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    The Assassin
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    179 critiques spectateurs

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    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Définitivement lent, assez pour avoir le temps d'apprécier la vue. Simple mais bonne histoire. Les arts martiaux style Kill Bill, pas Bruce Lee.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mai 2018
    Quel paradoxe ce film de Hou Hsiao-Hsien, mais hélas, quel gâchis ! Car paradoxe ne rime pas forcément avec excellence. Et pour cause : le réalisateur Taïwanais met une minutie quasi maniaque dans sa capture des images de décors intérieurs et extérieurs. On a l’impression d’avoir affaire à un documentaire sur l’oeuvre de grands maîtres de l’art pictural. L’attachement qu’il met dans la précision de sa capture des éléments audio est à ce point jusqu’au-boutiste qu’on a l’impression d’être en présence d’un documentaire animalier. Quand aux dialogues, Hou Hsiao-Hsien pense s’adresser à des experts en l’historiographie chinoise tant les références sur des détails du contexte dans lequel s’insère l’intrigue sont précis. Pour ce qui est de sa direction des acteurs, Hou Hsiao-Hsien, a su choisir des comédiens exceptionnels, à qui il a demandé de déclamer des textes de manière théâtrale, ce qu’ils ont fait de manière admirable. Sauf que Hou Hsiao-Hsien a oublié l’essentiel. Il a oublié de travailler le liant de toute cette précision. La syntaxe narrative qui lui aurait permis de rendre son récit captivant. Toute cette précision visuelle et auditive est vaine. Car le suspense ne peut pas prendre, les transitions entre les scènes sont décousues, les ressorts dramatiques ne sont pas amenés de manière compréhensible. Hou Hsiao-Hsien a voulu nous faire une oeuvre dans le style de Barry Lyndon. Mais n’est pas Stanley Kubrick qui veut. En plus de la précision dont sait faire preuve le Taïwanais, l’Américain ne perdait pas de vue la nécessité absolue de tout faire pour garder l’intérêt de son spectateur pour l’intrigue. Hou Hsiao-Hsien l’avait pourtant compris avec son « Le Maître Des Marionnettes », mais depuis, avec les prix et la notoriété acquis en occident, il l’a vaniteusement oublié.
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    36 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Aussi élégant qu'ennuyeux. L'intrigue tient en 2 phrases mais la narration extrêmement succincte, quand elle n'est pas carrément elliptique, rend l'ensemble difficile à suivre. Reste la part d’envoûtement et de poésie que charrie la beauté de l'oeuvre. Un tableau plus qu'un film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2018
    De la beauté visuelle, des fonds de paysages romanesques tout comme sa passionnante intrigue de profondeur politique, cela se passe dans la Chine des Tang au 9eme siècle, l’empire est en difficulté face à la révolte qui gronde. Les rebelles refusent de se soumettre à l’autorité, rongée par la corruption, ils sont la cible des assassins envoyés par l’Empereur, en situation de faiblesse et dépasser par les événements, l’héritage à l’origine des ninjas. La romance chinoise transcende le temps et les âges, la femme espionne prête à tuer pour des raisons politiques soit tiraillée par ses sentiments éprouvés pour sa cible, un amour de jeunesse, jadis séparé par la dramaturgie. Les arts martiaux sont indissociables dans la sphère chinoise, la conclusion est émouvante, des histoires personnelles du moyen âge, très belle culture animée pour le générique de fin de fanfaron.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Quand j'ai eu l'occasion de voir "The assassin", j'ai immédiatement sauté sur l'occasion mais ma déception fut à la hauteur de mes grandes espérances. Ce n'est même pas que je trouve le film mauvais, c'est que je n'ai absolument pas compris ce qu'a tenté de faire Hou Hsiao-Hsien avec ce long-métrage. Le réalisateur taïwanais nous propose aux premiers abords un wuxia qui se révèle finalement ne pas en être un tant Hou Hsiao-Hsien s'amuse à constamment reprendre puis abandonner les codes du genre. Si je devais mettre en avant ce qu'il m'a le plus convaincu dans ce film, ce serait sans aucun doute la mise en scène, très justement récompensée au festival de Cannes. Un grand soin est accordé à la composition de chaque plan dont beaucoup rappellent des tableaux tant ils sont parfaitement agencés. Les combats, bien qu'un peu rares, sont très bien mis en scène et chorégraphiés avec beaucoup de maîtrise. Mais je dois tout de même avouer que je m'attendais à quelque chose d'encore plus fort sur le plan visuel. Le film est élégant et agréable à l’œil, cela ne fait aucun doute, mais je n'ai pas ressenti la claque visuelle que beaucoup revendiquent. Mais le gros problème que m'a posé "The assassin" reste la composition de son scénario. Je l'avoue volontiers, je n'ai pas compris toutes les subtilités du récit qui s'emmêlent dans des intrigues secondaires politique et familiales très complexes. Paradoxalement,le film est assez verbeux dans son premier tiers mais cela ne m'a pas vraiment aidé à dégager clairement l'ensemble des enjeux dramatiques que posent le long-métrage. Résultat, j'ai eu beaucoup de mal à m'investir dans ce film qui m'a laissé la plus part du temps perplexe, à l'image de ce final dont je n'ai toujours pas compris la signification. "The assassin" est donc globalement une déception pour moi qui en espérait beaucoup même si je comprends que certaines personnes aient pu être charmé par ce film.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    Deux choses à savoir avant d’aller contempler ce chef d’œuvre du cinéma asiatique actuel . Ce n’est pas un film de Wuxia et une deuxième vision est nécessaire à un français pour tout comprendre du scénario. Cela étant dit, c’est vraiment un film à voir, un parmi les plus beaux de l’année 2015. Il fait plus penser à Ozu qu’à Kurosawa tant il est économe en tout, y compris en musique. Seuls les silences sont pléthoriques lorsque la nature offre ses beautés. On pourrait même dire que Hou Hsiao Hsien utilise sa caméra comme un pinceau. Comme la mise en scène est particulièrement belle et contemplative, la lenteur de la fin des plans prolonge cette beauté et inversement les quelques rares intervention physique de l’héroïne, super experte en combats martiaux n’en prennent que plus de force. Le fond de l’histoire porte sur le thème classique des rivalités familiales, du goût du pouvoir, des intrigues féminines. Les détails obscurs qui nous manquent ne gênent en rien pour admirer ‘’The assassin’. Seul petit reproche me concernant : la passion en est absente et la double amour de l’héroïne est bien faible puisque l’un est du passé et l’autre est à venir.
    stephanhome
    stephanhome

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Un film d'un ennui abyssal où on ne comprend à peu près rien si ce n'est le scenario de départ qui tient sur une feuille de papier à cigarettes.
    Reste de superbes images de montagnes et de vallées embrumées, une belle photographie et la très grande beauté de l'actrice principale. ça fait peu pour du cinéma...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2017
    « The Assassin » est clairement un film de genre, plus précisément un Wu Xia Pian, soit un film historique d'art martial aérien, avec des combats défiant les lois de la gravité. Mais le Wu Xia Pian est un genre multiple, et surtout qui s'est réinventé ces dernières années, devant la caméra de réalisateurs à la sensibilité particulière. A mon sens, « Tigre et Dragon » d'Ang Lee fait partie des réussites, les films boursouflés de Zhang Yimou (« Hero », « Le Secret des poignards volants », « La Cité interdite ») des ratages complets. « The Grandmaster » de Wong Kar Wai demeure dans le ventre mou, pas complètement raté, mais pas spécialement réussi. Je classerais « The Assassin » dans la première catégorie, celle des réussites. Deux ingrédients me semblent nécessaires pour faire un bon Wu Xia Pian. D'abord qu'il ne se limite pas à son genre : que ce soit un film de qualité, avec un bon scénario, de bons acteurs et une belle réalisation. Deuxièmement, que les fameux combats chorégraphiés soient crédibles, plausibles, malgré leur invraisemblance inévitable : difficile équilibre à trouver, que je n'ai véritablement rencontré que chez Ang Lee. Maintenant parlons plus en détail de « The Assassin ». J'y ai trouvé les mêmes qualités et les même défauts que dans les autres film de Hou Hsiao-Hsien que j'ai déjà vus (Les Fleurs de Shanghai et Millenium Mambo). Visuellement, c'est un film époustouflant. Les cadrages sont parfaits, les couleurs chatoyantes, les prises de vues en extérieur révèlent une nature fougueuse, indomptée, sauvage. Du grand grand art. Le film reste sobre, notamment dans les quelques (et rares) combats qui émaillent le récit, tant mieux. Voilà pour les qualités. Pour ce qui est du principal défaut que j'ai relevé : il me semble qu'il y ait un problème de rythme. Le cinéaste taïwanais étire ses plans dans la durée jusqu'à ce que mort s'ensuive (ou presque). Exemple : plan américain sur un personnage qui regarde ailleurs pendant une minute, parle, puis se tait, et la caméra continue à filmer ce silence. C'est assez particulier… Et pour tout dire assez artificiel. Mais paradoxalement cela confère également au long métrage un caractère résolument contemplatif, qui tranche avec la violence (modérée) des combats. Donc si ça me semble être un défaut, qui empêche une immersion à 100% dans le film, ce n'est pas non plus rédhibitoire. Au total, « The Assassin » est un Wu Xian Pian d'auteur, si je puis dire. Un film original, qui brise les codes du genre pour mieux se les réapproprier. Et qui nous fait passer un agréable moment, dépaysant, pour qui ne s'est pas endormi sur place bien sûr. La première bonne surprise de cette année me concernant.
    Benjamin F.
    Benjamin F.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 août 2017
    Je ne m'attendais à rien en regardant ce film. Et je n'ai pas été déçu,. Rien. C'est ce qui se passe dans ce film.

    Le seul point positif que j'ai pu en tirer est l'incroyable beauté des plans et de la photographie.

    Mais le visuel ne suffit pas à faire d'un film un bon film. En effet le plus important reste le scénario qui ici est incompréhensible pour ne pas dire inexistant. Les personnages sont sans saveur et ne suscitent aucune émotions, aucun attachements. Ils ne sont là que pour rester debout pendant 30 secondes dans un silence complet ultra ennuyeux ou pour dire des répliques interminables de 2 minutes dans lesquels ils donnent énormément de noms qu'on ne connaît pas et dont on se fiche pas mal. Les scènes de combat (qui sont pourtant bien mis en scène de façon originale) ,déjà peu présente, en deviennent inintéressante car on se fiche un peu si les personnages meurt ou pas. De plus elles sont très souvent très courtes. La musique de ce film est vraiment très belle mais reste globalement un défaut car elle est quasiment inexistante.

    Pour résumé, ce film est beau visuellement mais très long et dépourvu d'histoire et de saveur. Nous faire défiler de belles images n'est pas suffisant pour faire un film, autant faire un album photo.

    3/10
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Séance de rattrapage : prix de la mise en scène à Cannes en 2016, "The assassin" pourrait donner lieu à un bon sujet de bac philo : "Est ce que faire prédominer la forme sur le fond fait la qualité d'une oeuvre d'art ?". Car, sans conteste, le film est une splendeur que ce soit au niveau de la mise en scène, de la photo, des costumes et des décors. Mais le scénario est si faible et convenu, les dialogues si inexistants que l'on s'ennuie très vite en constatant que le réalisateur se complaît vainement dans sa seule recherche esthétique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Nous ne sommes plus dans le film traditionnel, mais bel et bien l'art de l’image, dans le raffinement de l'élégance. Nie Yin Niang plonge carrément le téléspectatyeur dans l’ivresse poétique le balançant entre récit onirique et conte fantastique. La mise en scène est sensuelle. Chaque séquence est une expression artistique. La maîtrise de la lumière est extraordinaire. L’effet est si intense que la trame de l’histoire passe en second plan, peut-être le seul réel reproche que l’on peut faire à ce film ? En effet, après avoir défini les contours de la trame, le réalisateur s’éloigne (volontairement ?) du schéma classique et se focalise plutôt sur le déroulement, sur la forme du scénario qu’à son issue (la fin peut surprendre). Pour les non habitués du cinéma de Nie Yin Niang, cela peut paraître déroutant.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    12 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2017
    Quelques images réellement superbes, notamment celles d'intérieur, mais une réalisation curieuse. Certains plans fixes à la fin de certaines scènes donnant l'impression que le réalisateur a oublié d'arrêter de filmer. Un scénario loin d'être exceptionnel et sans doute des subtilités qui m'ont échappé, alors que le rythme est très lent. Les scènes de combat sont très moyennes, surtout venant d'un metteur en scène asiatique. Bref je pense que d'autres films de la même veine sont très largement meilleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 mai 2017
    Un film magnifique formellement, mais avec une histoire difficile à
    comprendre, et qui a laissé beaucoup de spectateurs sur le bord de la
    route. En effet, difficile d’entrer dans une histoire où on se dit à la
    fin du film, « ah mais en fait c’est le cousin de celle-là » alors qu’on
    est censé le savoir dès le début. Au final, vaut mieux se laisser
    porter, sans tout comprendre, en considérant le scénario comme un simple
    prétexte, car l’intérêt du film repose sur sa beauté quasi picturale.
    Difficile de trouver quelque chose d’aussi soigné et d’aussi hypnotisant
    visuellement. Mais cela a quand même un côté film d’ascète sans
    concessions pour le spectateur. Personnellement je bloque sur le côté
    extrêmement elliptique de la narration, et disons-le carrément sur
    l’absence de narration, qui empêche d’entrer pleinement dans le film.
    C’est comme si le cinéaste avait tout misé sur un seul aspect (parmi
    tant d’autres) du cinéma – la beauté visuelle – en laissant de côté tout
    le reste comme si c’était superflu, ce qui donne une impression de
    déséquilibre. Je veux dire par là que même Kubrick,
    qui, dans certains de ses films, était lui aussi un maître en matière de
    scènes contemplatives absolument passionnantes, n’aurait jamais osé ne
    pas se soucier de son spectateur à ce point. Mais si vous voulez de
    l’esthétique et rien que de l’esthétique, alors vous tenez là le film le
    plus réussi esthétiquement, et de loin, de cette année 2016. Bref, un des meilleurs films, comme vous pouvez le voir dans mon
    classement des meilleurs films de 2016 sur mon blog, où se trouvent
    également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns
    des films de l'année : 7emeart.wordpress
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2015, Hou Hsia-Hsien semble s’être trompé de catégorie. "The Assassin" devrait passer de long à court métrage tant les minutes et les scènes inutiles semblent venir combler un récit quasi inexistant. Heureusement "The Assassin" est d’une beauté rare, récompensée tout de même par le Prix de la Mise en scène. La grâce et l’élégance sont certaines, la lenteur sublime, mais où est passé le scénario ? Beau mais d’un ennui…mortel !
    The Claw
    The Claw

    62 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Sur l'affiche on peut lire ces quelques critiques dithyrambiques : "Sublime", "Somptueux", "Grandiose", "Chef d'oeuvre" ou encore "D'une beauté à couper le souffle". Heu, on n'a pas dû voir le même film je pense. Enfin, oui, Shu Qi est d'une beauté à couper le souffle, j'avoue. Certains plans en extérieur sont beaux, mais j'ai quand même l'impression d'avoir vu ça dans d'autres films, et en mieux! L'histoire en elle-même : c'est simple, on n'y comprend absolument rien, donc je risque pas de vous spoiler grand chose. Les personnages ont 3 lignes de dialogues chacun grand max, et les scènes d'action (si on peut appeler ça comme ça) se résument à 3 coups de couteau dans le vide toutes les demi-heures. Ce film, c'est un peu une définition du néant finalement...
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