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2,5
Publiée le 17 juillet 2009
Smaïn et Jean-Marc Longval brode une variation inèdite autour de la procrèation in vitro! Au triangle amoureux classique (le mari, la femme, l'amant), les deux complices substituent le mari, la femme et le donneur, dans un vaudeville èchevelè! Sous la triple casquette de corèalisateur, coscènariste et interprète, Smaïn se coule dans les atermoiements d'un Don Juan ègoïste qui accepte par amitiè de jouer les amants èprouvette le temps d'une insèmination artificielle! Arielle Dombasle, en catho bien pensante, et l'ineffable Antoine de Caunes campent à ses côtès des èpoux en mal d'enfant qui refusent l'anonymat et dèfient les prèjugès, au risque de s'empêtrer neuf mois durant dans les bisbilles et quiproquos d'un èprouvant mènage à trois! Amusant...
Les Deux papas et la maman est un navet bien moisi, une comédie lourdingue typiquement années 90 qui ont réussi à nous affubler du pire comme du meilleur! A noter un jeu excecrable de Smain, et l'infâme Dombasles, plus un De Caunes insipide et vous obtenez ce mélange incertain et Mauvais.
Un piteux navet pesant et inassimilable. Le fruit de trois mauvais comédiens, pour ne pas les citer, ils interprètent faussement des personnages contenus et inconséquents. Les scènes sont très mal tranchées et les acteurs se perdent dans leurs interlocutions caricaturales et rudimentaires. Même un dimanche après-midi, le film nest pas digeste.
Ce qu’il y a de plus comique dans ce film c’est bien le jeu d’acteur de ses trois acteurs principaux, complètement à côté de la plaque et faisant vraiment boulevard. Le film a très mal vieilli et c’est plus gênant qu’amusant.
Cette comédie sur l'insémination artficielle s'adresse visiblement à un public d'ados pas trop exigeants sur la qualité. La présence de Smaïn et d'Antoine de Caunes le confirme dans ce film qui se veut branché, jeune, et qui s'amuse d'un rien, c'est-à-dire de petites vannes généralement, sujet oblige, en dessous de la ceinture telles qu'on en entend dans les cours de récréation. Comme attendu, la méthode de fécondation choisie par Jérôme, donne lieu à quelques situation triviales, pas franchement grossières mais très convenues. Le message "humaniste" et consensuel, spoiler: notamment parce que le donneur est arabe , est tout aussi banal. Le divertissement peut paraitre sympathique mais il est franchement limité par les carences de la mise en scène et de l'interprétation, par la sottise des dialogues. C'est d'ailleurs ce qui l'apparente aux nanars de l'époque.
Le film sombre souvent dans le ridicule à cause de l'amateurisme du duo de réalisateurs, directeurs d'acteurs médiocres incapables de poser subtilement, efficacement, des effets comiques déjà rendus fumeux par la niaiserie du texte. Et que dire de l'inconcevable prestation du faible Antoine de Caunes qui, contrairement à Smaïn et Arielle Dombasle aux efforts méritoires, n'est jamais le personnage. Cela dit, comme tout nanar, la comédie est à ce point ratée qu'on lui trouve constamment des moments involontairement savoureux!
Une aimable variation sur le thème de la procréation artificielle, que ses accents antiracistes, son en tain et sa distribution rendent sympathique. Inégal mais divertissant.