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Alexandre P.
5 abonnés
67 critiques
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2,5
Publiée le 27 mars 2017
Comme beaucoup de monde je suis mitigé: beauté des plans, laideur de l'histoire. On retrouve cela dans Un temps pour vivre, un temps pour mourir. Si HHH était un grand scénariste en plus d'être un grand esthète il serait un grand cinéaste. Dommage.
Ce wu xia pian est porté par un art de la belle image, du plan magnifiquement composé. Malheureusement, cet art n’est au service de rien : le récit est plat, la narration pleine de trous que le spectateurs devra combler (ce qui n’est pas forcément un mal, mais en poussant ce principe à l’extrême, les personnages n’ont même plus la place d’exister car aucune de leurs motivations ne paraît) et le rythme ennuyeux au possible.
Prix de la mise en scène à Cannes 2015, The Assassin est une œuvre esthétiquement parfaite qui nous place au cœur d’une histoire tragique et d’arts martiaux. Le scénario est malheureusement peu digeste quand on ne connait pas la Chine du IXème siècle. En effet, après des années d’exils, Nie Yinniang revient dans sa famille et a pour mission de tuer son cousin pour qui elle porte un amour passé et sincère. Sur le papier on comprend à peu près, mais les nombreuses longueurs dans l’écriture nous font souvent perdre le fil de cette trame de vengeance. Pourtant, on ne peut s’empêcher d’être en admiration devant la photographie qui se marie à merveille avec la musique, les plans ou les décors. C’est alors qu’on regrette de ne pas avoir tout saisi. Peut-être que The Assassin mérite une seconde lecture… D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
En voilà un film dont il est difficile de parler: il a eu le prix de la mise en scène à Cannes, et c'est mérité: le type qui a filmé ça est un orfèvre, chaque plan est hyper-léché (le veinard), tout le visuel est mis en valeur d'une façon superbe...l'actrice principale (le fameux assassin) l'est aussi...l'action se passe au neuvième siècle, bon ça, faut le savoir, mais ce n'est pas important. Le scénario est mince, mais c'est vrai qu'on ne s'attend pas trop à ce que l'intérêt du film repose dessus...non, c'est vrai que l'intérêt, c'est cette espèce de poésie qui émane du film, ce rythme très lent, ces scènes qui s'interrompent brusquement, sans explication..autant prévenir: c'est pas facile à suivre, je n'ai pas tout pigé (notamment une scène avec des chèvres dont on se demande ce qu'elles foutent là), et parfois, l'ennui pointe son nez...c'est un anti film d'action, les rares scènes de combat sont très belles, mais assez courtes...bref, c'est dur d'apprécier ce drôle de film, j'ai l'impression qu'il faut le revisionner pour vraiment avoir une chance de l'apprécier...en fait, c'est un film qui se regarde sans vraiment se préoccuper de l'histoire et de sa fin (il n'y en a d'ailleurs pas vraiment)...à toi de voir si le risque en vaut la chandelle (car risque il y a).
On sait bien que les asiatiques cultivent le mystère. C'est la raison, sans doute, pour laquelle je n'ai jamais réussi à rentrer dans cette histoire. Il faut certainement comprendre "The assassin" comme une œuvre surtout contemplative malgré quelques rapides combats d'ailleurs très elliptiques. De fait, on y voit de très belles images. Mais pour l'émotion, on repassera.
Notre équipe a vu ce film ! -- -- Pour DKAD, il s'agit d'un beau film décevant et oubliable. Il a apprécié les décors, costumes, l'esthétique générale d'une beauté hypnotique mais qui sert une "intrigue de palace" clichée racontée de manière inutilement confuse. Il donne la note de 5.5/10 -- -- Même impression pour MAXIMUS qui donne la note de 5/10. Il a été déçu par la chorégraphie des combats et le format 4:3 du film. -- -- Retrouvez notre "turbo-critique" sur notre page Facebook !
Mon fils de 10 ans aime bien le cinéma : je lui laisse le choix du film du soir et il choisit The Assasin. Je le cite car on est tombé d accord : l histoire n est pas la. Qu on cherche à la comprendre ou pas, elle n est y pas. Visuellement magnifique, c est exact, mais écrire un scénario qui marche ne nuit pas à un film. Les scènes de combat sont en deçà de Tigres et Dragons qui date de plus de 15 ans. C est très beau et mériterait d être revu dans un cinéma mais ce serait sûrement un brin ennuyeux quand même.
Visuellement le film est parfait, dès l'ouverture dans un superbe noir et blanc, la prise de vue remarquable, l'actrice principale est magnifique, le Prix de la Mise en scène à Cannes était une quasi évidence. Peut-on pour autant parler de grand film, pas sur. Superbement enrobée, l'histoire n'est pas passionnante et peu développée et les rares scènes de combat très courtes ne devraient pas rester dans les mémoires. D'une beauté à couper le souffle, oui, mais ça s'arrête là.
L'action se déroule au cours du règne de la puissante dynastie chinoise Tang (vers l'an 700 ) Une jeune femme "assassin" est chargée d'éliminer un noble auquel elle était jadis promise. Intrigue est un peu embrouillée mais les images sont sublimes et l'immersion dans cette époque chinoise mal connue est réussie.
The Assassin est un film magnifique, relaxant, c'est un régal pour les yeux et l'esprit. Un plaisir également de revoir Shu QI, le film se laisse regarder tout seul, possédant des décors, des costumes, des musiques vraiment entraînantes. Çà ne plaira certainement pas a tout le monde, mais c'est un film contemplatif merveilleux.
Plusieurs années et une documentation minutieuse auront été nécessaires à l'aboutissement du nouveau long-métrage de Hou Hsiao-Hsien. Ce qui est certain avec "The Assassin", c'est qu'il n'aura pas volé son prix de la mise en scène à Cannes ! Cette dernière s'avère en effet somptueuse, révélant l'exceptionnelle maîtrise du cinéaste taïwanais. Paysages naturels à couper le souffle côtoient d'intenses peintures d'intérieur avec une grâce inouïe. Néanmoins, comme on pouvait s'y attendre, l'œuvre se repose assez souvent sur cette mise en scène. En s'axant ainsi sur le contemplatif, le fond filmique perd en consistance et échappe par moment au spectateur. En somme "The Assassin" est un film visuellement admirable mais dont l'intrigue demeure confuse et le sens parfois obscur.
Peut-être le plus beau film jamais tourné. Film testament ou première œuvre d'une nouvelle période de la carrière de ce géant du cinéma mondial, qui construit sa filmographie avec la méticulosité que l'on retrouve dans son art de la mise en scène ? Difficile de trancher à ce jour. Toujours est-il qu'après avoir consacré plusieurs films à l'analyse de nos sociétés modernes, il nous propose d'ancrer sa réflexion sur l'humanité dans l'univers traditionnel du film de sabre. Mais le sujet est, lui, universel : le drame de l'individu dont la mission que lui confie la société s'oppose à ses propres aspirations. Le raffinement de la réalisation, la splendeur des images magnifient la réflexion inspirée d'un grand humaniste et nous rappellent, image après image, la place de l'Homme sur Terre.
J'ai décidé d'aller voir ce film attiré par son esthétisme. Il s'agit d'une plongée renversante dans l'histoire médiévale de Chine. Les décors et les costumes sont somptueux. Je n'ai pas très bien suivi l'intrigue car j'étais fatigué mais elle est développée comme un conte avec sa part de légende, de fantastique... Shu Qi est absolument incroyable, à la fois glaciale et délicate, son personnage est à la fois humain et hors du monde, comme un fantôme hésitant entre le royaume de l'ombre et celui de la vie.
Cette oeuvre se distingue par sa narration, sa beauté naturelle, rappelant le style de Terrence Malick. C'est un film qui prend son temps, apaise sans perdre son frisson. Vous ne regretterez pas de l'avoir vu même s'il ne vous plaira peut-être pas. Ne vous attendez pas à assister à un déferlement d'action et de castagne, le cinéma de Hou Hsiao-Hsien propose une vision différente. De bon augure !
Pour dire vrai, je ne suis jamais rentré dans ce film. J'ai trouvé cela d'un ennui profond, très lent (même si c'est voulu) et sans intérêt! Seul reste la beauté des paysages.
A trop vouloir miser sur le contemplatif et les costumes, on en oublie la narration, qui est très laborieuse. Pourtant, Hou Hsia-Hsien et ses deux acteurs fétiches avec la toujours sublime Shu Qi et le très bon Chang Chen mais là, pfiout, rien, un pétard mouillé, c'est long, c'est pénible à regarder et on s'ennuie profondément. Rendez moi mes Wu Xia Pian dynamiques et incroyables Zu, les guerriers de la montagne magique, Hero, Tigre et Dragon et j'en passe...