    Vincere
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    136 critiques spectateurs

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    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Magnifique mise en lumière de la triste vie d'Ida Dalser, consacrée à la lutte pour la vérité par amour pour son enfant et injustement sacrifiée à l'amour propre d'un fou. La tragique histoire de cette femme uniquement animée par la rage de vaincre et l'espoir de voir la justice renverser le mal est incarnée par une touchante, attachante et convaincante Giovanna Mezzogiorno. Quant à la prestance de Filippo Timi en Mussolini, elle est tout simplement bluffante de grandiloquence, toute aussi démesurée que celle de l'original et juste dans la retranscription de son extravagance. Le film, qui s'articule en trois parties, commence par la rencontre des deux personnages et la création de leur lien, avant de souligner leur progressive distanciation en passant de l'un à l'autre et conclue en focalisant sur la mère. On peut donc regretter de ne pas voir davantage Filippo Timi à l'écran à partir de la moitié du film puisqu'il s'efface pour laisser place à Giovanna Mezzogiorno, mais Vincere est un biopic d'Ida Dalser et non pas de Mussolini, qui passe dès lors au rang de personnage secondaire. A noter aussi la sublime bande originale, qui joue pour beaucoup dans l'intensité tragique du film, tant au regard des personnages que d'un point de vue historique.
    Acidus
    Acidus

    717 abonnés 3 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    "Vincere" dispose d' un joli visuel, d'une trés bonne réalisation, d'acteurs de talent et d'une BO en béton mais il lui manque un scénario assez solide pour nous faire oublier les quelques longueurs ici et là et une histoire qui tourne un peu trop en rond.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 février 2013
    Passionnant . Le fachisme Italien vu à travers la face caché et sombre du Duce (sa 1ere femme, "répudié" et internée de force). G Mezzorgiorno est bouleversante( sans oublier F Timi). La mise en scène est excellente avec quelques superbes séquences comme celle ou Ilda monte sur les barreaux avec la neige dehors ou encore la séquence dans l' hopital avec le parrallèle avec le film Christus projeté et ce qui se passe entre Mussolini et sa deuxième femme
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2013
    Un très beau film décrivant un aspect peu connu de la vie de Mussolini ou plutôt de son entourage. Les acteurs sont tous excellents, en particulier Giovanna Mezzogiorno dans ce rôle de femme qui lutte pour faire éclater la vérité quitte à avoir des comportements frolant la folie. La réalisation est excellente et possède d'intéressantes idées cinématographiques (le jeu avec les surtitrages sur les images d'archives; l'abandon de l'acteur jouant Mussolini au profit d'images d'archives du vrai Mussolini lorsque ce dernier devient le Duce, soulignant le passage de l'homme privé à celui d'homme publique et d'idole...). Cette oeuvre mélange donc le plaisir cinématographique et la découverte d'une nouvelle facette d'un des plus importants dictateurs du XXème siècle.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2013
    Réalisation des plus originales entre reprises de films d'époque en noir et blanc, scénettes qui se suivent sans faire pour autant former un véritable fil conducteur (en apparence uniquement), ambiances glauques...et une magnifique actrice Giovanna Mezzogiorno qui méritait un prix d'interprétation pour sa prestation envoutante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 février 2013
    le sujet était intéressant, voire singulier vu le personnage traité, hélas marco bellocchio se perd dans cette histoire singulière et méconnue qui rend le film ennuyant du début à la fin
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    « Vincere » où la petite histoire dans la grande histoire, ici italienne. Marco Bellocchio nous convie pendant deux heures à suivre le destin d’une des maîtresses de Benito Mussolini, Ida Dalser, maîtresse qui fut enfermée en institutions psychiatriques afin de la faire taire et d’empêcher que le Duce ne soit entraîné dans un scandale d’adultère (voire de bigamie) ainsi que de paternité hors mariage. Le sujet sans être indispensable pouvait sembler un éclairage intéressant sur la personnalité du dictateur fasciste, ainsi que sur les traitements inhumains qu’ont reçu certains de ces proches. Las le film est indigeste et ne propose qu’une vision poussive et hystérique d’une femme rejetée qui refusa de nier une relation et se retrouva privé de sa liberté et de son fil. Le scénario ne parvient jamais à nous faire sentir en empathie pour cette femme et ses malheurs, au contraire on la trouve rapidement plutôt antipathique comme le reste des personnages du reste. Le film n’est jamais autre chose qu’une suite de péripéties plus ou moins compréhensibles (selon sa connaissance de l’histoire de l’Italie de cette époque) où les émotions sont absentes et sont remplacées par une ambiance de froide folie qui met rapidement le spectateur mal à l’aise. L’image elle-même concourt à ce malaise avec son parti pris d’obscurité plus ou moins grande et cette couleur bleue sombre qui efface les couleurs pendant la plus grande partie du film et qui lui donne une ambiance crépusculaire des plus fatigante. Les personnages sont globalement soit irritants soit inconsistants et seule Ida, incarnée par une Giovanna Mezzogiorno fantastique notamment grâce à un regard presque hypnotique, semble pourvue d’une âme et d’une personnalité. Bref un film à l’intrigue poussive, à l’ambiance dépressive et aux personnages automates qui avec ces quasi deux heures plonge le spectateur dans un ennui assez profond pour un sujet au final assez anecdotique. Franchement à éviter sans regret.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    C'est à la fois une fresque historique (nourrie d'images d'archives) et un récit intimiste. Un mélodrame tragique et un beau portrait de femme. Où il est question d'amour fou, de sacrifice, de désir de reconnaissance, d'obstination jusqu'au martyre. La première moitié du film évoque l'ascension de Benito Mussolini, son évolution idéologique, mais aussi cette histoire d'amour cachée. Un tourbillon de passions, dans un style enlevé, tour à tour ample (musique lyrique omniprésente) et subtil. Bellocchio s'applique notamment à présenter Ida comme une femme de l'ombre, surgissant de l'obscurité ou fendant une foule pour être toujours aux côtés du futur Duce. Apparitions-disparitions d'une femme fantôme dont Mussolini cherchera à effacer l'existence. La seconde moitié du film (la rébellion, l'asile, le questionnement sur la folie...) est plus classique et un peu longuette.
    À défaut d'émouvoir, Vincere séduit par sa belle maîtrise. On retiendra aussi la performance des deux acteurs principaux : Giovanna Mezzogiorno et Filippo Timi.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Enfermée depuis des années dans un asile psychiatrique tenu d'une main de fer par des soeurs, Ida rencontre un psychiatre qui l'écoute enfin ; dans le feu de la discussion, elle lance ce cri du coeur : "Si je meurs, qui se souviendra de nous ?". Grâce soit rendue à Bellocchio, après son "Vincere", nous serons nombreux à ne plus associer à l'idée de compagne du Duce la seule photographie de Clara Petacci suspendue à son croc de boucher, et à se souvenir du destin tragique de la première épouse répudiée, ainsi que de celui de son fils légitime redevenu bâtard imitant à en baver le discours en allemand de son père dans l'asile où lui aussi laissera la vie.

    La scène d'ouverture du film montre Mussolini âgé de 24 ans participant à une réunion publique où un orateur catholique lui donne la parole. Il emprunte une montre, et annonce son défi à Dieu : si celui-ci ne l'a pas foudroyé dans les cinq minutes, alors sera établie la preuve de son inexistence. Perdue dans une foule hostile quasi exclusivement masculine, Ida sourit, déjà conquise par la puissance du militant intrépide.

    Car c'est de puissance qu'il s'agit, et même plus précisément de puissance sexuelle. La deuxième rencontre a lieu 6 ans plus tard à Milan, où Mussolini (excusez-moi, j'ai du mal à l'appeler familièrement Benito) se réfugie dans ses bras pour échapper à une charge de la police, et où elle découvre du sang sur sa main quand il relâche son étreinte. Ce rapprochement Eros et Thanatos se voit confirmé par leur première nuit d'amour, filmée en contre-plongée sur un Mussolini qui domine et écrase Ida avec la même mimique qu'il aura dix ans plus tard quand il haranguera les foules. Au matin ils sont réveillés par des cris de joie ; il se dirige, nu, vers le balcon où Ida le rejoint pour le couvrir d'un drap comme une statue antique : des militants lancent des tracts en faveur de la guerre, "seule hygiène du Monde", événement qui décidera de son destin.

    "Vincere" est un film comme on n'en fait plus, sans effets spéciaux ni caméra tressautante, mais avec toutes les fanafaronnades du cinéma à l'ancienne, empruntant même à la période du muet : titres grandiloquents, superposition d'images, composition expressionniste, voire futuriste avec l'exaltation de la vitesse, de la puissance et des machines. Il y a des plans superbes, comme le duel de Mussolini contre un adversaire politique devant une forêt de cheminées d'usine, ou le passage devant le couple qui vient de s'embrasser pour la première fois d'un groupe d'aveugles qui se tiennent comme sur le tableau de Breughel. Par sa superbe surgie du passé, il m'a laissé la même impression de plaisir nostalgique que "L'Hômme sans âge" de Coppola.

    Au pays de Verdi et Puccini, Bellocchio a choisi de construire son film comme un opéra, avec la musique de Carlo Crivellii qui ponctue chaque moment fort de l'action, une construction du récit en plusieurs actes, et la présence d'un choeur muet, souvent en chemises noires, dans plusieurs passages importants du film. Bellochio applique aussi le lyrisme à son montage, utilisant des images d'archives pour créer des passerelles entre destin individuel et destinée collective, comme celles des mariages fascistes de masse succédant à celui, intime, d'Ida et de Benito.

    Catherine Clément avait intitulé son livre "L'Opéra, ou la défaite des femmes", évoquant les trajectoires fatales de Mimi, Carmen, Tosca ou Violetta. Comme tout bon opéra, "Vincere" consacre son héroïne comme une martyre de plus, victime de la raison d'Etat, de la lâcheté d'un homme et de sa propre fierté. Quand Mussolini claque la porte de l'Avanti, il s'exclame : "Vous me détestez car vous m'aimez encore". C'est ce même paradoxe qui mine la malheureuse Ilda, qui lui fait dire à son fils en lui montrant son revolver "Il n'y a qu'une seule balle, elle est pour le coeur de ton père" tout en l'empêchant de capituler. Cet étau est résumé dans un plan, le traveling qui la montre dans la voiture des policiers venus la chercher après son évasion et qui voit se répéter sur le mur en arrière plan le slogan "Il Duce a sempre ragione".

    Il y a aussi de nombreuses scènes dans des cinémas, comme la projection de la passion du Christ sur la plafond de l'hôpital où a été évacué Mussolini, la bagarre déclenchée par les fascistes durant les actualités avec un pianiste qui continue imperturbablement, ou celle où Ilda revoit Mussolini devenu Duce, et où la foule des spectateurs qui se lèvent pour faire le salut fasciste dresse un obstacle entre elle et l'image de celui qui ne lui appartient plus. Et puis, Chaplin est convoqué comme dans "Au Revoir les Enfants" : au lieu de "Charlot immigrant" pour représenter la grâce de la trève entre résistants et collabos, c'est la projection de "The Kid" qui arrache des larmes à la recluse qui n'a pas vu son fils depuis des années.

    "Vincere", "Vaincre", répète Mussolini dans un discours au peuple d'Italie alors qu'il l'entraîne dans l'aventure qui causera sa perte. Il n'y a pas de vainqueurs dans ce film, puisque les bourreaux connaîtront bientôt leur fin, et que même les victimes ne sont pas forcément sympathiques, à l'image d'Ilda haranguant son frère avec la même violence que celle de son ancien compagnon. Il n'y a pas de vainqueur, sinon le cinéma qui voit un toujours jeune septuagénaire nous offrir un film d'une étonnante vitalité et d'une grande beauté.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Le destin bouleversant d'Ida Dalser, la femme cachée et mère de l'enfant de Bénito Mussolini. Allegorie de la justice bafouée : impressionnant et magnifiquement interprété.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2012
    Bon d’accord, on apprend que Mussolini avait un fils caché et qu’en plus d’être fou, (Cf discours hallucinés des images d’archives) c’était un salaud. Mais faire plus de deux heures là-dessus, était-ce bien nécessaire ? C’est lent, long, banal, grandiloquent, classique et manque cruellement de rythme.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Bellocchio réussit à faire d’une anecdote privée sordide une métaphore d’un régime politique, de la tyrannie en générale. Mussolini se révèle un dictateur d’autant plus absolu qu’il est amant et père indignes. Le femme répudiée (et son fils du même coup) est la victime par excellence d’un pouvoir totalitaire (en même temps qu’hystériquement patriarcal) qui la nie. Mais le film a d‘autres dimensions : c’est un exposé historique rigoureux et passionnant d’une racine du phénomène fasciste : le ralliement d’une partie du mouvement socialiste italien au bellicisme nationaliste au moment de la Grande guerre. C’est aussi une analyse formelle du pouvoir de l’image animée sur les masses, où les séquences de pure fiction sont intégrées à un montage d’archives d’actualité et d’extraits des grands films de l’époque. « Vincere » frôle par moment la grandiloquence, mais il est impressionnant par son ambition de brasser toute une modernité politico-artistique dans ce qu’elle a de plus cauchemardesque. Le réalisateur y fait la preuve non seulement d’une très grande maîtrise, mais en plus d’une maturité exceptionnelle. Un grand film politique italien, digne des grands modèles du genre des années 60 et 70.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Pas vraiment enchanté ni ému par ce film. Néanmoins quelques scènes sont exceptionnelles, tout comme l’actrice principale.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2012
    Pénible à visionner jusqu'au bout, Vincere est un film banal, classique utilisant des images d'archives et une photographie plutôt sombre qui n'a pour but que d'endormir son auditoire. Au niveau de l'intrique, on nous sert l'histoire d'une amante de Mussolini sans grande originalité. Perte de temps!!
    vanou97
    vanou97

    44 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2012
    Vincere est un peu trop ancré dans le clacissisme, stylistiquement noir, mais les images d'archive rendent doute l'authenticité au film. La musique omniprésente, le jeu expressionniste des acteurs et la mise en scène sont remarquables.
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