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    Vincere
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    136 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 806 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Malgré les autres critiques Vincere est tout simplement un mauvais film. La mise en scène, l'écriture, le jeu des acteurs, la photographie et la musique sont tous mauvais à leur manière. Les 45 premières minutes du film sont déroutantes et sans but. Le film fait des va-et-vient d'années en années différentes ce qui le rend presque impossible à comprendre. Au moment où Giovanna Mezzigiona est confinée dans un hôpital psychiatrique (la dernière moitié du film), nous ne nous en soucions tout simplement pas et rien n'est ajouté au film. Le film aurait pu mieux fonctionner comme une histoire chronologique. Comment elle a rencontré Mussolini, leur relation ultérieure et aurait dû se terminer avec son enfermement. Le générique de fin aurait peut nous dire qu'elle n'a jamais revu Mussolini. Il n'y a eu absolument aucun drame à l'heure de l'histoire pendant laquelle elle est confinée. Le film a essayé et a échoué de faire trop de choses. L'histoire, les guerres mondiales, le socialisme journalistique, le fascisme, la romance, la trahison pour n'en nommer que quelques-uns et les a toutes mal faites. Le film commence de manière chaotique et n'entre jamais dans aucun rythme. Le début était si mauvais qu'il ressemblait à un film d'étudiant. La musique était beaucoup trop intrusive et ne faisait qu'ajouter à la douleur de regarder ce film. Le jeu des acteurs était également médiocre. Giovanna Mezzogiorno est une actrice italienne majeure et a pourtant une habitude persistante dans les films récents de ne pas se connecter avec le public et de nous faire prendre soin de son personnage...
    Caine78
    Caine78

    6 853 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2009
    Un début éblouissant nous laisse augurer un chef d'oeuvre du cinéma italien. Passionné et passionnant, aussi éblouissant visuellement que par les innombrables recherches de mise en scène signés Marco Bellochio, ce "Vincere" semble en effet avoir toutes les qualités requises pour s'imposer comme l'un des très grands films de ces dernières années. Hélas, petit à petit le souffle épique dans lequel nous avait plongés l'oeuvre finit par s'essouffler légèrement, si bien que quelques longeurs de-ci de-là finissent par apparaître... Mais ce n'est pas au final si grave que cela. Car même si l'oeuvre n'est donc pas tout à fait le sommet qu'elle promettait d'être, elle n'en demeure pas moins captivante à bien des égards, que ce soit par son mélange réussi d'image d'archives et de scènes purement cinématographiques que quelques scènes d'une poésie rare et d'une beauté renversante (seul "L'Etrange histoire de Benjamin Button" a su atteindre des tels sommets d'élégance cette année de ce point de vue). Bref, une oeuvre très légèrement imparfaite, mais suffisamment brillante et étonnante, que ce soit dans son scénario ou sa mise en scène, pour en faire l'un des incontournables de cette année 2009. Du grand art.
    selenie
    selenie

    6 403 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2009
    Surpris de tant de succès... Une histoire très peu connue dans la grande Histoire. Quel destin en effet que cette femme et de son fils, rejeté par Mussolini... Mais aussi rappelons qu'il n'y aucune preuve de la véracité de ces faits. Cependant la magie du cinéma nous fait vivre une vie hors norme avec des acteurs tous magnifiques surtout la splendide et pasionnée Giovanna Mezzogiorno. Le film aurait mérité d'être un chef d'oeuvre mais la première partie est un vrai capharnaüm... incustation de divers slogans et propagandes de l'époque, accumulations abusives d'images d'archives, montage fouillis dans la chronologie, bref on a l'impression d'être un moyen-métrage qui résumerait l'époque 14-18 vu d'Italie ! L'histoire entre Ida Dalser et Mussolini passe en second plan et n'est que survolée ! C'est extrêment dommageable... Heureusement le film prend toute sa dimension tragique après la fin de la première guerre et le rejet par Mussolini, on entre enfin dans ce qui nous interesse... Emotion, drame, merveilleuse interprétation , un beau film d'amour et de drame... Mais trop tard le début gâche l'ensemble. Dommage...
    Plume231
    Plume231

    3 956 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2012
    Un fort classicisme bien que teinté parfois d'audace, notamment sur le plan de la musique, et un symbolisme un peu trop appuyé n'empêchent pas d'être porté par ce film. L'histoire, très méconnue, ne fait qu'ajouter un tas d'immondices dans la décharge qu'est la destinée funeste d'une des pires crapules de tous les temps. Mais on est touché par le destin de la protagoniste, où on est partagé entre consternation par l'inconscience totale de cette dernière, du fait que si on a un peu de jugeote on ferait pareil que le directeur de l'hôpital psychiatrique c'est à dire attendre que cette bande de bouffons dangereux soit assez conne pour commencer à s'autodétruire pour pouvoir bien les achever ensuite, mais en même temps admiration pour son jusqu'au-boutisme où la politique n'a absolument rien à voir, juste l'amour et la certitude absolue d'être dans son bon droit. Ce portrait donne lieu à quelques scènes puissantes qui ne peuvent laisser insensibles.
    Hotinhere
    Hotinhere

    583 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Le destin bouleversant d'Ida Dalser, la femme cachée et mère de l'enfant de Bénito Mussolini. Allegorie de la justice bafouée : impressionnant et magnifiquement interprété.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2009
    Les meilleurs cinéastes italiens, de Rossellini à Scola, ont toujours su relier la Grande Histoire à des récits intimes d'individus anonymes dont le destin en a été bouleversé. Avec Vincere, Marco Bellochio trace le portrait d'une femme au courage inaltérable, meurtrie, bafouée, toujours combattante, même internée, elle, la femme ignorée de Mussolini. Dans un style puissant et ample, le réalisateur décrit l'Italie fasciste avec brio, passant à une manière lyrique quand il évoque la destinée de cette femme (et de son fils Benito) hors du commun. D'une beauté sombre (quelle image somptueuse !), le film intègre des archives extraordinaires du Duce en "représentation" et des bandes d'actualité. Elles sont subtilement utilisées dans cette oeuvre qui est sublimée par la performance héroïque de Giovanna Mezzogiorno. L'un des plus beaux films de Bellochio (70 ans) qui a trouvé là un sujet à sa (dé)mesure.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 112 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2009
    50 premières minutes absolument sublime, une mise en scène, un duo d'acteur énorme… Une musique magnifique, une bestialité rare, le personnage de Mussolini m'a vraiment fasciné, cette bête, cet animal brutal…
    Le film ne sera jamais aussi bon que durant sa première heure, la seconde est bonne, avec des très bonnes idées (je garde la femme grimpant au grillage sous la neige (splendide) ou la contre plongée de la statue de Benitio Mussolini…
    Le fils singeant son père…
    Et la fin, splendide.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 141 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2010
    Marco Bellochio maîtrise parfaitement la mise en scène de ce petit bijou du cinéma italien de ce siècle. Pas un chef-doeuvre, Vincere n'en est pas moins une histoire passionante entre Mussolini et sa maîtresse cachée qui sortira détruite de cette relation. L'atmosphère dépeinte est excellente, les acteurs sont pharamineux... que demandert de plus ? Un très bon film comme il est si rare d'en voir de nos jours.
    Pascal I
    Pascal I

    783 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Une page historique méconnue du grand public sur Mussolini concernant le ravage de sa femme et de son fils (légitimes tous les 2). G. Mezzogiorno a tout le film sur les épaule et ressort, elle seule, bien au dessus du lot sur l'interprétation. Seul point négatif du film : la prestation des autres acteurs. Elle donne beaucoup, c'est ce qui fait la beauté de ce drame historique. Un destin scellé lors de la reconnaissance public du future Duce. Abominable. L'Italie, après l'Allemagne commence à faire ce que nous sommes encore incapable de mettre à l'écran : nos démons. Nous ne sommes actuellement qu'avec des pseudo historique comme "La rafle", peut-être "Elle s'appelait Sarah" qui ose un peu plus. 4/5 A voir !!!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 214 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2009
    Vincere nous emmène voir du côté de la face obscure du pouvoir mussolinien. Son film fait habilement écho à l’actualité brûlante de l’Italie en proie aux frasques sexuelles de son leader charismatique, Silvio Berlusconi. Autre temps, autres mœurs les médias n’avaient pas encore l’emprise atteinte en 2009 qui ferait qu’il serait difficile même pour un dictateur de murer au silence une maîtresse répudiée. Le combat d'Isa Dalser est vain et souvent incompréhensible mais ses motivations nous apparaissent clairement comme guidées par la même soif de reconnaissance et de pouvoir que celui qu’elle prétend aimer. Plutôt mourir que de renoncer au statut qu’elle pense être le sien en qualité de mère du premier fils du Duce. L’enfant lui-même n’a que peu d’importance et il sera sacrifié à la quête du Graal d’Isa n’ arrivant jamais à se situer entre une mère enfermée dans un hôpital psychiatrique et un père dont il admire les discours ampoulés aux actualités cinématographiques. Réduit à faire de grotesques imitations du grand homme devant ses camarades de lycée, il mourra victime du manque d’amour de sa mère. A travers le destin de cette femme, première à être tombée sous le charme vénéneux de Benito on comprend mieux la folie qui a pu s’emparer de tout un peuple. Pourtant quand Bellochio nous jette à la face les grimaces de contentement du dictateur perché sur son balcon de la place Veneziana lors de ses discours romains on se dit que la mégalomanie sans limite du bonhomme aurait dû alerter l’opinion internationale bien avant qu’il ne devienne le modèle de Hitler. Les images d’archives désormais à la disposition de chacun n’ont pas empêché nos amis transalpins de s’amouracher d’un autre bouffon sans doute encore plus vulgaire. Filmé souvent dans l’obscurité et en plan serré Vincere se veut inquiétant comme un cauchemar que l’Italie aurait enduré près de vingt ans et dont elle est ressortie exangue.
    ffred
    ffred

    1 744 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2009
    En compétition à Cannes cette année ce dernier film de Marco Bellochio est reparti bredouille, et on se demande bien pourquoi ! Alors que l'imbuvable Kinatay a été primé pour une mise en scène inexistante, celle grandiose de Vincere l'aurait mérité mille fois plus. Tout ici est dans la démesure mais dans le bon sens du terme. On est littéralement emporté par le souffle épique et grandiose de cette histoire d'amour étouffée pour le bien de la "grande Histoire" de l'Italie et de son fascisme. Bellochio réalise là sans doute son plus grand film, en tout cas l'un des plus beau de l'année, une fresque irréelle et pourtant vraie. Pour ma part je n'ai pas vu passé les deux heures de projection, la fin arrive bien vite alors que l'on est plongé dans un récit fort et touchant. Un exceptionnel portrait de femme qui s'est battu toute sa vie pour faire admettre sa vérité. Ida est merveilleusement interprétée et portée par la sensationnelle Giovanna Mezzogiorno (fille de Vittorio). Le prix d'interprétation cannois n'aurait pas été volé. Elle porte tout le film sur ces épaules et elle est presque de chaque plan. Une très belle performance. Techniquement le film est parfait. Musique (parfois légèrement envahissante), costumes, décors, montage (incluant de vraies archives de l'époque) et images magnifiques. L'ami qui était avec moi a qualifié le film "d'opéra" à la sortie. C'est une bonne comparaison. En tout cas, c'est grandiose. Une histoire forte, troublante et révoltante alliée à une mise en scène virtuose. Vincere restera certainement comme un chef d'oeuvre...
    Julien D
    Julien D

    1 220 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2012
    Si la mise en scène pleines d'images d'archive et aux aspects d'opéra reste bien fichu, l'histoire est très décevante. Si elle est passionnante dans la première heure où l'on voit Mussolini, être narcissique plein de grandes ambitions, monter en puissance tel un rouleau compresseur écrasant tout sur son passage en parallèle à son histoire d'amour (avec de splendides rapprochements entre les pulsions sexuelles et politiques du Duce), la seconde heure entièrement basée sur le drame vécut par sa femme et son fils illégitime sombrant tout deux dans la folie à force d'être traités de menteurs est bien plus ennuyeux et n'a plus aucun intérêt historique.
    Acidus
    Acidus

    742 abonnés 3 729 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    "Vincere" dispose d' un joli visuel, d'une trés bonne réalisation, d'acteurs de talent et d'une BO en béton mais il lui manque un scénario assez solide pour nous faire oublier les quelques longueurs ici et là et une histoire qui tourne un peu trop en rond.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2009
    Comment écrire quelque chose de serein sur un film de 2 h 08 minutes pendant lequel on a vécu un véritable calvaire pendant 1 h 25 et qui, d'un seul coup, devient tout à fait tout autre pendant les dernières 40 minutes. De ce film qui était en compétition à Cannes 2009, beaucoup ont dit ou écrit qu'il s'apparentait à un opéra. C'est probablement vrai pendant ces fameuses 85 premières minutes. Malheureusement pour moi, cela ressemble à un opéra de Verdi et non de Monteverdi, Haendel ou Mozart ! C'est grandiloquent, pompeux, la musique, quand elle intervient, est tonitruante, sans aucune nuance. Quel ennui ! Et pourtant, le sujet est intéressant : Mussolini, son amour secret avec Ida Dalser, son fils Albino, la montée du fascisme en Italie. Pendant les dernières 40 minutes, le film se calme et met principalement l'accent sur Ida Dalser. Giovanni Mezzogiorno est absolument prodigieuse dans ce rôle de maîtresse répudiée et, malgré tout le mal que, globalement, je pense de ce film, je lui aurais donné sans hésitation le prix d'interprétation féminine même si Charlotte Gainsbourg était, pour une fois, plutôt bonne dans "Antichrist". On évitera le zéro étoile infamant pour les 40 dernières minutes et, surtout, la prestation de Giovanni Mezzogiorno.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    « Vincere » où la petite histoire dans la grande histoire, ici italienne. Marco Bellocchio nous convie pendant deux heures à suivre le destin d’une des maîtresses de Benito Mussolini, Ida Dalser, maîtresse qui fut enfermée en institutions psychiatriques afin de la faire taire et d’empêcher que le Duce ne soit entraîné dans un scandale d’adultère (voire de bigamie) ainsi que de paternité hors mariage. Le sujet sans être indispensable pouvait sembler un éclairage intéressant sur la personnalité du dictateur fasciste, ainsi que sur les traitements inhumains qu’ont reçu certains de ces proches. Las le film est indigeste et ne propose qu’une vision poussive et hystérique d’une femme rejetée qui refusa de nier une relation et se retrouva privé de sa liberté et de son fil. Le scénario ne parvient jamais à nous faire sentir en empathie pour cette femme et ses malheurs, au contraire on la trouve rapidement plutôt antipathique comme le reste des personnages du reste. Le film n’est jamais autre chose qu’une suite de péripéties plus ou moins compréhensibles (selon sa connaissance de l’histoire de l’Italie de cette époque) où les émotions sont absentes et sont remplacées par une ambiance de froide folie qui met rapidement le spectateur mal à l’aise. L’image elle-même concourt à ce malaise avec son parti pris d’obscurité plus ou moins grande et cette couleur bleue sombre qui efface les couleurs pendant la plus grande partie du film et qui lui donne une ambiance crépusculaire des plus fatigante. Les personnages sont globalement soit irritants soit inconsistants et seule Ida, incarnée par une Giovanna Mezzogiorno fantastique notamment grâce à un regard presque hypnotique, semble pourvue d’une âme et d’une personnalité. Bref un film à l’intrigue poussive, à l’ambiance dépressive et aux personnages automates qui avec ces quasi deux heures plonge le spectateur dans un ennui assez profond pour un sujet au final assez anecdotique. Franchement à éviter sans regret.
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