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    Vincere
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    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Enfermée depuis des années dans un asile psychiatrique tenu d'une main de fer par des soeurs, Ida rencontre un psychiatre qui l'écoute enfin ; dans le feu de la discussion, elle lance ce cri du coeur : "Si je meurs, qui se souviendra de nous ?". Grâce soit rendue à Bellocchio, après son "Vincere", nous serons nombreux à ne plus associer à l'idée de compagne du Duce la seule photographie de Clara Petacci suspendue à son croc de boucher, et à se souvenir du destin tragique de la première épouse répudiée, ainsi que de celui de son fils légitime redevenu bâtard imitant à en baver le discours en allemand de son père dans l'asile où lui aussi laissera la vie.

    La scène d'ouverture du film montre Mussolini âgé de 24 ans participant à une réunion publique où un orateur catholique lui donne la parole. Il emprunte une montre, et annonce son défi à Dieu : si celui-ci ne l'a pas foudroyé dans les cinq minutes, alors sera établie la preuve de son inexistence. Perdue dans une foule hostile quasi exclusivement masculine, Ida sourit, déjà conquise par la puissance du militant intrépide.

    Car c'est de puissance qu'il s'agit, et même plus précisément de puissance sexuelle. La deuxième rencontre a lieu 6 ans plus tard à Milan, où Mussolini (excusez-moi, j'ai du mal à l'appeler familièrement Benito) se réfugie dans ses bras pour échapper à une charge de la police, et où elle découvre du sang sur sa main quand il relâche son étreinte. Ce rapprochement Eros et Thanatos se voit confirmé par leur première nuit d'amour, filmée en contre-plongée sur un Mussolini qui domine et écrase Ida avec la même mimique qu'il aura dix ans plus tard quand il haranguera les foules. Au matin ils sont réveillés par des cris de joie ; il se dirige, nu, vers le balcon où Ida le rejoint pour le couvrir d'un drap comme une statue antique : des militants lancent des tracts en faveur de la guerre, "seule hygiène du Monde", événement qui décidera de son destin.

    "Vincere" est un film comme on n'en fait plus, sans effets spéciaux ni caméra tressautante, mais avec toutes les fanafaronnades du cinéma à l'ancienne, empruntant même à la période du muet : titres grandiloquents, superposition d'images, composition expressionniste, voire futuriste avec l'exaltation de la vitesse, de la puissance et des machines. Il y a des plans superbes, comme le duel de Mussolini contre un adversaire politique devant une forêt de cheminées d'usine, ou le passage devant le couple qui vient de s'embrasser pour la première fois d'un groupe d'aveugles qui se tiennent comme sur le tableau de Breughel. Par sa superbe surgie du passé, il m'a laissé la même impression de plaisir nostalgique que "L'Hômme sans âge" de Coppola.

    Au pays de Verdi et Puccini, Bellocchio a choisi de construire son film comme un opéra, avec la musique de Carlo Crivellii qui ponctue chaque moment fort de l'action, une construction du récit en plusieurs actes, et la présence d'un choeur muet, souvent en chemises noires, dans plusieurs passages importants du film. Bellochio applique aussi le lyrisme à son montage, utilisant des images d'archives pour créer des passerelles entre destin individuel et destinée collective, comme celles des mariages fascistes de masse succédant à celui, intime, d'Ida et de Benito.

    Catherine Clément avait intitulé son livre "L'Opéra, ou la défaite des femmes", évoquant les trajectoires fatales de Mimi, Carmen, Tosca ou Violetta. Comme tout bon opéra, "Vincere" consacre son héroïne comme une martyre de plus, victime de la raison d'Etat, de la lâcheté d'un homme et de sa propre fierté. Quand Mussolini claque la porte de l'Avanti, il s'exclame : "Vous me détestez car vous m'aimez encore". C'est ce même paradoxe qui mine la malheureuse Ilda, qui lui fait dire à son fils en lui montrant son revolver "Il n'y a qu'une seule balle, elle est pour le coeur de ton père" tout en l'empêchant de capituler. Cet étau est résumé dans un plan, le traveling qui la montre dans la voiture des policiers venus la chercher après son évasion et qui voit se répéter sur le mur en arrière plan le slogan "Il Duce a sempre ragione".

    Il y a aussi de nombreuses scènes dans des cinémas, comme la projection de la passion du Christ sur la plafond de l'hôpital où a été évacué Mussolini, la bagarre déclenchée par les fascistes durant les actualités avec un pianiste qui continue imperturbablement, ou celle où Ilda revoit Mussolini devenu Duce, et où la foule des spectateurs qui se lèvent pour faire le salut fasciste dresse un obstacle entre elle et l'image de celui qui ne lui appartient plus. Et puis, Chaplin est convoqué comme dans "Au Revoir les Enfants" : au lieu de "Charlot immigrant" pour représenter la grâce de la trève entre résistants et collabos, c'est la projection de "The Kid" qui arrache des larmes à la recluse qui n'a pas vu son fils depuis des années.

    "Vincere", "Vaincre", répète Mussolini dans un discours au peuple d'Italie alors qu'il l'entraîne dans l'aventure qui causera sa perte. Il n'y a pas de vainqueurs dans ce film, puisque les bourreaux connaîtront bientôt leur fin, et que même les victimes ne sont pas forcément sympathiques, à l'image d'Ilda haranguant son frère avec la même violence que celle de son ancien compagnon. Il n'y a pas de vainqueur, sinon le cinéma qui voit un toujours jeune septuagénaire nous offrir un film d'une étonnante vitalité et d'une grande beauté.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2023
    Au début du siècle, jeune serveuse, Ida s'éprend passionnément, au hasard d'une manifestation réprimée, du viril et impétueux Benito Mussolini.
    Marco Bellochio nous fait découvrir l'histoire méconnue, de ce côté-ci des Alpes en tout cas, d'Ilda Dalser, la maîtresse répudiée du Duce dès lors que ce dernier accède au pouvoir. C'est tellement l'histoire d'Ilda que Mussolini disparait à mi-film, au faîte de sa gloire, et n'apparait plus que dans des images d'archives évoquant succintement les étapes de sa vie politique. Et Bellochio de relater, pour ne pas dire s'apesantir sur le combat perdu d'avance d'Ilda pour faire reconnaitre son existence de "femme" de Mussolini et celle de leur enfant caché.
    On ne fera pas grief au film de n'être pas une chronique du fascisme italien. Ce n'est pas son objet mais on le regrette. Car la bataille d'Ilda, après une première partie de film romanesque et charnelle, prend une tournure dramatique affectée et redondante. spoiler: En résidence surveillée puis séparée de son fils, expédiée en hôpital psychiatrique,
    Ilda n'a de cesse de clamer la vérité. Vainement à tout point de vue. En dépit des efforts de la comédienne qui l'incarne, on ne ressent pas plus d'émotion qu'on ne trouve d'intérêt à son obstination, à son drame intime à cheval sur l'anecdote et l'Histoire. On reste généralement indifférent aux sentiments passionnels de l'héroine.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2009
    Un début éblouissant nous laisse augurer un chef d'oeuvre du cinéma italien. Passionné et passionnant, aussi éblouissant visuellement que par les innombrables recherches de mise en scène signés Marco Bellochio, ce "Vincere" semble en effet avoir toutes les qualités requises pour s'imposer comme l'un des très grands films de ces dernières années. Hélas, petit à petit le souffle épique dans lequel nous avait plongés l'oeuvre finit par s'essouffler légèrement, si bien que quelques longeurs de-ci de-là finissent par apparaître... Mais ce n'est pas au final si grave que cela. Car même si l'oeuvre n'est donc pas tout à fait le sommet qu'elle promettait d'être, elle n'en demeure pas moins captivante à bien des égards, que ce soit par son mélange réussi d'image d'archives et de scènes purement cinématographiques que quelques scènes d'une poésie rare et d'une beauté renversante (seul "L'Etrange histoire de Benjamin Button" a su atteindre des tels sommets d'élégance cette année de ce point de vue). Bref, une oeuvre très légèrement imparfaite, mais suffisamment brillante et étonnante, que ce soit dans son scénario ou sa mise en scène, pour en faire l'un des incontournables de cette année 2009. Du grand art.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2010
    Peut-être faudrait-il, pour aimer encore plus ce torrent furieux d'images et de sons qu'est le "Vincere", être plus familier avec l'Opéra que je ne le suis ? Et pourtant, un peu comme dans les meilleurs Coppola, cette forme grandiloquente, sulpicienne, à la limite de l'hystérie, redoublée par le jeu expressionniste d'acteurs qui cherchent une sorte de transfiguration extatique (je pense par exemple aux deux moments sublimes où le bâtard de Mussolini "interprète" les discours de son père) m'a profondément touché, transformant la vision de "Vincere" en une expérience esthétique et émotionnelle extrême. Si l'on y ajoute l'intelligence aigüe dont fait preuve Bellocchio dans son utilisation des archives de l'époque, intégrées au film comme nul ne l'a fait jusqu'à présent, et l'interprétation de Giovanna Mezzogiorno, qui paraît hantée par le fantôme de Romy Schneider, on n'est pas loin du chef d'oeuvre absolu, si ce n'était une certaine baisse de tension lors des scènes plus convenues de l'internement psychiatrique...
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Bellocchio réussit à faire d’une anecdote privée sordide une métaphore d’un régime politique, de la tyrannie en générale. Mussolini se révèle un dictateur d’autant plus absolu qu’il est amant et père indignes. Le femme répudiée (et son fils du même coup) est la victime par excellence d’un pouvoir totalitaire (en même temps qu’hystériquement patriarcal) qui la nie. Mais le film a d‘autres dimensions : c’est un exposé historique rigoureux et passionnant d’une racine du phénomène fasciste : le ralliement d’une partie du mouvement socialiste italien au bellicisme nationaliste au moment de la Grande guerre. C’est aussi une analyse formelle du pouvoir de l’image animée sur les masses, où les séquences de pure fiction sont intégrées à un montage d’archives d’actualité et d’extraits des grands films de l’époque. « Vincere » frôle par moment la grandiloquence, mais il est impressionnant par son ambition de brasser toute une modernité politico-artistique dans ce qu’elle a de plus cauchemardesque. Le réalisateur y fait la preuve non seulement d’une très grande maîtrise, mais en plus d’une maturité exceptionnelle. Un grand film politique italien, digne des grands modèles du genre des années 60 et 70.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    A travers l’histoire vraie d’Ida Dalser (Giovanna Mezzogiorno) épouse reniée de Benito Mussolini, Marco Bellocchio parcourt un quart de siècle de l’histoire politique de l’Italie. Dans Vincere, le cinéaste raconte plus précisément la montée du fascisme dans son pays natal. Il aborde ainsi la grande histoire par le destin personnel et intime de la première épouse du duce. A la vie sacrifiée d’Ida vient s’adjoindre l’enfance détruite de leurs fils, d’abord reconnu avant d’être également renié par son père. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
    wykx
    wykx

    38 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2009
    Quelques plans magnifiques avec la bande-son, mais globalement on s'ennuie car c'est sans grand intérêt sur le plan du scenario.
    jo4
    jo4

    33 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2009
    Un drame historique poignant, puissant, et dérangeant. Avec un jeu d’acteur brillant (mention spéciale à Giovanna Mezzogiorno), « Vincere » s’impose comme un film important de cette année. Mais voila, l’intrigue ne s’aventure pas assez dans l’Histoire et étudie le portrait de la femme cachée de Mussolini (et de son fils), mais ne nous dévoile rien d’autre. Le film se focalise sur son sujet principal, comme un crabe qui a refermé sa pince sur un ennemi, la caméra ne lâchera plus cette femme. Des gros plans, des plans éloignés, des plans de dos. Marco Bellocchio, enivré par le potentiel de Mezzogiorno, la met en avant de telle façon que le scénario se répète un peu. Le combat d’une femme pour la vérité, l’espoir de cette même femme qui disparait de jour en jour.
    Dans la forme « Vincere » est un monument, mais dans le fond, il ne parvient pas à être au niveau de ses acteurs. De plus, on regrette que Mussolini soit, dans la deuxième partie du film, représenté par des images d’archives. On aurait aimé être plus immergé dans le film, et ne pas se sentir presque dans une version documentarisée de ce personnage si charismatique.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    l'histoire est poignante, et même déchirante. Mais ça ne suffit pas à sauver un manque de cohérence dans la mise en scène et le manque de fluidité entre les images d'archives et les scènes jouées. Quel constraste avec Invictus vu la veille.
    Cine janv 10
    schemaman
    schemaman

    19 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2013
    Réalisation des plus originales entre reprises de films d'époque en noir et blanc, scénettes qui se suivent sans faire pour autant former un véritable fil conducteur (en apparence uniquement), ambiances glauques...et une magnifique actrice Giovanna Mezzogiorno qui méritait un prix d'interprétation pour sa prestation envoutante.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2012
    Un fort classicisme bien que teinté parfois d'audace, notamment sur le plan de la musique, et un symbolisme un peu trop appuyé n'empêchent pas d'être porté par ce film. L'histoire, très méconnue, ne fait qu'ajouter un tas d'immondices dans la décharge qu'est la destinée funeste d'une des pires crapules de tous les temps. Mais on est touché par le destin de la protagoniste, où on est partagé entre consternation par l'inconscience totale de cette dernière, du fait que si on a un peu de jugeote on ferait pareil que le directeur de l'hôpital psychiatrique c'est à dire attendre que cette bande de bouffons dangereux soit assez conne pour commencer à s'autodétruire pour pouvoir bien les achever ensuite, mais en même temps admiration pour son jusqu'au-boutisme où la politique n'a absolument rien à voir, juste l'amour et la certitude absolue d'être dans son bon droit. Ce portrait donne lieu à quelques scènes puissantes qui ne peuvent laisser insensibles.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2010
    Quel plaisir lorsque la forme épouse si parfaitement le fond.
    Question mise en scène, Vincere impose un point de vue magistral, fondamentalement européen dans le sens qu'il s'éloigne résolument des standards américains du cinéma hollywoodien, alors qu'il raconte une histoire - oh - si romanesque.
    Sur-impressions, images d'archives, lettrages inspirés, focales qui rendent le second plan flou : toute la première partie, pleine de bruit et de fureur (quelle bande son !) est apocalyptique. A quoi renvoient ces flashs mystérieux ?
    Réponse : à la seconde partie, plus classique, mais probablement aussi plus efficace. A quoi tient la magie de ce film ? Sûrement en dernière analyse à la performance hors norme des acteurs. Filippo Timi est extraordinaire dans sa détermination monomaniaque : ce regard quand il fait l'amour ! Et Giovanna Mezzogiorno tient probablement le rôle de sa vie dans le rôle d'Ida Dalser, sans concession, possédant la puissance intrinsèque de celui - ou celle- qu ira jusqu'au bout comme le héros de Hunger, ou celui de Into the Wild.
    Le film tutoie la perfection du début à la fin, enchaînant des images qui à elles seules sauveraient un film si elles y étaient enchâssées : le duel, l'arbre et ses filets, la neige qui tombe sur l'asile, etc....
    Le plus incroyable finalement est qu'à travers cette histoire romanesque une cruelle violence arrive à émerger (violence du sexe et du désir, de la politique, des manifestations, de la folie). Cette violence est si belle que le film brille comme un diamant brut, et que dans ce diamant brille cette scène du premier baiser : Ida a la main ensanglantée, mais lorsque Mussolini quitte ses lèvres, elle tombe en avant comme privé du support qu'elle cherchera à tout jamais, y perdant la raison. Somptueux. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2013
    Un très beau film décrivant un aspect peu connu de la vie de Mussolini ou plutôt de son entourage. Les acteurs sont tous excellents, en particulier Giovanna Mezzogiorno dans ce rôle de femme qui lutte pour faire éclater la vérité quitte à avoir des comportements frolant la folie. La réalisation est excellente et possède d'intéressantes idées cinématographiques (le jeu avec les surtitrages sur les images d'archives; l'abandon de l'acteur jouant Mussolini au profit d'images d'archives du vrai Mussolini lorsque ce dernier devient le Duce, soulignant le passage de l'homme privé à celui d'homme publique et d'idole...). Cette oeuvre mélange donc le plaisir cinématographique et la découverte d'une nouvelle facette d'un des plus importants dictateurs du XXème siècle.
    Freaks101
    Freaks101

    152 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2011
    Illustration âpre et poignante de la monté du fascisme en Italie, vu à travers les yeux de la première femme de Mussolini, secrètement répudiée, puis internée dans un asile de fous. Le mise en scène originale de Belocchio mêle habilement la petite histoire et la grande, mélangeant images d’archives et fiction avec beaucoup d’intelligence. L’interprétation fiévreuse de Giovanna Mezzogiorno fait le reste, mettant en lumière le pouvoir de fascination et de dégoût que pouvait provoquer le dictateur.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    120 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2009
    Vincere ce drame sur la vie cachée de Mussolini dévoile une atrocité que le Duce a fait subir à sa femme et à son fils "cachés".
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