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    The Assassin
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    3,0
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    179 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Un très beau film. En tant que Fan de HHH ( j'avais adoré Millenium Mango) je m'attendais à un scenario plus puissant mais tout cela est largement compensé par la sublime lumière. Je conseille ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 avril 2016
    J'ai un avis tres mitigé sur ce film.
    Les : des images sublimes (paysages, jeux de lumière, mise en valeur des costumes et de l'art des mouvements), un jeu des acteurs fin et sublime
    Les - : la bande annonce est tres trompeuse. Je pensais trouver une grande vivacité et des scènes de combats et au final c'est tout le contraire. Je n'ai pas aimé le format 4/3 et la surabondance de plans fixes qui durent et durent. L'histoire est belle et le film est poétique mais il y a tellement de subtilités qu'on doit passer à côté de pas mal de choses ce qui est un peu frustrant et peut rendre l'intrigue confuse
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 avril 2016
    Long, mise en scène laborieuse, anachronismes. sans parler des paraboles en contre-champs qui font pas très septième siècle. Le jeu est appréciable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Sorti la semaine dernière, le nouveau film de Hou Hsiao-Hsien (HHH) nous plonge dans la Chine du IXe siècle pour suivre Yinniang (interprété par l’actrice Shu Qi), redoutable guerrière qui revient dans sa province natale pour tuer le gouverneur qui n’est autre que son cousin et ancien amant. Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, The Assassin révolutionne le genre du wu xia pian en offrant un film de combat sublime et minimaliste.

    Réalisateur de Millénium Mambo et du Voyage au Ballon Rouge avec Juliette Binoche, Hou Hsiao-Hsien (HHH) fait partie des grands cinéastes taiwanais, au même titre que Ang Lee (Salé Sucré, Tigre et Dragon, Le Secret de Brokeback Mountain…). Dans ce nouveau long métrage, HHH s’attaque au genre du wu xia pian, films d’arts martiaux où le sabre et le héros solitaire sont à l’honneur. Comme référence, on citera Tigre et Dragons bien sûr, mais aussi Hero (Avec Jet Li) et Le Secret des Poignards Volants de Zhang Yimou. The Assassin possède donc tous les codes du genre avec une héroïne guerrière, meurtrière et solitaire tout de noir vêtu. Bien que ce soit un film d’arts martiaux, les combats sont aussi rares que bref. Il faut attendre la 30e minute pour assister au premier duel, cependant ces scènes sont parfaitement maîtrisées. Minimaliste dans son approche, HHH joue à l’économie, mais en retire toute la quintessence de ces affrontements, l’atmosphère qui précède ou qui suit les duels est également saisissante.

    La force principale de ce film est bien sûr sa mise en scène. On à faire ici à un coup de maître de la part du metteur en scène taiwanais. Filmé au format carré en hommage aux films japonais d’époque, The Assassin est une véritable claque visuelle, hypnotique et envoûtante. L’approche choisie par HHH est assez bluffante, toujours filmé de loin, ce film n’inclut aucun gros plan. Les personnages sont en retrait et sont généralement filmé derrière un élément de décor. Découpé, cisaillé, ce long métrage est une succession de plans-séquences où le réalisateur multiplie les travelings. On reste subjugué devant plusieurs passages, par exemple celui où les deux combattantes partent chacune de leurs côtés. Dans ce plan, HHH arrive avec brio (le tout sur un traveling s’il vous plaît) à suivre les deux personnages qui s’en vont chacune dans une direction opposée. The Assassin a également une approche très picturale où chaque plan est construit comme un tableau de maître avec à chaque fois une couleur dominante (le rouge, le jaune, le vert ou encore le noir). Un travail important a aussi été effectué sur l’architecture, les costumes et le mobilier afin de retranscrire avec volupté la Chine du IXe siècle.

    Ainsi on se laisse porter pendant 1h45 par un film somptueux à chaque instant qui traite de sujets forts dans le cinéma : l’amour, la bravoure, le conflit, la trahison. Le tout est parfaitement bien expliqué au tout début du film et cela suffit largement. Alors certes beaucoup risqueront de décrocher en cours de route, mais là n’est pas l’essentiel dans ce film, où ici HHH a voulu largement privilégier l’esthétique aux dialogues.

    The Assassin est un sublime OVNI du cinéma asiatique de bout en bout à l’image de la musique de fin, déroutante. On ne peut donc que vous conseiller de rapidement prendre vos places pour la prochaine séance.

    The Assassin (TaÏ, 1h45

    Réalisé par Hou Hsiao-Hsien

    Avec Shu Qi, Chan Chen et Yun Zhou

    En salles depuis le 09 mars
    au-dela-des-nuages
    au-dela-des-nuages

    39 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Si ce film a de grandes qualités il n'en demeure pas moins un bon somnifère pour ceux que les intrigues dans les milieux impériaux ne ravissent pas.

    Ce film ne comporte que quelques scènes et quelques protagonistes dont on ne sait pas grand chose d'ailleurs... le mystère est peut-être l'élément principal de ce film...
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2016
    The Assassin, c'est évidemment avant tout une merveille de photographie, chaque plan étant harmonisé avec des détails montrant la plus grande minutie. Mais c'est aussi un peu une histoire en trompe-l'oeil (difficile de développer ce point sans spoiler) qui se révèle finalement très intéressante, et le développement d'un très beau personnage féminin. L'ensemble, si ce n'est la photographie est d'une grande sobriété, et l'histoire n'est pas évidente à suivre, les combats ne sont pas loin d'être inexistants, si vous comptez voir un grand film d'arts martiaux, vous risquez donc la déception, mais The Assassin est dans son genre, une belle expérience et un très bon film.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Hermétique au possible, The Assassin est de ces films qui peuvent rapidement devenir une torture si on n'arrive pas à en saisir la substance, à s'accorder avec leur rythmique particulière, lente et saccadée. C'est évidemment dans la recherche d'un tempo bien à lui et d'une tentative hautement (exclusivement ?) esthétique de saisir le temps que penche ce wuxa pian signé Hou Hasio-Hsien, mais je dois bien avouer être passé complètement à côté. Le refus du récit (mené par une narration volontairement confuse et elliptique) signe la prévalence de l'instant, figé dans des tableaux superbes et étrangement coupés les uns des autres. Ce traitement, qui magnifie ces images tout en les excluant du temps et de la progression du récit, en fait des instantanés dont la beauté inaccessible parait s'émanciper dès lors qu'elle survient au regard, pour se figer dans un au-delà que les yeux peuvent percevoir sans en comprendre la grâce et s'en imprégner. L'histoire de cet assassin qui jamais ne tuera personne, incapable d'embrasser son destin tout en le dominant pourtant (Yinniang refuse de tuer, alors que personne n'en serait capable mieux qu'elle) est comme un démenti de toute logique narrative, comme si vouloir restituer l'histoire, c'était en captivant le temps qui la porte, supprimer la grâce qui s'écoule lascivement avec lui. Impossible de dire que The Assassin est mauvais, assertion qui serait d'une arrogance dont je refuse de me rendre coupable, tant ce nouveau Hou Hsiao-Hsien me dépasse dans sa tentative presque mystique de retrouver une perception originelle et pure de l'instant, sans l'inféoder aux exigences parfois sacrificielles d'une histoire. Il faut dire que je l'ai vu fatigué, et donc complètement inapte à lui donner ce qu'il méritait d'attention.
    bernoc
    bernoc

    6 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Si vous allez voir The Assassin, laissez votre esprit cartésien au vestiaire, vous risqueriez de vous perdre.
    Trouvez tout ce qu'il y a de plus asiatique au fond de vous. Allez dîner, avant, de nouilles sautées, lancez des pétards dans la rue, sortez votre cerf-volant. Ah, n'oubliez pas un flacon d'alcool de riz.
    Lisez quelques poèmes Tang. Ces poèmes dont pas deux traducteurs parmi des dizaines ne nous offrent la même logique. On vous confie l'image d'un reflet de pleine lune sur un lac, le croassement d'une grenouille, quelques indices encore et ingrédients, qui feront naître ici votre solitude, là votre sentiment accueillant le grand âge ou la nostalgie de votre pays natal que vous n'avez pourtant pas quitté.

    Ce n'est pas vrai qu'il n'y a rien à comprendre dans The Assassin. Dans comprendre, pensez d’abord à prendre.
    Quand vous admirez une étendue d'eau semée d'îlots, est-il nécessaire de savoir où, sous la surface, ils se rejoignent pour embrasser le paysage?

    The Assassin est un pas japonais, ces lignes sinueuses et ponctuées de grandes pierres plates espacées, qui n'ont aucun lien entre elles je veux dire, mais qui vous conduisent jusqu'au bout du chemin.

    Vous suivrez le destin de YinNiang, croisant le long du film, une princesse, un empereur, quelques conseillers militaires, une nonne, un oiseau bleu, deux pièces de jade jumelles, une concubine, un masque en or, des enfants princiers, un mage, un polisseur de miroirs, un criquet... Et le vent.

    YinNiang commence sa vie d'adulte en tenant d'une main un poignard et son incroyable virtuosité au combat héritée de sa tante, de l'autre un anneau de jade et la fidélité au projet pacifiste que sa mère lui a confié.
    Lourds fardeaux. Mais la petite saura orienter son destin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Je suis allé voir the assassin sans attente particulière et le film m'a mis une claque. Après les 15 premières minutes nécessaires pour se mettre dans l'oeuvre, je me suis laissé porté. L'intrigue est posée de façon très subtile, ce n'est parfois par exemple que par l'expression d'un personnage que l'on avance dans la compréhension du scénario. (Il faut dire que j'aime ne pas avoir un excès de repères dans un film, m'obligeant à suivre une trame scénaristique imposée - mais cela dérange certains). Le film est très contrasté par les couleurs et les transitions presque inexistantes entre scènes de combat et paysages de nature. Visuellement, ce chef d'oeuvre est le film le plus aboutit que j'ai pu voir. Sur ce point je l'ai personnellement nettement préféré à The Revenant. Les plans de nature sont d'une beauté à couper le souffle, et sont même parfois le reflet de l'état d'un des personnages. La musique, peu présente, est magnifique, en particulier lors de l'épilogue et les acteurs sont parfaits dans leurs rôles. De plus, le film dure 1h47, ce qui est relativement court et cela s'accorde avec la "lenteur" voulue du film. En bref, le chef d'oeuvre cinématographique de 2016, que je n'hésiterai pas à revoir pour sa beauté et sa subtilité.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Il faut se méfier à Cannes des prix de la mise en scène. Ils peuvent parfois détrôner les palmes d’or. En 2011, Drive a été plébiscité par la presse et a fait le double d’entrées que Tree of Life en France. En 2014, le génial Foxcatcher a fait tout autant parler de lui que Winter Sleep. Cette année enfin, c’est au tour de The Assassin d’être considéré comme un chef-d’œuvre tandis que le palmé Dheepan souffre de plusieurs maladresses.

    Plan-séquence, décors réels, ultime précision du cadre, Hou Hsiao Hsien a fait parler de son talent pour plonger dans la Chine du IXe siècle. La jeune Yinniang doit assassiner son cousin qui n’est autre que le gouverneur de la province de Weibo. Amateurs de combat s’abstenir… Oublier les Tigre et Dragon et autres films de Tsui Hark, The Assassin est loin de s’apparenter au kung-fu. Peut-être trois minutes de combat parsèment un récit qui s’attache à rester sur la terre ferme.

    A la violence et aux mouvements, le taïwanais préfère l’immobilité et le temps suspendu. Tout semble figé dans ces peintures cinématographiques, aux couleurs chaudes et menaçantes. Car le danger n’est jamais très loin. L’interprète et désormais fidèle Shu Qi incarne cette tension avec brio. Sans le moindre mot, sa présence suffit à occuper un espace magnifié par une mise en scène dépouillée.

    Si les échauffourées à l’écran se font rare, cela ne veut pas dire que le tumulte intérieur des personnages est inexistant. Très silencieux, l’œuvre de Hou Hsiao Hsien nous fait vivre cette colère de l’intérieur et s’incarne de façon multiple. Cette fureur est d’ordre romantique, morale et politique. Aux spectateurs ensuite de se laisser attirer par ce séisme invisible.
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Une mauvaise note à contre-coeur pour une oeuvre visuellement fantastique. Pourquoi ? Je n'ai absolument rien compris, du début à la fin, à part quelques liens entre personnages, car le film manque clairement de clarté et certaines scènes sont tellement énigmatiques que l'on reste parfois totalement hébété. Au final, c'est comme si le réalisateur nous plongeait dans une histoire qui est en réalité une suite, où l'on est déjà censé savoir qui est qui, qui est contre qui, le passé des personnages, des guerres etc... Si ce n'est peut être pas le but premier de "The Assassin", cela gâche quand même complètement le plaisir du visionnage, qui écope déjà d'un rythme assez lent, et devient vite somnolent.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Belles images mais a ce compte je préfère voir des photos :P
    Presque pas de paroles, ni de musiques ....
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Sans grande originalité si j'en crois les commentaires, j'ai eu beaucoup de plaisir à voir ce film à la fois si éloigné de nos stéréotypes occidentaux, et si plein d'un esthétisme magnifique de l'image, de la nature et de quelques trop rares combats. On comprend vaguement le sens de l'histoire, on se perd un peu géographiquement, on ne sait pas toujours qui est qui, mais peu importe. Le rythme pas vraiment effréné permet aux plus fatigués de faire quelques sommes, aussi, sans perdre le fil de la narration. À voir donc comme une pause dans la longue veille cinématographique que nous impose l'actualité.
    Maxence!
    Maxence!

    15 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2016
    Les images sont mémorables, la bande son minimale fait la part belle aux bruitages lancinants, aux cigales et au bruit du vent, la lenteur et les symboles sont omniprésents, les arts martiaux élégamment chorégraphiés. Malheureusement, le néophyte ne comprend pas grand chose à l'histoire, du coup, c'est long!
    Annie D.
    Annie D.

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2016
    d une rare beauté ce film raconte l histoire en appuyant les tableaux somptueux des paysages et des décors
    film grandiose bien interprété
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